C’est dans la salle de l’Auditoire que l’association du « Théâtre-Ecole de la Lance et des Baronnies » a tenu vendredi dernier 11 février en soirée son assemblée générale annuelle et statutaire. Gérard Deboulle ayant démissionné depuis le 1er janvier c’est la vice présidente Paule Guitoni qui présentait devant une quinzaine d’adhérents le rapport d’activités et la trésorière Marie Hélène Advielle le compte de résultats et bilan financier de l’année écoulée.
En 2010, le Théâtre Ecole a poursuivi son enseignement théâtral avec les ateliers hebdomadaires pour enfants et adolescents conduits par Sophie Michelin et Audrey Rocchi-Bosse-Denessur. Les ateliers adultes sous la conduite de Serge Pauthe mettaient à leur répertoire le monumental « Mariage de Figaro » de Beaumarchais ainsi que 5 pièces courtes de l’auteur contemporain Jean Claude Grumberg. Au total une vingtaine de représentations furent données pendant et en dehors de la période estivale, non seulement à Buis, mais également à Nyons, Puyméras, Reilhanette, la Roche sur le Buis et Malaucène devant quelques 2000 spectateurs.
Pour l’année 2011, le Théâtre-Ecole annonce la séparation de ces deux activités en deux entités différentes. Sous le nom de « Théâtre-Ecole de la Lance et des Baronnies », les activités pédagogiques se poursuivront avec les ateliers pour enfants et adolescents ainsi que des stages de week-end. Une nouvelle structure, la compagnie « Archi-Volt », dont le choix du nom fit l’objet d’un débat, sera chargée de produire et de présenter les spectacles de l’association. Au programme pour l’été « La Locandiara » de Carlo Goldoni mis en scène par Roland Peyron et « La peur » de Stéphane Zweig mis en scène de Serge Pauthe.
Le nouveau conseil d’administration, issu de son renouvellement, sera chargé dans les jours à venir de se choisir un nouveau président.
SERGE PAUTHE COMMUNIQUE
Suite à l’Assemblée Générale du Théâtre-Ecole tenue le vendredi 11 février et qui a signifié la création de la compagnie « Archi-Volt » produisant désormais les pièces précédemment créés, Serge Pauthe, fondateur et directeur artistique communique : « le Théâtre-Ecole que j’ai créé il ya 12 ans ne saurait servir de tremplin à une compagnie amateur qui, de ce fait, utiliserait les subventions et la notoriété acquise grâce au travail inlassable de création et d’actions pédagogiques effectués au cœur des Baronnies depuis 1999 sous ma direction.
Cette initiative malheureuse a été prise sans mon consentement. Elle défigure cette œuvre tissée par tous ces habitants qui ont apporté passion et désintéressement au service exclusif du Théâtre-Ecole, contribuant à son rayonnement et à l’adhésion d’un public fidèle. Il faut que le Théâtre-Ecole retrouve ses bases tout en évoluant, sans renier son histoire forte de 35 créations choisies parmi les auteurs classiques et contemporains et qui ont chaque été enchanté le public en laissant des traces indélébiles dans toutes les mémoires. »
Alain BOSMANS (qui juge, lui aussi, parfaitement saugrenue, cette malheureuse initiative !)
Article du Dauphiné Libéré du 14 février 2011
J’étais au théâtre Isocèle avec Yves Faure, Jacques Lelong, Barbara Lorail, Patrick Evenot et Isabelle Mignon en 82-3 à Montélimar, c’était si j’ose dire les débuts de Grignan ! Sans connaître Serge, je savais ce qu’il faisait dès cette époque…
Quelque peu disponible cette dernière saison, je me suis inscrit au Théâtre-Ecole pour en savoir plus…. et jouer !
Dommage donc tout ce bruit! Désolé ! C’est Serge Pauthe qui a priorité sur l’usine électrique ! Loi 1901 ou pas ! Et si les mots, les noms, les titres, les patronymes peuvent faire mal, ou s’oublier, l’histoire, même courte, reste définitivement incontournable.
A noter qu’une me reproche, en fin d’AG, ma soif d’unanimité dans l’association (vous savez les dictatures…), tandis qu’un autre m’explique que je n’aurais pas dû m’abstenir et isoler complètement Serge au passage !
Nos historiens locaux ont le mérite d’être clairs: vous adhérez, vous publiez ! Sinon rien ! C’est un point de vue, c’est probablement très efficace, le type d’activité influe directement sur le mode de fonctionnement des associations et sur leur importance en nombre d’adhérents… Et puis forcément vous avez les adhérents dormeurs, les râleurs, les pragmatiques, les consensuels,les politiques, les fauxproblèmeurs etc…
La Loi 1901 permet même la plus simple structure imaginable (avant c’était 3) : 2 adhérents qui visent purement et simplement leur propre promotion. Je le sais, je me trouve dans une telle association, dont l’objet est l' »aide à la création artistique », sans autre forme de procès… ou de complexe.
Je suis aussi UN adhérent de la MAPRA (tapez MAPRA), et UN adhérent du Théâtre-Ecole, avec chaque fois une casquette toute neuve de spectateur, dans l’expectative (au sens médical), certes, Monsieur Ionesco, vue le contexte, l’archi-texte et les surtensions probables en ligne… Fantômes en liberté
JPPaillet
quel drôle de choix de nom !
à Nyons, c’est-à-dire à moins de 30 km, il existe une compagnie, dont je fais partie, qui a pour nom VOLT et qui n’a rien à voir avec cette nouvelle structure « archi-volt ». Pour semer la confusion dans les esprits, on peut difficilement faire mieux !
Tout à fait d’accord ! C’était une idée parfaitement saugrenue … Tellement saugrenue que les nouveaux dirigeants de cette association théâtrale buxoise ont fini (je crois savoir car ils ne s’en vantent pas), par renoncer à changer de nom … Il n’est donc plus question « d’Archi-Volt » à Buis … Dieu merci ! Et longue vie à « Volt » tout court de Nyons !
Alain Bosmans