Paulette Reynier : 57 ans au service de la Croix Rouge

Paulette Reynier entouré du maire Jean Pierre Buix et de son époux Louis

Née en 1938, Paulette Reynier est membre de la Croix Rouge Française depuis 1954. Pour  les 57 années ininterrompues à son service, la Croix Rouge organisait mercredi soir dans les jardins de la mairie une émouvante cérémonie de remise de médaille. En présence du maire Jean Pierre Buix, de ses très nombreux amis et de tous les bénévoles du groupement de la Croix Rouge de Buis, le président local Jo Pratesi et la présidente départementale Anne Roche rappelaient l’admirable parcours de Paulette au sein de cet organisme.

A Martigues, dès l’âge de 16 ans, elle devient secouriste puis moniteur à 20 ans. En 1956, elle participe activement aux secours lors de la rupture du barrage de Malpasset. Pendant de longues années, elle animera avec son époux Louis Reynier (Loulou pour tout le monde) les colonies de vacance de la Croix Rouge. Tous deux originaires des Baronnies, Paulette et Louis y reviennent prendre leur retraite, au Buis en 1989, après une carrière professionnelle itinérante à EDF. Paulette se consacrera alors aussitôt à de multiples missions de solidarité, prenant notamment la présidence de la délégation de la Croix Rouge locale à la suite de Charles Moga.
Une irremplaçable animatrice
Elle y mettra en place des équipes de bénévoles qui visitent les malades et personnes isolées à l’hôpital, collectent et distribuent vêtements et équipements aux personnes nécessiteuses et coordonnent les collectes nationales en cas de sinistre. On se souvient encore du travail considérable d’assistance aux sinistrés de Vaison la Romaine accomplit par Paulette et son équipe en 1992. Depuis et pendant toutes ces années, Paulette aura manifesté à Buis, en dehors de ses misions à la Croix Rouge, un exceptionnel esprit de solidarité, mettant sons sens de l’organisation et son incroyable faculté à mobiliser les bonnes volontés au service de tous. C’est ainsi qu’elle sera devenue conciliatrice de justice pour les cantons de Buis et Séderon, vice présidente l’Office de Tourisme et depuis 22 ans l’irremplaçable animatrice du comité des Fêtes, des comités de jumelage, et de tant d’associations et de manifestations buxoises.
Lui rendant hommage mercredi, le maire Jean Pierre Buix devait souligner « l’estime, le respect, l’affection et l’admiration qu’il portait à celle qui, toute sa vie aura tant donné aux autres avec efficacité, humilité et  discrétion… »
Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 28 mai 2011

Quand la géologie mène au jumelage

Scellant des liens d’amitié entre Beauvoisin et la commune italienne de Passerano  Mormorito, les cérémonies de jumelage entre les deux villages se sont déroulées le week-end dernier dans les Baronnies. Ces liens ont été noués récemment et leur origine est « géologique »…
L’histoire commence en effet voila 3 ans lorsqu’une étudiante italienne en géologie à l’université de Turin, prénommée Elisa et originaire de Passerano Marmorito, découvre que la fossilisation des nappes de méthane réalisée voila quelques milliards de millénaires à la création de notre univers, n’existe sous la forme de strates verticales que dans deux endroits au monde : Son village dans le Piémont italien et la région de Beauvoisin dans les Baronnies Provençales. Intrigué par cette similitude géologique, une première délégation italienne du village de 450 habitants situé à 35 km de Turin et Asti, se rend à Beauvoisin en mai 2010. Des rapports de sympathie se nouent rapidement et lorsqu’une délégation de Beauvoisin conduite par le maire Pierre Etienne se rend à son tour en Italie en octobre 2010, le désir de rapprochement se concrétise et le jumelage est décidé pour ce mois de mai. Il est vrai que les similitudes et complémentarités sont grandes entre les deux communes européennes.
Une chaleureuse cérémonie
Composée d’une dizaine de personnes élues ou responsables d’associations, ayant à sa tête Mme le maire Silvana Domenica Bruna, la délégation italienne arriva vendredi soir à  Beauvoisin où elle fut chaleureusement accueillie et logée chez l’habitant. Après une visite de Buis le samedi matin, la signature de la charte de jumelage eut lieu à l’issue du repas de gala offert le midi dans le cadre du tout nouveau foyer rural du village.
La charte qui fut signée par les deux maires ainsi que par la conseillère générale Marie Claire Cartagéna et la présidente du comité de jumelage Monique Gérante-Lapierre prévoit principalement des activités communes dans le domaine d’études géologiques, de la culture et des échanges linguistiques.
La promenade l’après midi à Ste Trophime et le repas d’adieu samedi soir donna lieu à des dégustations de spécialités locales et aux traditionnels échanges de cadeaux. Il y fut décidé que la cérémonie de signature de la charte de jumelage en Italie aurait lieu en septembre à Passerano Marmorito, où comptent se rendre de nombreux habitants de Beauvoisin.
Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré le 24 mai 2011

Les deux maires Pierre Etienne et Silvana Domenica Bruna ont scellé le jumelage entre les deux communes

Les retrouvailles de Serge Pauthe avec Victor Hugo

Serge Pauthe, le fondateur et animateur pendant 11 ans du théâtre-Ecole de la Lance et des Baronnies, donnait lundi soir à la bibliothèque municipale une lecture
publique de la pièce « Victor Hugo : Direction République » qu’il vient d’écrire et qui sera créée à Valréas les 22 et 23 juillet prochain en ouverture du « Festival des Nuits de l’Enclave ». Une pièce issue d’un premier spectacle poétique et théâtral qu’il avait déjà écrit en 2002 en hommage à Victor Hugo, qui fut créé dans le cadre des cérémonies commémoratives de la Résistance et qui devait connaître un vif succès partout où elle fut donnée jusqu’en 2006, notamment à Buis les Baronnies, Nyons, Valréas, Vaison la Romaine (Théâtre des Nymphées), Avignon (Théâtre des Halles), Crest, Chabeuil et St Vallier.

Hugo, poète engagé

Composé à partir des discours de Victor Hugo prononcés par le poète à l’Assemblée Législative de 1848 à 1851, l’évocation théâtrale du Victor Hugo tribun de la
seconde république que Serge Pauthe a écrite et mise en scène avec ses amis, mélange la poésie et l’histoire.

Le spectacle met en lumière la grande modernité de Victor Hugo, l’étonnante actualité de ses discours et de sa poésie. En deux heures, la pièce très interactive, fait revivre l’homme seul que fut Victor Hugo, incarnation du résistant de tous les instants, de l’exilé permanent, de l’insurgé exigeant. Héro d’un spectacle grave et éminemment politique, le Hugo de Serge Pauthe est un intellectuel engagé qui ne représente aucun parti. Les conservateurs le haïssent, les socialistes s’en méfient, l’église le condamne, les anticléricaux le suspectent. Et pourtant sa parole magnifique s’élevant pour la défense de toutes les libertés, pour l’abolition de toutes les misères et de toutes les injustices, sonne encore de nos jours de façon étrangement contemporaine.

Alain BOSMANS

Pour en savoir plus:
 » VICTOR HUGO  : DIRECTION REPUBLIQUE !  »  Spectacle poétique et théâtral en 3 actes et 22 tableaux inspiré des discours de Victor Hugo, poète et député du Peuple Français à l’Assemblée Législative de 1848 à 1851 – Texte, adaptation et mise en scène de Serge Pauthe – Interprété par Philippe Altier, Alain Bosmans, Jean-Louis Debard, Jean-Louis Deville, Serge Pauthe et José Sanchez-Gonzalez – Création prévue au « Festival des Nuits de l’Enclave » de Valréas, les vendredi 22 et samedi 23 Juillet 2011 à l’Espace Jules Niel  – Production : Théâtre Midi Juste (Compagnie Serge Pauthe).

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Course pédestre « Le Buis : j’aime, j’y cours » : Marie-José Pérec, « la gazelle » sera parmi nous

La 28ème édition de la fameuse course pédestre intra-muros de Buis les Baronnies « Le Buis : j’aime, j’y cours » se déroulera de nouveau à l’occasion de la fête votive le
dimanche 14 août prochain. Et comme chaque année, la course réunira plusieurs centaines de coureurs parmi lesquels quelques uns des meilleurs de l’hexagone.

Mais cette année la manifestation revêtira un caractère particulier, puisqu’elle donnera l’occasion de célébrer le jubilé des 50 ans de course à pied d’André Giraud, 1er vice président de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) et fondateur/organisateur de la célèbre course Marseille-Cassis.

Pour l’occasion, Buis accueillera plusieurs personnalités parmi les plus importantes de l’athlétisme français et notamment le président de la FFA Bernard Amsalem et le directeur technique national des équipes de France d’athlétisme Ghani Yalouz (lutteur français, deux fois vice-champion du monde de lutte gréco-romaine, médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’Atlanta), ainsi que plusieurs pointures de la course à pied comme Joseph Mahmoud (médaillé d’argent aux J.O. de Los Angeles) ou Annette Sergent (double championne du monde de cross country), Philippe Raymond, Dominique Chauvelier, Christel Daunay ou Christine Bardel, …

Mais l’événement sera surtout marqué cette année par la présence de Marie-José Pérec (surnommée « La Gazelle », la seule athlète française à être triple championne olympique : en 1992 à Barcelone et deux fois à Atlanta en 1996) qui, acceptant l’invitation de son ami le maire Jean Pierre Buix, séjournera une dizaine de jours à Buis en cette première quinzaine d’août avec son compagnon Sébastien Foucras (lui même champion de ski en saut acrobatique, médaillé d’argent aux J.O. de Nagano en 98) et Nolan leur petit garçon aujourd’hui âgé d’un an.

Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré le 10 mai 2011.

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Pierre Mailhé : Mon jardin est sur le toit

Ancien directeur de la Fontaine d’Annibal pendant 15 ans, conseiller municipal chargé de l’environnement pendant 2 mandats, grand spécialiste des sports de montagne
(ski, alpinisme et randonnée), Pierre Mailhé, aujourd’hui jeune retraité de 72 ans, ne manque ni d’initiatives innovantes ni d’énergie pour les mettre en œuvre.

La dernière en date est la construction sur ses propres plans et de ses propres mains d’une maison écologique et bioclimatique unique en son genre à Buis les Baronnies. Il s’agit d’une maison de plein pied, sise rue du grand chemin, de 80 m2 au sol, construite en ossature bois selon les normes HQE (haute qualité environnementale) et BBC (bâtiment basse consommation). Sa particularité : le jardin est sur le toit … En effet, afin d’obtenir un effet bioclimatique, l’isolation extérieure du toit est assurée par des plants de Sedum, plantes grasses résistantes à la chaleur et ne nécessitant que peu d’eau, qui recouvrent la totalité de la surface de la toiture. L’isolation des murs est en fibres de bois et le chauffage est assuré par le soleil au travers de large baies vitrées orientées plein sud Le tout est renforcé, pour les périodes non ensoleillées, par un petit poêle à bois et un mur central de briques crues capable de conserver la chaleur.

Pour la construction du gros œuvre qui a débuté début février et qui vient de se terminer, Pierre Mailhé a reçu l’aide de Christophe Cornard et Jean Marc Schmidt, tous deux menuisiers ébénistes à Malaucène. La fin des travaux est prévue pour l’été et le propriétaire estime le coût total de la construction aux environs de 80 000 €, sans compter son travail.

Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 21 avril 2011

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