Le Théâtre des Habitants fait revivre « 1789 »

Réuni autour du comédien et metteur en scène Serge Pauthe, le nouveau « Théâtre des Habitants » va jouer cet été au Buis la célèbre pièce d’Ariane Mnouchkine « 1789 ». Pour être un peu fou, le projet n’en a pas moins rapidement suscité l’enthousiasme d’une trentaine de comédiens, chanteurs, musiciens, décorateurs, accessoiristes, tous amateurs passionnés d’un théâtre populaire. Et dans les Baronnies, nombreux sont ceux qui les ont aidés à se lancer dans cette nouvelle aventure.
Un théâtre d’habitants, une démarche citoyenne
En octobre dernier, un théâtre « d’habitants » est né au Buis autour de Serge Pauthe ! Un théâtre fait par des « habitants » décidé à faire, pour des « habitants », des spectacles vivants de qualité, populaires et citoyens. Un collectif d’habitants de tous âges et de toutes origines sociales, animés d’un désir d’autonomie et d’autogestion, fonctionnant démocratiquement avec l’idée d’essayer de tout faire (ou presque !) avec ses propres moyens, en bénévolat complet. La première mesure prise collectivement aura été de fixer le prix des places à un niveau particulièrement démocratique pour ne pas dire révolutionnaire : 5 € adultes, 3 € pour les enfants de 6 à 12 ans et gratuit pour les moins de 6 ans.

La seconde aura été de faire appel à l’imagination, aux initiatives, bonnes volontés, astuces et compétences de chacun : Pour les décors, les accessoires, les costumes, l’administration, chacun a emprunté, récupéré, transformé, recyclé, travaillé, sans compter … Pour le matériel technique d’éclairage et de son, on fit appel à la bonne volonté d’amis professionnels ou à d’autres troupes amateurs. Pour l’installation scénique, la troupe bénéficia de la précieuse collaboration des services techniques municipaux, du soutien financier et matériel de la mairie et des belles affiches financées par la Maison des Plantes. Pierre Dieu à Mollans et Brigitte de Cottraud à Caromb ayant aimablement ouvert leurs magnifiques collections de costumes du XVIIIème siècle, nos Sans-culottes sont sur scène bien costumés ! Enfin, la générosité de plusieurs entreprises, commerçants et artisans locaux, contribue au succès collaboratif de l’aventure.

Un défi de taille

Rejouer « 1789 » à Buis les Baronnies ! Le défi était de taille si l’on considère que cette pièce mythique n’avait pratiquement jamais été remontée par personne depuis 40 ans… Et pour cause : A partir du texte de la pièce donnée en 1971 par le fabuleux collectif du Théâtre du Soleil, il s’agissait de recréer la fresque lyrique, historique, poétique qui raconte les origines de la Révolution Française et le déroulement de cette année fondatrice.

Le Roi s’amuse … La reine aussi !

La convocation des états généraux, le serment du jeu de paume, la prise de la Bastille, la nuit du 4 août, la marche des femmes sur Versailles, y sont évoqués en scène courtes, au milieu de spectateurs, à partir de différents tréteaux, peuplés de paysans, de citadins, bateleurs, conteurs, chanteurs, musiciens, prélats, nobles, députés du Tiers-État. Dans une atmosphère de théâtre de foire, le spectacle se déroule en une suite de séquences courtes et dynamiques, tour à tour poétiques et parodiques, naïves et caricaturales, drôles et dramatiques, dans lesquelles viennent s’insérer des textes directement empruntés à l’histoire.

La révolution confisquée

 Mais la pièce d’Ariane Mnouchkine ne se contente pas de montrer la Révolution à partir du combat mené par quelques uns de ses acteurs (Louis XVI, Marie Antoinette, Necker, La Fayette, Mirabeau, Marat, …). La pièce évoque surtout cette histoire telle que le peuple l’a faite et l’a vécue ; avec ses joies, ses souffrances, ses espoirs et ses rêves. A Paris bien sûr, mais aussi en Province puisqu’une scène écrite par Serge Pauthe à partir d’archives locales et rajouté au texte original fait revivre les événements de juillet 1789 à Buis les Baronnies.

On y voit ainsi le peuple joyeux, vainqueur, libéré, mais aussi le peuple manipulé, utilisé, trahi… Et derrière ces manipulations, on découvre les mécanismes de l’histoire. Car si la pièce est une invitation à visiter, comme dans un livre d’image, une page essentielle de l’histoire de France, « 1789 » n’est pas, pour autant, un spectacle cocardier. Derrière la fête, la pièce montre et démontre comment la bourgeoisie naissante confisqua la révolution. A l’aristocratie des nobles s’est substituée celle des riches. Une confiscation des résultats de la révolution que Marat dénonce dès octobre 1789 en même temps qu’il appelle, dans la dernière réplique de la pièce, le peuple à se réveiller.

Un message qui, 224 ans plus tard, n’a pas pris une ride et un théâtre populaire, cher à Serge Pauthe et à ces « habitants », qui évoque le passé pour nous mieux parler d’aujourd’hui !

Alain BOSMANS

Représentations

Le spectacle sera donné dans les jardins de l’hôtel de ville de Buis les Baronnies à 21h30 le samedi 13 juillet, le lundi 5 août et le mardi 6 août. Tarif: 5 € adultes, 3 € pour les enfants de 6 à 12 ans et gratuit pour les moins de 6 ans. Réservations à l’office de Tourisme de Buis. On attend 350 personnes par représentation et les places ne sont pas numérotés. DERNIERE NOUVELLE : le spectacle est complet et sera joué à guichet fermé le 13 juillet. Des places sont toujours disponibles à l’Office de Tourisme de Buis et au guichet le soir des représentations du 5 et 6 août.

Générique

Mesdames les comédiennes : Muriel BEVANÇON-JAROSLAW – Brigitte BRIENNE – Anne-Marie FESSIEUX – Dominique GILLIS – Rose GONNET – Dominique GRAS – Jacqueline HERBAUT – Maryvonne JAN – Laure JOSPIN – Et la petite Maya MORETTA.
Messieurs les comédiens : Alain BOSMANS – Jean-François BOUVIER – Christian CHAILLAN – Robert GLEIZE – Christian HERBAUT – Jean-Marc MANIFICAT – Ralf MAURER – Fred NICOLET.
Messieurs les musiciens: José-SANCHEZ-GONSALEZ , accompagné de Sébastien MAGNOUAC et  John DALTON.
Metteur en scène : Serge PAUTHE.
Assistante : Agnès BEAULIEU.
Costumière : Christiane BERNET.
Décoratrice : Nicole RAHM.
Régie son et éclairages : Philippe ALTIER et Guylain SERVONNAT.
Affiche : Michel ROSSIGNON.

REMERCIEMENTS

Remerciements aux personnes ou associations qui ont soutenu la création du spectacle:
Jean Pierre BUIX
maire, la commune de Buis les Baronnies et ses services techniques.
Georges MOCHOT et la Maison des Plantes de Buis les Baronnies.
Louis TREMORI et l’association « Le Buis, j’aime ».
Eric FRAIPONT et le personnel de l’Office de Tourisme de Buis.
Christine JOURDAN, service des Archives Municipales du canton de Buis.
Gilles MAIGRON, directeur et le personnel d’entretien de l’école primaire.
Guylain SERVONNAT et le théâtre ATC de Loriol du Contat pour le prêt des éclairages.
Muriel BEVANCON-JAROSLAW et Brigitte BRIENNE de l’association « Les 2 M » pour la réalisation des billets.
Bernard JANCOU et le Théâtre de la Haute Ville à Vaison pour sa collaboration artistique.
Michel PAUME de la Cie L’ALBATROS à Avignon pour le prêt de matériel technique.
Jean-Paul GUITTENY pour sa aimable collaboration technique.
Robert GLEIZE pour le prêt d’équipement.
Pierre DIEU et Brigitte de COTTRAUD pour le prêt de costumes.

Remerciement aux entreprises, commerces, artisans qui ont financièrement sponsorisé le spectacle:
Rémy BONTOUX et l’entreprise BONTOUX S.A. de St Auban sur l’Ouvèze.
Eric FRAIPONT et la Maison d’hôtes de l’ANCIENNE CURE.
Gérard DEBOULLE et l’entreprise OSSATURBOIS.
Bruno ENGUENT et le garage ENGUENT.
Philippe MELLOT-CAVELIER et sa boulangerie Bio.
Gilles BENETON et la Brasserie « Les CIGALES ».
Pierre-Etienne LONGERET de l’entreprise « Le DAUPHIN ».
Sébastien MONTAUD et l’entreprise « Le CHATELARD » de St Auban/Ouvèze.
Myriam FACCHINIERI et l’entreprise FACCHINIERI matériaux de construction.
Valéry LIOTAUD et le Syndicat des producteurs de COTEAUX des BARONNIES.
Luc PIQUET et la cave de BEAUMONT du VENTOUX.
…. (Liste provisoire et non exhaustive…)

Un photographe des Baronnies témoigne de la fin d’un monde au petit Tibet

Marie-Claude et Philippe Bourgain lors de l’un de leurs derniers séjours au Ladakh.

Philippe Bourgain, installé avec son épouse Marie-Claude depuis une dizaine d’années à La Roche sur le Buis, vient de publier aux éditions du Toulourenc un superbe et passionnant livre de photographies intitulé « Ladakh – La fin d’un monde ».

L’ouvrage de 223 pages, illustré de quelque 180 photographies couleur de format 23 x 28,5, témoigne à la fois de l’extraordinaire beauté du Ladakh (ou petit Tibet), mais aussi des dangers qui menacent cet ex royaume tibétain, devenu province indienne et l’un des derniers bastions bouddhistes libres et non violents au cœur de l’Himalaya.

Cérémonies de commémoration par des enfants du Ladakh en costume traditionnelle de l’accueil des réfugiés tibétains sur le territoire indien.

Convoité par le Pakistan à l’ouest, par la Chine à l’Est, le Ladakh est par sa situation géographique devenu naturellement terre d’accueil pour les milliers de tibétains qui ont fuit leur pays tout proche envahi par la Chine. Le livre est le fruit de reportages réalisés par Philippe et Marie Claude au Ladakh pendant une trentaine d’années dans le cadre de missions humanitaires menées dans les camps de réfugiés tibétains.

Marie-Claude et Philippe Bourgain avec le Dalaï Lama en 1992.

Né en 1947, chirurgien dentiste ayant exercé en cabinet libéral en Bretagne d’abord, dans les Baronnies ensuite, Philippe Bourgain a souhaité très tôt associé son plaisir du voyage, sa passion pour la photographie et son implication dans des programmes humanitaires de soins dentaires dans cette partie du monde.

Philippe Bourgain (à droite) prodiguant des soins dentaires dans le camp de réfugiés de Choglamsar

Epris d’un militantisme sincère et profond pour la défense de la cause tibétaine, Philippe et Marie Claude (qui se sont rencontrés au Ladakh en 1987) auront mené en 3 décennies une vingtaine de missions en zone himalayenne, dont certaines de plusieurs mois, dans le cadre de l’AOI (Aide Ondontologique Internationale).

Portrait d’un vieillard tibétain

Des séjours qui leur auront permis d’approcher la culture et les modes de vie ancestraux d’un peuple profondément attachant, aujourd’hui menacé par le développement du tourisme et de la consommation.

Paysage du Ladakh au bord du lac Tso Moriri

Les superbes photos du livre sont accompagnées de textes qui, au delà de la dimension didactique des nombreusses informations qu’il contient sur le Ladakh (histoire, géographie, culture, …), raconte au moyen d’anecdotes et de témoignages, les moments d’aventure, d’émotion, de bonheur, de révolte aussi, vécus par leur auteur durant ces voyages de 1980 à 2011.

Des enfants tibétains dans un camp de réfugiés du Ladakh

Pour en savoir plus : On peut se procurer le livre « Ladakh – La fin d’un monde » chez la plupart des bonnes librairies de la région (Sud Drôme et Nord Vaucluse) ou directement chez son auteur : Philippe Bourgain – Le village – 26170 – La Roche sur le Buis – 04 75 28 79 26 – bourgainpmc@gmail.com – Prix de vente 26 € + 4 € de frais d’envois – Une fois les frais d’édition amortis, les bénéfices seront reversées à des associations de défense du peuple tibétain.

Alain BOSMANS
Article paru partiellement dans le Dauphiné Libéré du 6 mars 2013

Paysage du Ladakh dans la vallée de l’Indus

Joseph Francis, itinéraire d’un patron iconoclaste

Joseph Francis lors de sa conférence sur le Liban donné au Buis en janvier 2011.

 Dans le livre passionnant qu’il vient d’écrire, Joseph Francis retrace l’étonnant parcours d’une vie guidée par les vertus du travail et la fierté d’être français.

Président de l’association patrimoniale des « Amis de Buis et des Baronnies », ayant épousé en 1982 Marie Antoinette Servant, fille de l’adjoint au maire Francis Servant (de1983 à 1989), et ayant été lui-même candidat malheureux aux élections municipales buxoises de 1995 (contre la liste de Jean Pierre Buix), Joseph Francis est bien connu des buxois. Encore que, la plupart d’entre eux seront probablement bien surpris, et sans aucun doute passionnés, à la lecture du livre que ce patron iconoclaste vient de publier aux éditions Au Diable Vauvert, sous le titre « Itinéraire d’un libanais devenu patron responsable et citoyen français ».

Un parcours exemplaire

Joseph Francis est né au Liban en 1956 dans une famille modeste de 6 enfants dont 3 sont devenus français et 3 restés libanais. Après avoir démarré des études de droit à l’université de Beyrouth, le jeune Joseph arrive en octobre 74 à Montpellier pour y poursuivre des études d’ingénieur tout en travaillant pour subvenir à ses besoins. « Dans ma jeunesse libanaise, la France était pour moi la mère patrie, le pays d’accueil et de réalisation… ». Devenu ingénieur en 1979, naturalisé français en 1982, parfaitement trilingue français, anglais et arabe, il entame ses débuts professionnels au Moyen Orient dans le commerce international. En 1985 il rachète à Montpellier, pour une bouchée de pain, une petite entreprise, la Comeca, spécialisée dans les armoires électriques. Après 25 ans d’un travail acharné à la tête de la Comeca, l’entreprise est devenue aujourd’hui leader mondiale dans le domaine des armoires électriques à basse tension, forte de 1400 salariés et de 20 sites de production dans le monde… PDG anticonformiste, il deviendra aussi président du prestigieux club de rugby de Bézier (ASB) de 2008 à 2010.

Joseph Francis, chef d'entreprise, président d'un club de rugby et candidat aux prochaines élections législatives dans l'Hérault.

 De l’entreprise à la politique

Sans renoncer à son incessante course industrielle et commerciale aux quatre coins du monde, Joseph Francis veut aujourd’hui mettre son parcours, ses valeurs et son expérience au service du plus grand nombre. Au printemps 2010, il participe aux élections régionales du Languedoc-Roussillon et fonde en septembre de la même année le mouvement « Responsable » dont il est le président et qui regroupe aujourd’hui plus d’un millier de militants. Adhérant à titre personnel au Parti Radical, il se présente sans étiquette à la demande de citoyens montpelliérains aux prochaines élections législatives de juin 2012 dans le département de l’Hérault.

 Un homme de convictions

Homme de convictions, mettant en exergue « la vertu du travail, la fierté d’appartenir à la France et la lutte contre les injustices », il interpelle notre monde patraque et invite chaque citoyen à être davantage responsable. Ne craignant pas de secouer les discours dominants, il esquisse dans son livre « un projet alternatif qui vise à placer l’humain au cœur de l’économie, à instiller plus d’économique dans la politique, tout en rendant à la politique sa prééminence sur l’économie ».

Alain BOSMANS
Article partiellement paru dans le Dauphiné du 19 avril 2012

André Bucher publie un sixième roman mélancolique et douloureux : « Fée d’hiver »

André Bucher nous envoûte à nouveau avec un roman dont l’action se déroule des 2 cotés du col de Perty, entre Laborel, Eygalayes et Monguers.

Alors qu’à 65 ans, il a pris sa retraite de paysan des montagnes du sud de la Drôme, militant bio de la première heure et pionnier d’un art de vivre alternatif, André Bucher (le fondateur de la célèbre foire Bio de Monfroc) poursuit sa carrière d’écrivain en nous livrant un sixième roman « Fée d’hiver ».

Ce dernier opus, sorti de derrière ses fagots de bois de la vallée du Jabron, est un de ces romans noirs, mélancoliques et douloureux que l’auteur nous a habitués à aimer. Un roman fort, écrit d’une plume incandescente qui raconte la vie de personnages en proie à l’aventure intérieure et qui affrontent leurs démons en un huis clos fascinant.

Une fois de plus André Bucher nous envoûte à nouveau d’une dramaturgie aux accents panthéistes au cœur de la nature grandiose de ces Préalpes de Haute Provence qu’il connaît si bien. Avec sa langue rocailleuse et sonore, l’auteur parvient à faire resurgir, dans ce lieu magique et imprégné de présences païennes, un passé essentiel pour des personnages en quête d’identité.

André Bucher, écrivain-paysan

Un western Rhône-Alpin

Alice, la quarantaine passée, secrétaire désenchantée de la scierie, entend quitter un mari médiocre et échapper à la tyrannie de ses frères pourris par l’argent. Vladimir, le bûcheron serbo-croate clandestin, fuit son passé et la guerre des Balkans. Daniel et Richard, deux vieux frères un peu rock’n’roll, ont des compte à régler avec leur enfance. Une fille de joie triste et un vieux berger solitaire complètent leur univers. Tous sont des cabossés de la vie. Mais à force de rêves, ces écorchés vifs parviendront à dénouer le fil de leur existence. A la fin du récit, ils auront découvert que leurs véritables racines plongent dans l’amour profond qu’ils vouent à la nature sauvage, rude et belle, comme une promesse tranquille.

« Fée d’hiver » est un roman qui se lit d’une traite, comme un polar, comme on écoute un morceau de blues. Un hymne aux grands espaces, un western Rhône-Alpin dont l’écriture rythmée par les chansons de Bob Dylan évoque les grands écrivains amérindiens contemporains Rick Bass ou Jim Harisson dont l’auteur est un grand lecteur. … A déguster sans modération !

André Bucher, le fondateur voila 27 ans et toujours infatigable animateur de la célèbre foire Bio de Monfroc

Pour en savoir plus : Le 6 ème roman d’André Bucher « Fée d’hiver », publié aux éditions « Le mot et le reste », est sorti en librairie depuis le 19 janvier 2012. Son auteur le dédicacera à la librairie Pinet de Nyons le dimanche 5 février à l’occasion de la Fête de l’Olive – Ouvrages précédents du même auteur: « Le pays qui vient de loin » – « Le cabaret des oiseaux » – « Pays à vendre », « Déneiger le ciel » aux éditions Sabine Wespeiser. « La cascade aux miroirs » chez Denoël.

Alain Bosmans