Matthieu Morard, amoureux des Baronnies

 matthieumorard0.1296495636.jpgVrai baronniard issu d’une famille de tisserand à Lachau, Matthieu Morard fait ses humanités à Lachau, Buis et Nyons avant de poursuivre des études en faculté de géographie de Grenoble qui sont couronnées en 2000 par une maîtrise portant sur les projets de territoires en Baronnies Drômoises. Entamant aussitôt une carrière professionnelle dans l’animation socio-éducative à Marseille, Matthieu sera en charge pendant 8 ans d’un secteur de vacances pour adultes handicapés et l’encadrement de formation au BAFA. Un parcours marseillais qu’il conclut en 2008 par un congé individuel d’un an qu’il consacre à l’obtention d’un DEJEPS (Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport), tout en étant stagiaire en alternance au Syndicat Mixte des Baronnies Provençales.

Fin 2008, Matthieu revient au pays et s’installe avec sa compagne et ses deux enfants à La Roche sur le Buis, puis au Poët en Percip, où il fonde, avec plusieurs collègues animateurs culturels ou guides de montagne amoureux des Baronnies, l’association « Pren-Lo d’Aise ». Devenu directeur adjoint de la maison familiale de « La Fontaine d’Annibal », Matthieu Morard aura mené depuis 2 ans dans le cadre bénévole de cette association, de nombreuses actions de découverte du territoire et de son patrimoine historique et environnemental : Ateliers pédagogiques auprès des écoles, jeux de pistes historiques pour centre de loisirs, etc.

Aujourd’hui, il lance un programme de sorties-découvertes pluri-thématiques pour adultes (voir ci dessous) et monte pour l’été prochain un projet de centre de vacances, hébergé à la MFR de Buis, où seront accueillis des groupes d’une quarantaine d’enfants de 6 à 12 ans pendant 3 fois 15 jours.

A la rencontre des trésors cachés des Baronnies

« Pren-lo d’aise », association d’éducation populaire et de découverte patrimoniale dont le nom est tiré d’un vieux proverbe baronniards qui signifie « Prends la vie tranquillement et tu deviendras vieux » organise depuis 2 ans, dans le cadre de centres de loisirs, des jeux de pistes, des sorties-découvertes sur le terrain, des ateliers pédagogiques divers, prioritairement destinés aux enfants et aux jeunes. Partant du constat que les habitants du massif connaissent assez peu les patrimoines locaux et leur diversité, l’association regroupant plusieurs animateurs, éducateurs et accompagnateurs souhaitent aujourd’hui inviter les adultes et les jeunes de la région à la promenade, pour découvrir en dehors de la saison estivale des sites remarquables des Baronnies.

Huit sorties-découvertes guidées par des amoureux du territoire.

Huit promenades sont proposées cette année à raison d’une par mois autour de thèmes très différents : paysages, environnement, histoire, chants d’oiseaux du printemps, le métier d’éleveur ovin-caprin, les fleurs d’une montagne, l’histoire d’une vallée … Les sorties  seront guidés par de fins connaisseurs du territoire qui feront partager leur savoir et leurs passions. Ces sorties s’adressent à tous : novices ou spécialistes, à partir de 8 ans. Le tarif unique est de 6 euros par personne.

La première aura lieu le dimanche 13 février (10h à 16h) à la-Roche-Saint-Secret autour du thème « Pour vivre heureux vivons cachés ». Une journée pour découvrir les grottes de ce site reculé des Baronnies occidentales et en découvrir la faune et de la flore locales avec Olivier Lannes. Elle sera suivie d’une sortie à Rochebrune « terroir d’hier, paysages d’aujourd’hui » le samedi 5 mars (9h – 16h) avec Alexandre Vernin. Puis le samedi 26 mars (14h-17h) à la ferme du Théron de La Roche sur le Buis avec Cécile Vidal pour un après midi de découverte du métier d’éleveur ovin et caprin dans la vallée du Menon. Le samedi 30 avril (6h15 – 11h30) « A l’écoute des oiseaux », départ au petit matin pour aller écouter les chants d’oiseaux sur les hauteurs du Poët-en-Percip avec Alain Delhomme.

Suivront le 5 juin une découverte des « Sanctuaires des Baronnies » à Ste Jalle, le 18 juin une plongée dans la préhistoire à Mollans sur Ouvèze et le 18 septembre « Le Buis à travers les siècles ».

Alain BOSMANS
Aarticle paru dans le Dauphiné du 30 janvier 2011

Ca plane toujours pour eux !

 ag11aeromodel.1295965562.JPGL’association d’aéromodélisme de Buis les Baronnies créée en octobre 2007 sous le nom de « Tentative de Vol » se développe et compte aujourd’hui une vingtaine d’adhérents, possédant au total une centaine de modèles réduits d’aéronefs, avions, planeurs ou hélicoptères. Présidée par Jean-Yves Raymond, Paul Raymond secrétaire et Michael Michel trésorier, l’association a tenu samedi dernier 22 janvier en fin d’après midi son assemblée générale annuelle dans la salle de l’Auditoire. En dehors de la fabrication de leurs propres modèles réduits, ces passionnés d’aéromodélisme se retrouvent régulièrement pour faire voler leurs créations qui sont propulsées par des moteurs électriques ou thermiques.

Ces « Tentatives de Vol » ont lieu soit en « Indoor », à l’intérieur du gymnase deux fois par semaine (le dimanche matin de 10h à 13h et le jeudi soir de 20h à 22h) soit à l’extérieur dans des sites appropriés de la région, au Col d’Os, Col d’Ey, Col de Soubeyran, ou encore sur le parking de la salle des fêtes de La Palun.

Parmi les nouveautés, le club développe désormais la prise de photos et de vidéos aériennes au dessus des Baronnies en réalisant de véritables drones qui embarquent sur leurs modèles réduits télécommandés des appareils de prise de vue miniatures. Le résultat est consultable sur le blog de l’association : http://www.tentativedevol.blogspot.com/

Pour en savoir plus: Contact: Jean-Yves Raymond 04 75 28 18 07 – Initiation possible pour les débutants.

Alain BOSMANS
article publié dans le Dauphiné Libéré du 24 janvier 20011

Le haut débit c’est maintenant !

 buisconnecte.1295283724.jpgGrace au déploiement par ADTIM du réseau Ardèche Drôme Numérique (ADN), initié par les conseils généraux de la Drôme et de l’Ardèche et de la région Rhône-Alpes, la commune de Buis les Baronnies est désormais connectée au haut débit par Internet et l’ensemble des foyers peuvent désormais bénéficier d’un débit théorique maximal de 20 Mbits/s et avoir accès à des offres « Triple Play » (Internet haut débit + Téléphonie illimitée + Télévision) plus économiques que les formules actuelles. Le réseau est ouvert depuis octobre 2010, mais pour en bénéficier il est indispensable de contacter un opérateur utilisateur du réseau ADN et souscrire à une offre de dégroupage et d’accès téléphonique ADSL par la seule « Box ».

Comment bénéficier immédiatement du réseau ADN ?

A Buis, actuellement un premier fournisseur d’accès à Internet (FAI) profite de l’accès non discriminant au réseau d’initiative publique ADN et propose ses propres offres de dégroupage. Il s’agit de SFR (contact téléphonique 10 77). De nouveaux opérateurs devraient pouvoir très prochainement proposer de nouvelles offres. France Télécom proposant aujourd’hui de son coté des offres de dégroupage comparables sur son propre réseau (contact téléphonique 10 14).

A noter, que quelque soit le choix que l’on fera du FAI, il n’est plus nécessaire de conserver son abonnement téléphonique et que l’accès au haut débit par dégroupage permet ainsi d’économiser de 10 à 16 € par mois tout en conservant son ancien numéro. A noter également que le débit disponible dans chaque foyer est totalement lié à la distance qui le sépare du central téléphonique le plus proche et de l’état de la ligne.

Rappelons que, en dehors de Buis, le déploiement de la fibre optique du réseau ADN dessert également aujourd’hui dans les Baronnies les centraux téléphoniques de Mollans sur Ouvèze, St Auban sur Ouvèze, Montbrun les Bains, Séderon, Ste Jalle, Mirabel aux Baronnies, Rémuzat, Sahune, Condorcet et bien sûr Nyons.

Pour en savoir plus : Pour connaître les opérateurs présents sur le réseau ADN de chaque commune tel: 08 10 26 07 26. (prix appel local).

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 13 janvier 2011

Serge Coutton : La passion du vélo couché

coutton4.1294581907.JPGGrand amateur de vélo sportif, Serge Coutton est depuis 18 ans un acteur majeur de la promotion du cyclisme en Drôme Provençale. Dans son magasin « Cycloutil » de la grande rue à Buis, Serge propose à la clientèle buxoise et touristique tout ce qui concerne la vente et la réparation de cycles sous toutes ses formes. VTT, VTC, vélos de course, mais aussi et de plus en plus, des « vélos couchés » dont Serge est devenu un spécialiste en commercialisant dans tout le sud de la France les différents modèles existants. « J ai découvert le vélo couché en 2004 avec l’acquisition d’un premier modèle hollandais et je fus tout de suite séduit par le confort, l’ergonomie et l’aérodynamisme de ce nouveau type de cycle qui peut être à 2 ou 3 roues. Depuis, les nouveaux modèles ont fait faire des progrès importants aux performances du vélo horizontal, notamment en montée, et procurent aujourd’hui, en toute sécurité, des sensations de vitesse étonnantes. Aujourd’hui j’ai abandonné le vélo de course et n’utilise plus que le vélo couché pour mon plaisir… »

Un grand sportif de la petite reine

Et c’est l’avis d’un connaisseur ! Serge est en effet un grand sportif de la petite reine qui s’est illustré depuis plus de 30 ans dans de multiples compétitions cyclistes sur toutes distances et dans toute la France. A 52 ans il continue à longueur d’année de parcourir sur son drôle de vélo horizontal, en compagnie de son compère de Nyons Nicolas Eibner, les routes des Baronnies et du Ventoux à raison de 10 000 km par an.
Serge fut également à l’origine de plusieurs compétitions et événements cyclistes régionaux d’importance. Notamment « La Buiscyclette », qui perdure avec succès depuis 18 ans attirant chaque année à Buis, le premier week-end de mai, près d’un millier d’amateurs de vélo vert. Plus récemment il fut l’initiateur et organisateur des « 24 heures de Vélo Couché » qui réunit sur le plateau d’Albion chaque année depuis 2 ans, les meilleurs coureurs européens de la spécialité. L’ami Serge, qui y participait en août dernier, s’y classait honorablement en parcourant 555 km en 24 heures.

Couché, le vélo prend de la vitesse

Depuis sa création, la bicyclette, n’a cessé de se perfectionner, que ce soit par petites touches avec par exemple l’introduction du dérailleur dans les années 1920 ou par des modifications plus radicales comme l’invention du vélo couché que l’on doit à un français Charles Mochet en 1930. Encouragé par la crise pétrolière, les années 70 apportent un second souffle à ces tentatives et les innovations en matière de Véhicule à Propulsion Humaine (VPH) repartent de l’avant. Les universités américaines ont tôt fait de débloquer des budgets et découvrent des améliorations techniques qui permettent aux meilleurs cyclistes de parcourir aujourd’hui plus 90 km dans l’heure sur terrain plat avec des versions modernes de vélo entièrement caréné.

Des records de vitesse étonnants

Le 18 septembre 2009, le canadien Sam Whittingham est devenu l’homme le plus rapide du monde sans l’aide de moteur en atteignant la vitesse lancé de 133,284 km/h. Coté féminin le même jour la française Barbara Buatois dépasse les 121 km/h. Ils détiennent depuis tous deux le record de l’heure en vélo horizontal.
Se développant dans les années 90 tout d’abord au USA et au Canada puis en Europe du nord (Angleterre, Pays Bas, Allemagne, Belgique), la fabrication et la commercialisation de vélo couché connaît aujourd’hui une progression lente mais régulière en France où l’on compte environ 1500 pratiquants passionnés. Ils sont regroupés au sein de l’association française des « Bent Riders » (usagers de vélo couché) dont Serge Coutton est l’un des administrateurs.

Pour en savoir plus : Serge Coutton – Cycloutil – 4 grand rue – 26170 – Buis les Baronnies – tel 04 75 28 08 01 – 06 16 67 93 00 – Sites Internet : www.velos-couches.com

Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 7 janvier 2011

Un programme prestigieux pour les Sérénades 2011

 werner.1293897050.jpgPrésentant le programme de la cinquième édition des « Sérénades en Baronnies » le chanteur lyrique Werner Van Mechelen, fondateur et directeur artistique du festival, confirme la vocation de celui-ci : « Promouvoir la musique classique, non seulement à Buis, mais également dans toutes les Baronnies en offrant, de janvier à décembre 2011, six concerts et récitals d’une très haute qualité artistiques et musicale avec la présence de musiciens de renommée internationale. Entouré pour l’organisation du festival d’une solide équipe de bénévoles, Werner a, cette année encore, placé la barre très haut.

Tout d’abord, le 23 janvier, la jeune pianiste Young-Choon Park donnera un récital à la salle des fêtes buxoises dans le cadre de sa tournée européenne. Pianiste de renommée internationale, elle s’est produite sur les plus grandes scènes mondiales et notamment aux Chorégies d’Orange. Elle interprètera des œuvres de Mozart, Chopin et Beethoven.

Le 24 avril, c´est l’Orchestre des Pays de Savoie sous la direction de Nicolas Chalvin  qui offrira un concert symphonique. Au programme, des sérénades de Barber, Elgar et Dvorak et des œuvres symphoniques de Britten et Haydn. Depuis sa création en 1984, l’Orchestre des Pays de Savoie s´est  fait connaître sur des scènes prestigieuses comme l’Opéra Bastille, le Victoria Hall de Genève, la Capella de Saint-Petersbourg, la Salle Rachmaninov à Moscou, ou le festival « Saoû chante Mozart ».

Le 9 août, nous aurons rendez-vous avec Donizetti pour l’habituel grand concert Bel Canto de l’été buxois. Les airs et ensembles les plus célèbres de « Don Pasquale »  et  « Elisir d´Amore » seront interprétés par quatre chanteurs lyriques renommés: Anne-Catherine Gillet (soprano), Yves Saelens (ténor), Kevin Greenlaw (baryton) et Werner Van Mechelen (baryton-basse). Ils seront accompagnés au piano par Inge Spinette.

Le 3 septembre à Richerenches et le 4 septembre à Sainte-Jalle, Werner Van Mechelen accompagné de Inge Spinette au piano donnera un récital de chants lyriques comprenant des œuvres de Bizet, Gounod, Poulenc, Faure, Massenet, Hahn.

Enfin, le 18 décembre aura lieu à Buis un « Grand Concert de Noël » avec des extraits du « Messie » de Haendel, le concerto « per la notte di natale » de Corelli et la cantate « Jauchzet Gott in allen Landen » de Bach. Liesbeth Devos (soprano) et Werner Van Mechelen (baryton-basse) seront accompagnés par l´orchestre à cordes de jeunes musiciens languedociens « le Triomphe de l’Amour » de Carl Brainich.

Pour en savoir plus : Renseignements et réservations : 04 75 28 34 64 ou 06 86 36 52 15 – Site Internet: www.serenadesenbaronnies.com

Alain BOSMANS
Article paru dans le « Dauphiné Libéré » du 29 décembre 2010

Froid piquant et olives piquées

Alors que la récolte des olives bat son plein sur toute la zone de production de l’olive noire AOC de Nyons, la traditionnelle fête de l’olive piquée aura permis de déguster la primeur d’une année qui s’annonce belle malgré un froid piquant. 

oliviers3.1293895781.JPG Samedi matin 18 décembre à 8 heures, tandis que les oléiculteurs installent leurs stands dans la vaste salle de la Maison de Pays de Nyons où se tient la traditionnelle « Fête de l’Olive Piquée », le thermomètre affiche 6 degrés en dessous de zéro à l’abri du parvis et 2° de moins dans les vergers d’oliviers de Piégon et de Beauvoisin. Et ce matin là justement, parmi les exposants, on ne parle que du temps qu’il fait et de son impact sur la récolte d’olives de l’année, dont près de la moitié est déjà ramassée. « Le gel est de bonne augure en début de récolte », précise Jean Marie Chauvet oléiculteur à Piégon. « Mais à condition que le thermomètre ne descende pas trop bas. Cette année, on a eu un premier gel fin novembre, début décembre. C’est l’idéal pour permettre de plisser le fruit et d’augmenter la qualité de l’olive de conserve. Malheureusement dans certaines zones, notamment sur Curnier et Les Pilles, le thermomètre est descendu en dessous de – 9°, gelant le fruit et augmentant l’indice de peroxyde. Certains vergers ont été ainsi complètement carbonisés alors que les fruits étaient encore gorgés d’eau… Maintenant le gel fait moins de mal au fruit qui est déjà plus sec, mais il ne faudrait cependant  pas que l’on descende en dessous de – 10°… »

Une récolte prometteuse 

Dans l’ensemble et pour l’instant, la cuvée 2010/2011 des olives de Nyons et des Baronnies est globalement prometteuse tant en quantité qu’en qualité. « Les olives sont d’une taille particulièrement grande et les arbres sont bien chargés, surtout sur Buis », renchérit Claude Dumas producteur et moulinier à Beauvoisin. C’est aussi l’avis de Patrick Floret président du syndicat de la Tanche qui regroupe plus de 850 adhérents dans les Baronnies. « Il est encore un peu tôt pour déterminer le pourcentage d’olives de conserve par rapport à l’huile, mais on doit pouvoir arriver à 20 ou 25 % de conserve ce qui serait un bon résultat. En quantité on s’attend à une récolte abondante, peut-être un peu moindre que l’année dernière qui était très grosse. Mais elle sera surement d’une très bonne qualité avec de belles olives bien ridées et fermes. Restera à la vendre,ce qui ne sera pas sans difficultés surtout pour l’huile,  puisque nous avons moins de souci de commercialisation pour la conserve. »

La commercialisation, c’est précisément le problème de Serge Roux, président de la coopérative du Nyonsais qui recevra prés de 70 % des 1000 tonnes de production attendues cette année sur la zone AOC. «On ne gère pas de telles quantités de la même façon qu’un simple producteur. Nous devons aujourd’hui adopter de nouvelles techniques de sélection, plus efficaces et économiques. L’idée est d’amener chaque olive à l’endroit où elle doit aller. C’est-à-dire qu’une olive de qualité, assez grosse, de calibre au-delà de 16, devra aller automatiquement à l’olive de table, tandis que les autres iront au moulin à huile. Pour cela nous travaillons à la recherche de solutions par tri optique comparable à ce qui se fait déjà pour certains fruits. On y travaille cette année de façon à pouvoir le mettre en place dès l’année prochaine sur notre chaine de production. 

Invitation gourmande au pays de l’Olive 

En attendant la fête était belle le week-end dernier à Nyons, pour tous les amateurs de ce produit d’exception, qu’ils soient néophytes ou connaisseurs. Organisé par l’AFIDOL (Association Française Interprofessionnelle de l’Olive, le Monde de l’Olivier) et l’Institut du Monde de l’Olivier en partenariat avec le syndicat des producteurs et la ville de Nyons, le programme était riche et gourmand. Marché de produits oléicoles avec une vingtaine d’exposants, atelier de préparation et dégustation en primeur des olives piquées noires et fraiches, démonstrations culinaires animées par des chefs des Baronnies, ateliers créatifs de maquillages, bijoux, objets divers de décoration sur le thème de l’olivier, ou encore fabrication de baume de massage à partir d’huile d’olive de Nyons. En fin de matinée la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier tenait son traditionnel chapitre en présence du maire, vice président du conseil général Pierre Combes et celle amicale de Gilles Pelurson directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt en Rhône Alpes. Et pour clôturer la journée, un spectacle de chants occitans a capella était donné par le groupe Marombrini.

Alain Bosmans

Article paru dans « L’agriculture Drômoise » du 23 décembre 2010