Dans sa capitale historique, le tilleul est en fête, son marché en berne

Le tilleul, arbre emblématique des Baronnies

 La Journée « Tilleul en Baronnies », qui depuis 7 ans a pris le relais de la célèbre et traditionnelle « Foire au Tilleul », est aujourd’hui un événement festif qui conserve son importance économique.

Organisé par la maison des plantes et la municipalité en partenariat multiple, la manifestation a connu dimanche dernier 15 juillet un nouveau succès en attirant des milliers de visiteurs Son objectif est de redonner vie au patrimoine ancestrale qu’est le Tilleul dans sa capitale historique, mais aussi de favoriser le développement de la récolte de cette fleur odorante aux vertus multiples.

La foule des grands jours

L’événement festif aura attiré dimanche sous le soleil des Baronnies une foule très nombreuse de visiteurs et touristes autour d’un large programme d’animations proposées autour de la production locale de plantes aromatiques et médicinales et d’un salon du livre des plantes. Toute la journée la fête battit son plein. Randonnées et sorties botaniques, ateliers de plantes et de senteurs, expositions, jeux pour enfants, marché de produits du terroir, fanfare jazzique et bien sûr la traditionnelle cérémonie d’intronisation dela Confrériedes Chevaliers du Tilleul.

Marché aux Plantes aromatiques et Salon du livre des plantes ont attiré la foule des grands jours sur la place des Arcades.

Y furent ainsi solennellement intronisés « Chevalier du Tilleul »: Christian Bartheye grand maître de la confrérie des chevaliers de l’olivier par son homologue Laurent Haro de la confrérie du tilleul, Bruno Domenach directeur départemental du tourisme de la Drôme parrainés par Georges Mochot, Nicolas Varenne directeur de Radio Bleu Drôme Ardèche parrainée par le maire Jean Pierre Buix et Luc Ankri sous préfet de Nyons parrainé par le sénateur Jean Besson.

D’importantes personnalités étaient présentes à la cérémonie d'intronisation des chevaliers du tilleul (de gauche à droite) : Marie Hélène Cartagéna, Gilberte Brémond, Laurent Haro, Christian Bartheye, Nicolas Varenne, Jean Pierre Buix, Bruno Domenach, Luc Ankri, Jean Besson et Georges Mochot.

Une tonne de tilleul et pas un acheteur.

Mais le tilleul dans les Baronnies, pour être emblématique n’en conserve pas moins une importance économique comme en témoigne le fait que dimanche matin, dés la première heure, les producteurs-cueilleurs étaient venus nombreux apporter au traditionnel « Marché du Tilleul » leur récolte sous forme de bourrasses odorantes. Prés d’une tonne de tilleul étaient ainsi réunie sous les platanes de la place du Quinconce, un tonnage significatif annonciateur d’une récolte plus importante que les années précédentes. Malheureusement aucun acheteur ou négociant n’étaient au rendez-vous dimanche au Buis.

Les bourrasses de tilleul n’ont dimanche au Buis pas trouvé d’acheteurs.

Deux de leurs représentants Bernard Onil de « Alp’Erbo » venu de Manosque et Bernard Bec du Clos d’Aguzon expliquaient que la consommation de tilleul diminue d’année en année, que la concurrence internationale est forte, que les stocks des négociants restent importants, que le marché du tilleul se délite et que les cours sont en baisse (autour de 12 € le kilo). La pesée traditionnelle avec l’antique balance romaine n’eut donc pas lieu cette année et les producteurs-cueilleurs s’en retournèrent fort dépités avec leur chargement. Le maire Jean Pierre Buix dans son intervention tentait de leur redonner espoir en promettant que tout serait fait pour trouver de nouveaux débouchés à cette production, notamment en l’orientant vers une certification Bio destinée à l’industrie pharmaceutique.

 Alain Bosmans
Article partiellement paru dans le Dauphiné Libéré du 17 juillet 2012

UNE RADIO LOCALE DIFFUSE EN FM SUR BUIS LES BARONNIES

Stan et Cathy Gérardin dans le studio de la radio « Rétro-FM », chemin de Villecrozes au Buis;

Avec la reconnaissance et le soutien de nombreuses personnalités, la radio  « Rétro-FM » de Stan et Cathy Gérardin a obtenu du CSA une précieuse fréquence sur la bande FM. Depuis le 1er juillet la petite web-radio est ainsi devenue une vrai radio locale, ouvrant ses programmes à la vie locale et à ses acteurs.

Fondé par Stan Gérardin, natif de Buis les Baronnies, la radio « Rétro-FM » était jusqu’à présent une web-radio, diffusant depuis 3 ans, 24 heures sur 24 sur Internet à partir de Buis, un programme exclusivement consacré aux chansons françaises de 1900 à 1980.  La qualité et la spécificité de son programme lui a valu la reconnaissance de tous les amoureux de la chanson française et explique le succès de sa diffusion sur Internet (5 000 auditeurs/jours à travers la France aujourd’hui). Un succès qui a récemment amené le CSA à lui accorder une fréquence sur la bande FM . Depuis le 1er juillet, la radio « Rétro-FM » diffuse ses émissions sur Buis les Baronnies et les communes environnantes sur la fréquence 89,5, sans passer donc par Internet, à partir du studio et de l’émetteur installés au domicile de Stan et Cathy Gerardin, chemin de Villecrozes.

« Une obtention que nous devons aux importants soutiens que nous avons reçu », explique Stan Gérardin, « notamment de Michel Grégoire, Jean Pierre Buix et de l’ensemble des maires du canton ; sans oublier Guy Bontempelli qui a mobilisé derrière nous plusieurs grands noms de la scène française : Brigitte Bardot, Pierre Perret, Serge Lama, Charles Dumont, Françoise Hardi, Maxime Le Forestier, les épouses de Jean Ferra et de Léo Ferrré, et d’autres … »

Stan Gérardin aux manettes de sa radio "Rétro-FM"

Buis a donc dès maintenant sa propre radio sur la bande FM, qui se trouve être la seule radio locale FM du sud est de la Drôme (les plus proches se trouvant à Montélimar et dans la vallée du Rhôme). Tout en continuant d’émettre sur Internet, « Rétro-FM » diffuse donc maintenant, localement sur la bande FM, non seulement son programme traditionnel de chansons françaises, mais également, à raison de 2 à 4 heures par jour, des émissions d’information locale et de divertissement en donnant la parole aux acteurs de la vie buxoise (associations, collectivités locales, artistes, commerçants, etc.).

Il est déja prévu que le Tam-Tam des Baronnies participe bénévolement à l’élaboration de certaines émissions d’actualité, notamment en terme d’agenda des activités culturelles et associatives du canton. Réjouissez vous, braves gens, d’ici peu on pourra non seulement continuer à lire le « Tam-Tam des Baronnies » sur son ordinateur, sa tablette ou sur son dernier smartphone, mais également on l’entendra retentir et frapper chez soi à partir de son vieux poste de radio… On n’arrête pas le progrès, surtout s’il est « rétro » …

Alain BOSMANS

– « Rétro-FM » sur Internet : http://www.retrofm.fr/

– « Rétro-FM » sur la bande FM : 89, 5

 

Un abricot aux couleurs des Baronnies

Dans les vergers des Baronnies, les fruits gorgés de soleil annoncent une récolte exceptionnelle...

 Une centaine de producteurs vivent de l’abricot dans les Baronnies. La moitié d’entre eux, fédérés au sein du Syndicat de Valorisation de l’Abricot des Baronnies s’engagent dans une démarche d’identification du terroir et de qualité entre le bio et le conventionnel.

Mis en sommeil dans les années 90, le syndicat de valorisation de l’abricot des Baronnies retrouve ces jours-ci une seconde jeunesse. Alors que la récolte qui débute s’annonce excellente dans les Baronnies, son président Jean Marc Philibert (également producteur et maire de St Sauveur Gouvernet), présentait samedi 23 juin sous les frondaisons du jardin de l’hôtel de ville de Buis les Baronnies la démarche poursuivie depuis 2 ans par une cinquantaine d’arboriculteurs locaux pour promouvoir un terroir et un savoir faire spécifique à la production d’abricot dans les Baronnies drômoises. Devant un parterre de producteurs, expéditeurs, commerciaux, journalistes et élus (parmi lesquels le maire de la commune Jean Pierre Buix, le vice président du conseil régional chargé de l’agriculture Michel Grégoire et la conseillère générale Marie Claire Cartagéna), Jean Marc Philibert en expliquait la nature : « Notre premier objectif est de mettre sur le marché des abricots haut de gamme dont la provenance est clairement identifiée « Baronnies » avec une image liée à la lavande, au tilleul, à l’olive… » Pour se faire l’année dernière le syndicat a mis en place 100 000 plateaux en cartons portant les mentions « Baronnies » et « Drôme Provençale ».

Le président du syndicat de valorisation de l’abricot des Baronnies Jean Marc Philibert entouré des membres du bureau présentait au Buis les nouveaux emballages qui seront cet été sur le marché.

Une troisième voie

Ensuite l’idée fut de trouver une troisième voie de production entre le bio et le conventionnel. Une marque baptisée « Baronnies plus nature » a été déposée par le syndicat avec un cahier des charges très strict. Sept variétés ont été retenues dans la sélection (Orangered, Bergarouge, Orangé de Provence, Bergeron pour les principales), présentant un calibre minimum, un code couleur déterminé, une durée de stockage maîtrisée et des conditions de cultures spécifiques. « On traite quand même, précise Jean Marc Philibert, mais on choisit des produits moins agressifs et on ne répète pas le traitement avec le même produit. D’autre part pour éviter les traitements trop prés des récoltes, nous utilisons un anneau de glue au pied des arbres. Enfin nous prenons l’engagement de ne plus traiter du tout après le 1er mai et chaque producteur effectue avant la récolte une analyse de ses abricots attestant de l’absence de résidu de traitement dans le fruit. » Afin de garantir à l’acheteur le respect de cette démarche, de nouveaux emballages ont été créés avec les mentions « Baronnies plus nature » et « fruits sans traitement de conservation ». L’année dernière le bilan de cette première campagne test portant sur une centaine de tonnes avait été modeste mais encourageant, Souhaitant poursuivre la démarche cette année, 300 000 plateaux « Baronnies » en carton et en bois (de 5 kg et 9 kg) ont été commandés pour la saison, dont 50 000 pour la marque « Baronnies plus nature ».

Une marque et des plateaux bien identifiés.

« L’important maintenant est de faire connaître l’existence de ce produit et de cette démarche en multipliant les actions médiatiques », poursuit le président du syndicat. « Nous souhaitons travailler en partenariat étroit avec les expéditeurs locaux et déjà plusieurs metteurs en marché se sont engagés (Amoros à Cavaillon, JC Bernard à Nyons, SARL Clariana à faucon, Sica Le Venaisin à Carpentras, Rodacoop à St Rambert d’Albon). Une démarche innovante, citoyenne et respectueuse de l’environnement qui reçoit le soutien de plusieurs partenaires institutionnels. A commencer par la chambre d’agriculture de la Drôme avec l’intervention du technicien Benoit Chauvin Buthaud, mais aussi du pays « Une autre Provence » dans le cadre du plan LEADER, de l’état avec le plan de revitalisation des Baronnies ainsi que des caisses locales du Crédit Agricole et de Groupama. Du conseil régional enfin pour lequel Michel Grégoire confirmait la préparation d’un PIDA abricot (programme intégré de développement agricole) qui doit voir le jour avant la fin de l’année et qui s’appuiera dans les Baronnies sur le syndicat de valorisation.

Gérard et Yohan Truphémus ont adopté depuis 2 ans une gestion précise de leurs vergers.

Valoriser un terroir de qualité

Arboriculteurs à Eygaliers, Gérard Truphémus et son fils Yohan expliquent pourquoi ils se sont engagés dans la démarche d’un abricot « Baronnies plus nature ».

Couvrant une vingtaine d’hectares juchés sur les hauteurs d’Eygaliers au dessus de Buis les Baronnies, l’exploitation arboricole de Gérard et Annie Truphémus est devenue l’EARL « Les fruits de la passion » en octobre 2011 à la suite de l’installation du fils ainé Yohan. La production principale est l’abricot avec 10 hectares et 150 tonnes de production en moyenne par an. Elle est complétée par des vergers d’olives (1,5 ha), pêches (2 ha), poires (1 ha), pommes (1 ha), cerises (0,5 ha) et 4 ha de terre labourable servant à renouveler les vergers. Les abricots sont commercialisés à raison de 10 % en vente directe, 10 % en vente sous marque « Petits producteurs », 30 % sur le MIN de Cavaillon (Marché d’Intérêt National) et 50 % à des expéditeurs et grossistes qui viennent charger à l’exploitation.

Yohan Truphémus et ses abricots orangered.

« La récolte d’abricots qui débute ces jours ci et qui s’étalera jusqu’à la fin août pour les variétés les plus tardives promet d’être exceptionnellement bonne, annonce Gérard Truphémus. « Les conditions météo ont été depuis 3 mois particulièrement favorables dans les Baronnies : nuits fraiches, hydrométrie matinale importante, pluies aux bons moments et en bonne quantité ont provoqué une bonne pollinisation… 2012 devrait donc être une excellente année abricot dans les Baronnie, poursuit Yohan, à condition cependant que l’on puisse vendre notre production dans de bonnes conditions… »

Et c’est précisément pour cette raison, afin de mieux valoriser une production issue d’un terroir d’exception, que les Truphémus se sont engagés depuis 2 ans dans cette démarche d’identification et de segmentation avec le syndicat. « L’année dernière 50 % de notre production d’abricot a répondu au cahier des charges de la marque « Baronnies plus nature » indiquant que le produit était « Sans résidu ». Les résultats en termes d’augmentation du prix de vente n’ont pas été à la hauteur de ce que l’on pouvait en attendre… Le nouveau produit ne s’est guère vendu plus cher que le produit standard … Mais c’est un peu normal. C’était la première année et il faut du temps pour faire connaitre la démarche. Mais nous y croyons et cette année ce sera la totalité de notre récolte qui répondra à ces critères, espérant bien que la valorisation d’un terroir de qualité finira par être de mieux en mieux comprise par les expéditeurs et qu’ils joueront le jeu en majorant les cours…

Alain Bosmans
Article publié dans « l’Agriculture Drômoise » du 28 juin 2012.

Les Ephélides ont 25 ans, un camping pas comme les autres

Christine et Bernard Puech ont fêté le 25ème anniversaire des Ephélides en compagnie de très nombreux amis.

Pour fêter le 25ème anniversaire des « Ephélides », Christine et Bernard Puech avaient invité samedi dernier 16 juin une centaine de personnes, amis, clients, partenaires et élus, à une soirée de rencontres et, sans doute, de découverte pour beaucoup. Au programme, pendant une heure en fin d’après midi, les invités purent assister dans la carrière du camping, à une spectaculaire séance de dressage à pied d’un pur sang espagnol de toute beauté, par la très séduisante cavalière et fille de la maison Julie Puech. Puis après un fort agréable apéritif dinatoire le chanteur Michel Avallon accompagnée d’une accordéoniste virtuose donnait un concert de chansons françaises.

Bernard et sa fille Julie Puech partagent la même passion pour le cheval.

 Une soirée qui permit de faire savoir, à ceux qui l’ignoraient encore, que, décidément, le camping des Ephélides n’est pas un camping comme les autres. Situé à l’extrémité du chemin des Tuves, en pleine nature sur un superbe parc de 2 hectares plantés de cerisiers en bords d’Ouvèze, le camping trois étoiles de Buis les Baronnies offre, du 5 mai au 15 septembre, 39 emplacements de 120 à 200 m2 chacun, soit entre le double et le triple de la surface prévue dans la plupart des autres campings.

de larges emplacements sans barrières...

11 chalets/mobile-home parfaitement équipés (dont 2 avec accès handicapés) sont également ouverts à la location, du 1er avril au 14 octobre, dans une ambiance « village » où le respect de l’autre et la qualité des échanges priment.

Un site remarquable au pied de St Trophime dont la statue veille sur la piscine ...

 « Notre qualité de vie, nous désirons la partager avec nos clients en leur offrant espace, calme et convivialité, en organisant régulièrement des repas partagés, des concerts … », explique Bernard Puech. « Chez nous on ne trouvera pas une ambiance « club » avec prise en charge et multiples prestations… Nous ne pouvons offrir que notre disponibilité et le plaisir d’aider à découvrir notre région… ».

Une démarche libertaire et écolo pour un tourisme alternatif

Il faut dire aussi que Bernard et Christine, ex-éducateur et enseignant, avec leur fille Julie étudiante en biologie, sont des passionnés, soucieux de leur environnement, proche de leurs clients et partageant avec eux leurs multiples passions ; notamment celle du cheval, de la calligraphie, des voyages et de la musique.

Le barbecue est évidemment solaire ...

Ajoutons à cela que le camping des Ephélides est adhérent à « Via Natura », une association qui vit le jour voila 6 ans, dont Bernard est président depuis 8 mois, et qui met en réseau des petits campings partageant la même vision alternative du tourisme. « Les 10 campings français du réseau s’engagent dans une démarche militante de mise en valeur du patrimoine environnemental et naturel qui les entoure » précise Bernard. « Il s’agit notamment de mettre l’Homme au centre des valeurs et de respecter la Nature, d’offrir un site naturel préservé, d’aider à comprendre et interpréter le milieu environnant… Nous promouvons un tourisme équitable avec les partenaires locaux, un tourisme durable avec le tri des déchets et une consommation raisonnée des ressources eau, électricité, déplacement.  Enfin nous apportons un soutien aux associations et manifestations en faveur de l’environnement.

Une roulotte logée en pleine nature pour un séjour de calme, luxe et volupté ...

C’est ainsi que dans une démarche écologique, les Ephélides se sont équipé de panneaux et de barbecues solaires. Des actions ont été également menées en faveur de la biodiversité en liaison avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Enfin les Ephélides se sont engagés depuis 3 ans dans une opération de « Compensation Carbone » qui consiste à prendre en charge à chaque saison la compensation des émissions de CO² pour le trajet domicile – camping de toutes les familles séjournant une semaine ou plus sur le camping. Cette compensation permet le financement et le suivi par des membres du réseau « Via Natura » de plantations de palétuviers (gros consommateurs de  CO²) et d’autres essences au Bénin.

Alain Bosmans
Article paru (en partie) dans le Dauphiné Libéré du 21 juin 2012

Les Ephélides : Un camping décidément pas comme les autres ...

Coordonnés : Christine et Bernard Puech – Quartier Tuves – 26170 Buis-les-Baronnies – Tél : +33 (0)4 75 28 10 15 – E-mail : ephelides@wanadoo.fr – site Internet : http://www.ephelides.com/

Les résultats du 2ème tour des élections législatives dans les Baronnies

Hervé Mariton, ici en vélo dans la cour de l'Elisée, est réélu pour un quatrième mandat
Le résultat du 2ème tour de l'élection légistative du 17 juin dans la 3ème circonscription de la Drôme (document le DL)

 LES RESULTATS DETAILLES DES CANTONS DE BUIS, SEDERON, REMUZAT  ET NYONS

résultats du canton de Buis les Baronnies (document Le DL)

ATTENTION : Le tableau ci dessous, publié ce matin dans le Dauphiné Libéré est erroné en ce qui concerne la commune de Buis les Baronnies. Il faut lire : Incrits 1764,  votants 1147, exprimés 1120, Hervé Mariton 524 (46,79 %) et Hervé Rasclard 596 ( 53,21 %). Les chiffres des autres communes sont exacts à l’exception évidemment des totaux du canton.

Les électeurs de Buis les Baronnies se sont sensiblement plus mobilisé dimanche pour le second tour des élections législatives qu’ils ne l’avaient fait 8 jours plus tôt au premier tour. La participation passe ainsi de 1106 (62,70 %) à 1147 (65,02%). A l’inverse de ce qui s’était passé le 10 juin, c’est le candidat PS Hervé Rasclard qui, au Buis, arrive en tête avec 596 voix (53,21 %), le député sortant Hervé Mariton ne totalisant que 524 voix (46,79 %).

Une avance qu’il convient cependant de relativiser si on la compare à celle qu’avait enregistrée le PS à Buis cinq ans plus tôt. En 2007 Michel Grégoire recueillait au 2ème tour 62,50 % des suffrages exprimés contre 37,50 % pour le même Hervé Mariton… Pour expliquer cette baisse, certain parle d’un « Effet Parc » qui aurait nuit à Hervé Ralsclard et favorisé Hervé Mariton. Ce dernier, adversaire obstiné du projet de PNR des Baronnies Provençales, aurait, de ce fait, reçu le soutien des opposants au parc de tous bords … Difficile à dire … Ce qui est clair, c’est que la réélection d’Hervé Mariton est un coup dur pour les partisans du  Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales !

Alain BOSMANS

résultats ddans les cantons de Séderon et Rémuzat (document Le DL)
résltats dans le canton de Nyons (document Le DL)

Les résultats du 1er tour des élections législatives dans les Baronnies

Les résultats dans la Drôme (document "Le Monde")

LES RESULTATS DETAILLES DES CANTONS DE BUIS, SEDERON, REMUZAT  ET NYONS

Participation en baisse à Buis où Mariton progresse

Participation en forte baisse pour ce premier tour des législatives au Buis. Celle-ci s’établit en effet à 63 % le 10 juin alors qu’elle était de 85 % le 22 mai pour le premier tour des présidentielles. L’analyse politique du scrutin montre que malgré cette baisse de la participation, le député Hervé Mariton est le seul à améliorer le score réalisé par le candidat de son parti au premier tout de la présidentielle (363 pour Mariton le 10 juin contre 353 pour Sarkozy  le 22 mai).
Pour les socialistes au contraire, Hervé Rasclard ne réunit sous son nom à Buis que 336 voix alors que Hollande en totalisait 369. Le phénomène est encore plus marqué au Front de Gauche qui passe de 214 voix sur Mélenchon à 129 sur Corinne Morel-Darleux et au Front National qui passe de 254 pour Marine Lepen à 159 sur Laure Pellier. Les verts font jeu égal à une voix prés (56 contre 57).

Malgré cette belle progression et le fait qu’il arrive largement en tête du premier tour sur l’ensemble de la circonscription, la partie n’est pas encore gagnée pour Hervé Mariton. Dimanche prochain pour l’emporter il devra compter sur le bon report des voix du Front National sur son nom et (ou) espérer que les électeurs écologistes et frontistes de gauche aillent à la pêche.

Alain BOSMANS

THÉÂTRE : Lieu d’illusion et… illusion d’un lieu !

Le Théâtre "Les 2 M", au rond point de Maupas, commune de Puyméras, à l'intersection des routes de Vaison, Buis et Nyons. un théâtre à la campagne ... Un rêve devenu réalité pendant 2 ans et 4 mois ...

Faute de moyens et de « repreneurs », le théâtre des 2 M, créé en février 2010 par Maurice et Muriel Jaroslav a fermé ses portes et éteint ses lumières jeudi dernier 31 mai 2012 au soir… Serge Pauthe, qui avait initié une pétition pour tenter d’éviter cette fermeture, a écrit  ce texte que le Tam-Tam publie aujourd’hui « In Mémorium ».

Si la construction d’un théâtre moderne avec scène appareillée, salle garnie de fauteuils ultra-chics, hall d’accueil du public comportant un bar-restaurant et caisses en plexiglas bleuté, s’avère impossible à construire à cause des budgets limités… Eh bien, offrez-nous une église ou la plus minuscule des chapelles romanes qui ne servent plus aux prières, une usine inoccupée, une grange, un place de village, un grenier et, soyez-en sûr, nous en ferons un théâtre. Car ce qui crée la magie d’un soir de représentation, c’est le talent des interprètes, bien sûr, mais aussi la passion partagée, la rencontre opportune, la convivialité et le plaisir de découvrir des humains ailleurs que dans les embouteillages parisiens ou à la caisse des supers supermarchés bétonnés à l’entrée de nos villes provençales.

Muriel accueillant les spectateurs devant les affiches des quelques 200 spectacles qui se sont succèdés aux 2 M en 28 mois ...

Laissez-moi vous narrer à présent l’apparition de ce petit théâtre des 2M dans ma vie trépidante.

Un jour d’hiver 2010, en allant le plus rapidement possible de Valréas à Buis-lesBaronnies, je dus ralentir au carrefour de la route de Vaison pour prendre la direction de Buis. J’aperçus alors un imperceptible changement dans le panorama habituel. Oh ! Peu de choses en vérité ! Pas un gratte-ciel venu à l’improviste d’une ville champignon, ni un autre Ventoux à escalader pour atteindre Faucon ! Non! Simplement un mot inscrit en lettres énormes au fronton d’une grande maison à gauche de la route. Et ce mot, prolixe et pacifique, presque provocateur, dressé sur ces terres agricoles soumises à la viticulture et à l’arboriculture, ce mot-fanion de culture : THÉÂTRE, était comme un palmier à l’horizon de la lande désertique. Bien sûr, il y a des cinémas, des salles des fêtes à 30 kms à la ronde mais pas de Théâtre. Et moi, toujours pressé, je me suis arrêté pour connaître les heureux bienfaiteurs. Une telle initiative ne pouvait être saluée seulement du revers de la main.

Le dimanche 27 mai 2012, Muriel montait une dernière fois sur la scène des 2 M avec Brigitte, José,Pascal et Richard pour nous faire rire encore une fois avec la pièce de Roland Topor "L'hiver sous la table" mise en scène par Bernard Jancou.

Je m’approche et un grand chien noir aux yeux de loup accourt pour me lécher la main. Surgit un Géant bonhomme, le tout nouveau directeur et le maître du gros toutou qui me fait aussitôt visiter son théâtre. C’était Maurice, et Muriel vint le rejoindre peu de temps après. J’avais devant moi ce couple souriant que je ne connaissais pas. Que voulez-vous ? On a parfois l’impression de vivre de part et d’autre d’une banquise. Eux à Vaison, moi au Buis. Ils ouvrent leur théâtre. La glace est rompue. Désormais, il n’y a qu’une seule passion qui nous réunit et je ferai plusieurs escales très agréables dans leur petit théâtre. Ce qu’ils ont fait tous les deux, cet acte d’amour et de partage, ces 200 spectacles programmés, ces 8.000 spectateurs rassemblés, tous ces artistes professionnels, troupes de théâtre amateur, chanteurs, choristes, musiciens, doivent nous inciter à leur dire un grand merci. Maurice nous a quitté. Muriel a voulu perpétuer ce rêve, entretenir la flamme. Mais l’on sait que le feu ne peut rien sans combustible. L’argent, dit-on, est le nerf de la guerre. Et pour bien d’autres choses… Tous deux ne vivaient pas de leurs rentes mais des recettes qui s’avérèrent insuffisantes pour générer la flamme. Ce théâtre, telle une vigie délicate, placée à l’embranchement des routes de Buis, Nyons et Vaison, ne disparaitra jamais de notre mémoire. Mais il faut que se rassemblent toutes les énergies pour que fructifie cette volonté d’ouvrir de tels espaces culturels.

Serge Pauthe,
Auteur et comédien.
Fondateur du Théâtre-école de la Lance et des Baronnies.

Muriel sur scène dimanche 27 mai 2012 pour l'avant dernier spectacle présenté au "2 M"

ALERTE! Un petit théâtre va fermer…
ALERTE! Un petit théâtre va fermer !
Déracinez un théâtre et c’est une ombre qui apparait !

Voici ce que j’écrivais en-tête de la pétition, qui a recueilli 500 signatures, pour soutenir l’âme de ce lieu, notre amie Muriel, et faire tout ce qui était possible pour que ce théâtre ne disparaisse pas. Et que surtout, dans cet espace rural, soit maintenu un lieu de fraternité et d’échange culturel.

Que soient remerciés tous les signataires. Par leur geste amical, ils ont témoigné leur attachement à l’essor d’une culture vivante dans ce lieu où professionnels et amateurs se produisaient devant un nombreux public.

Mais hélas ! « Le petit Dauphin est malade, le petit Dauphin va mourir » écrivait Alphonse Daudet. Le Théâtre des 2M ferme ses portes ce Jeudi 31 Mai au soir.

Serge Pauthe

Monsieur le préfet, vous n’avez pas le droit !

Forte mobilisation des habitants de la vallée de la haute Ouvèze autour de leurs élus pour que la soixantaine d’élèves des 6 communes concernées puissent effectuer leur prochaine rentrée scolaire dans une école neuve et fonctionnelle.

 Les élus et les parents d’élèves des communes de la Haute Ouvèze sont en colère. Le préfet de la Drôme Pierre André Durand a une fois de plus refusé, sans explication, de débloquer une dotation d’état indispensable pour terminer la construction de la nouvelle école de St Auban sur Ouvèze. Ils sont en colère et ils l’ont fait savoir en manifestant bruyamment jeudi dernier 24 mai 2012 !

Répondant à l’appel lancé par Gérard Coupon, maire de Montauban sur Ouvèze et président du syndicat de gestion (SIVOS) de l’école intercommunale de St Auban sur l’Ouvèze, et les 6 maires de la vallée de la Haute Ouvèze dont les enfants utilisent cette école, une centaine de parents d’élèves, une quinzaine de maires, trois conseillers généraux et un attaché parlementaire ont manifesté jeudi en fin d’après midi devant le nouveau groupe scolaire dont la construction est une fois de plus retardée faute de financement suffisant de l’Etat.

Le plan de financement de la nouvelle école bouclé en 2009 d’un montant total de 1 440 000 € (subventionné à plus de 60 % par le conseil général) et dont les travaux commencèrent en 2010, prévoyait 2 dotations d’équipement de territoires ruraux (DETR) d’un montant unitaire de 112 500 €. Or si la première dotation fut versée normalement, la seconde est en souffrance depuis 2 ans, sans explication de la préfecture. De ce fait les travaux de la nouvelle école, qui doit remplacer l’école actuelle située dans des locaux vétustes datant du 19ème siècle, sont bloqués depuis un an. Les élus et parents d’élèves sont bien décidés à ne plus accepter de nouveau retard dans le versement de cette indispensable dotation d’état, jugeant indispensable de pouvoir ouvrir la nouvelle école à la prochaine rentrée scolaire.

Gérad Coupon, maire de Montauban sur l'Ouvèze et président du SIVOS, a publiquement dénoncé l'évidente mauvaise volonté du Préfet dans la conduite de ce dossier.

Après avoir rencontré l’après midi même le sous préfet de Nyons Luc Ankri, qui déclarait ne pas pouvoir prendre lui-même de décision dans cette affaire, Gérard Coupon et le maire de St Auban Véronique Chauvet exprimèrent en public la colère et la consternation des habitants de la vallée devant l’incompréhensible blocage de ce dossier par la préfecture de Valence. Déclarant notamment avec force : « Monsieur le préfet, il s’agit de nos enfants, vous n’avez pas le droit de retarder encore ce projet, la première dotation a été versée, refuser de verser la seconde est un abus de pouvoir ».

S’exprimant au nom du député Hervé Mariton, son attaché parlementaire jugeait lui aussi incompréhensible et inacceptable la position du préfet Pierre André Durand. Hervé Rasclard, premier vice président du conseil général laissait entendre quant à lui que, « le comportement du préfet pourrait bien être un inacceptable acte de rétorsion a l’encontre des élus des Baronnies qui auraient manqué de docilité lors de l’examen l’année dernière des projets de découpage territorial. Ce qui serait scandaleux ! ».

Alain Bosmans
Article paru (en partie) dans les pages régionales du Dauphiné Libéré du 26 mai 2012

Importante manifestation de parents d'élèves et élus jeudi 24 mai devant la nouvelle école de St Auban sur l'Ouvèze.

BUIS LES BARONNIES : MAGNIFIQUE SUCCES DE LA FÊTE DE LA BIERE ET DES JUMELAGES

Enrico Macias a bien raison : « Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors… » Et les trois jours de fête de la bière et de jeux européens « Inter-Villages » organisés au Buis en ce week-end de l’Ascension sous les auspices du double jumelage de Buis avec les communes de Gomadingen en Allemagne et celle de Waimes en Belgique, en donnèrent une formidable démonstration.

Jeudi soir, les officiels lancent les festivités: de gauche à droite: Sophie Brunet, Georges Mochot et Eléonore Will, présidents des comités de jumelage buxois, Albrecht Luther et Isabelle Fortamps présidents des comités de jumelage à Gomadingen et Waimes, Klemens Betz, Jean Pierre Buix, Albert Mathonet respectivement maires des communes de Gomadingen, Buis les Baronnies et Waimes, Michel Grégoire et Marie Claire Cartagéna

Préparée au Buis depuis plus d’un an par la mairie et les comités de jumelage de la commune avec Gomadingen et Waimes, la fête des jumelages a débuté jeudi soir 17 mai, jour de l’Ascension, dans la salle des fêtes de la Palun, par une très joyeuse réception des deux importantes délégations belge et allemande, arrivées en car en fin d’après midi.

Quelques 250 couverts ont été servis jeudi soir dans la salle des Fêtes

Au total quelques 250 personnes (82 français, 74 belges et 92 allemands) ont partagé dans une très chaleureuse ambiance un premier repas gastronomique. Les jeunes danseuses de l’école de danse « Tendance » de Christine Orso présentaient sur scène un charmant spectacle, tandis que des jeux, quizz et animations diverses ponctuaient la soirée.

le maire de Gomadingen Klemens Betz et celui de Buis Jean Pierre Buix pendant la parade des fanfares.

Une météo peu provençale pour commencer

 Vendredi matin, c’est sous une pluie fine mais persistante qu’une cinquantaine de randonneurs belges et allemands, accompagnés des amis de « Randouvèze », partirent à la découverte du « Tour du St Julien » et du circuit du « Chevalet ». C’est aussi sous la pluie que l’exposition internationale d’artistes (peintures, sculptures et mosaïques) commença à se tenir dans les jardins de l’hôtel de ville. Devant le désastre qu’annonçait cette exposition de peinture à l’eau, les artistes se mettaient à l’abri de la salle du foyer J.J. Coupon.

Le groupe folklorique buxois des "Parpaioum" a dansé dans les rues du village sur la musique de la Banda Musicale Valentinoise.

 Une inoubliable fête de la bière au pays du vin

En fin d’après midi, sous un soleil provençal revenu, la première soirée de fête de la bière jamais organisée dans les Baronnies, fut lancée par un formidable défilé folklorique et musical qui traversa les ruelles du village dans une ambiance carnavalesque. En tête les 3 maires précédaient la Banda Musicale Valentinoise et le groupe folklorique buxois des « Parpaioum ». La fanfare allemande qui suivait aux accents martiaux et à la rigoureuse discipline, contrastait avec l’étonnant big band belge qui fermait la marche en faisant follement danser leurs compatriotes du groupe « Les Mineux d’Aredje ».

Un super Big Band Belge dans les rues de Buis

La fête de la bière proprement dite se déroula jusqu’à 3 heures du matin dans la salle des fêtes de La Palun (météo oblige). Elle fut animée par les fanfares de Waimes, de Gomadingen et l’atelier musical de « Notes en Bulle ». La bière quant à elle, bière allemande, bière belge, mais aussi bière française avec la brasserie artisanale de Nyons « La Grihète », coula à flot toute la soirée dans des gosiers uniformément européens.

Chaude ambiance sur la place aux herbes

Des jeux inter-villages endiablés

Trois équipes de 15 joueurs chacune: L’équipe buxoise était en bleu. Les allemands en blanc les belges en rouge. Les trois équipes ont formé pour la photo le drapeau tricolore.

Les festivités se poursuivaient samedi avec la tenue toute la journée sur la place des arcades d’un marché de produits régionaux et artisanaux. Une conférence internationale sur le thème du développement durable était donnée dans la salle du cinéma. Les « Jeux Euro-Trio » se déroulèrent dans l’après midi sur la digue sud dans une très joyeuse ambiance et devant un public nombreux.

l’équipe buxoise se classera en seconde position devant l’équipe allemande aprés le craché de noyau gagné par Klemens Betssur Jean Pierre Buix

Après 4 heures de joutes endiablées qui demandaient aux 3 équipes villageoises de 15 joueurs chacune, autant d’adresse que de force (jeu de la corde à tirer, de la buche à scier, de la brouette, du parcours synchronisée à ski, de la course des garçons de café, …), les équipes allemandes et françaises se retrouvaient premières ex aequo devant la Belgique.

Des jeux Intervillages qui demandaient autant de force que d’adresse.

Pour les départager, les deux maires durent s’affronter au jeu du cracher de noyaux … Et, contre toute attente, c’est celui de Gomadingen qui l’emportait, offrant la victoire à l’équipe allemande.

Les pompom girls d’Isabelle Bontempelli ont encouragé les équipes des trois villages

Après la remise des médailles à chacun, la seconde soirée de la fête de la bière se déroulait cette fois-ci en plein air sur la place du Quinconce. Plusieurs centaines de personnes des 3 communes y étaient réunies autour de tables et de futs de bière servie à la pression. Les uns partagèrent de joyeux instants d’une convivialité internationale aux accents de la fanfare de Waimes, les autres suivirent avec passion et sur grand écran, le match de l’équipe du Bayern de Munich en finale de coupe d’Europe de foot. Ceux là se consolèrent bien vite du résultat en absorbant moult chopes de bière bavaroise …

Plus de 300 personnes des 3 communes étaient réunis samedi soir sur la place du Quinconce pour une dernière fête de la bière

Coups de chapeau pour un pari gagné

Le jumelage en fête dans les rues de Buis

Organiser une fête de la bière au fin fond des Baronnies ; réunir pendant 3 jours, 3 villages, 3 cultures, 3 drapeaux autour d’un programme commun ; fêter l’Europe des peuples, des cultures et des villages au nom d’une même gémellité… Tout ceci constituait un drôle de défi. Succès sur toute la ligne et pari gagné pour les organisateurs auxquels il convient de tirer aujourd’hui un sacré coup de chapeau et d’adresser de vifs remerciements : Au maire Jean Pierre Buix qui y mis toute son énergie, à Sophie Brunet qui coordonna pendant des mois depuis la mairie l’ensemble de la manifestation, aux présidents des 2 comités de jumelage buxois Georges Mochot et Eléonore Will et au président de l’Office de Tourisme du pays de Buis Eric Fraipont qui auront tous pu compter sur le formidable travail réalisé par les employés de la mairie et la mobilisation des très nombreux bénévoles des 2 comités.

Les belges du groupe « Les Mineux d’Aredje » et leur drôle de fanfare jazzique furent les champions pour l'ambiance et la bonne humeur.

Alain BOSMANS
Articles et photos partiellement paruS dans le Dauphiné Libéré des 19, 20 et 21 mai.

Les résultats du 2ème tour des présidentielles dans les Baronnies

Pour le second tour des élections présidentielles, les buxois se sont déplacés de nouveau en nombre dimanche 6 mai. Plus de la moitié des inscrits avaient accompli leur devoir électoral avant midi et le nombre de votants dans la commune, déjà important au premier tour, augmente légèrement passant de 1485 à 1492 (84,6% de taux de participation). Cette augmentation entre les 2 tours est un peu plus nette au niveau du canton dont le taux de participation passe de 71,44 % à 72,38%. A noter aussi l’augmentation sensible du nombre de bulletin blancs ou nuls qui passe pour la commune de Buis de 32 à 82 et pour le canton de 68 à 247.

L’analyse politique du scrutin permet de voir que la gauche renforce ses positions aussi bien dans la commune que dans le canton. En effet François Hollande obtient 103 voix de plus au Buis et 221 voix de plus sur le canton par rapport au total des voix de gauche qui s’étaient portées au premier tour sur Hollande, Joly, Mélenchon, Arthaud et Poutou (Bayrou ayant recueilli le 22 avril 119 voix au Buis et 330 voix sur le canton).

Alain BOSMANS

L'analyse des résultats dans la Drôme (document "Le Monde")

LES RESULTATS DETAILLES DES CANTONS DE BUIS, SEDERON, NYONS, REMUZAT, VAISON, ET VALREAS LE 6 MAI 2012

La Drôme et les cantons de Buis et Séderon (document Dauphiné Libéré)
Le dépouillement dimanche 6 mai à Buis
Les cantons de Nyons et Remuzat (document Dauphiné Libéré)
Les cantons de Vaison et Valréas (document Dauphjiné Libéré)
Jean Pierre Buix, maire du Buis, proclame les résultats du 2ème tour de l'élection présidentielle dans sa commune.