VINSOBRES, LE PARTI D’EN RIRE !

Le village de Vinsobres a été choisi pour organiser, en juillet 2013, la rencontre nationale des villages aux noms burlesques, fête exceptionnelle et unique en son genre.

Les maires et représentants de 13 communes sont venus à Vinsobres préparer la prochaine rencontre. Au premier rang, on reconnait Louison Flouret (présidente de l’association « Vinsobres, qui l’eût crû ! »), Serge Cornud (maire de Vinsobres), Patrick Lasseube (président du groupement des communes aux noms burlesques) et Roger Gleize (président du comité des vignerons de Vinsobres).

Réunir la truculence des mots et la succulence des produits, se servir du nom évocateur d’un village qui prête à sourire pour faire parler de soi, utiliser l’art de l’autodérision pour promouvoir sans complexe la découverte de produits régionaux, tel est le programme du « Groupement national des communes aux noms burlesques, pittoresques ou chantants » dont la 11ème rencontre annuelle se déroulera les 6 et 7 juillet prochain à Vinsobres.

Le groupement des communes aux noms burlesques a vu le jour en 2003 lorsque le maire Patrick Lasseube de la commune de Saint-Lys en pays toulousain (dont un des hameaux signifie « mange-oignon » en occitan) eut l’idée géniale d’inviter toutes les communes de France ayant un nom qui prêtaient à sourire, à la traditionnelle fête champêtre du hameau en question. Ce fût là le départ d’une épopée qui, regroupant à peine 9 communes en 2003, en compte aujourd’hui plus d’une quarantaine. Depuis, des liens d’amitiés se sont tissés entre ces communes qui, chaque année début juillet, sont accueillis par l’une d’entre elles pour un rassemblement haut en couleur. Le village désigné rivalise alors d’ingéniosité pour recevoir dans la bonne humeur de très nombreux visiteurs et créer un événement national très prisé des médias. Après Saint-Lys en 2003, ce fût le tour de Beaufou en 2004, Cocumont en 2005, Arnac la Poste en 2006, Clochemerle en 2007, Vatan en 2008, Bouzillé en 2009, Cassaniouze en 2010, Corps Nuds en 2011, Andouillé en 2012. Et en 2013 ce sera Vinsobres, seule commune du Sud-est de la France, représentant la Provence au sein du groupement. Vinsobres en 2013 ! Qui l’eût crû ?

Vinsobres ! Qui l’eût crû ?

Le maire de Vinsobres Serge Cornud (ça ne s’invente pas !) dont la mairie est située rue Gironde (ça ne s’invente pas non plus) explique : « C’est au salon de l’agriculture en février 2006 que tout a commencé. La cave coopérative « La Vinsobraise » a été contactée par un groupe de jeunes gens d’Arnac-la-Poste qui, ayant beaucoup apprécié le nom de notre village et, semble-t-il, encore plus son vin, a demandé si la commune voulait bien rejoindre le groupement national des communes aux noms burlesques. Nous y avons adhéré en 2007 et depuis, chaque année, Vinsobres envoi une délégation pour participer aux rencontres annuelles ou notre stand connait un vif succès. La très forte sollicitation des autres villages nous a ensuite amené à nous porter candidat pour recevoir en 2013 la 11ème rencontre annuelle du groupement ». En somme, Vinsobres y a crû !

Le maire de Vinsobres Serge Cornud

Profiter de son nom pour se faire un nom !

En accueillant les 6 et 7 juillet prochain la 11ème Rencontre des communes aux noms burlesques, pittoresques ou chantants, le village compte bien en effet profiter de son nom pour valoriser les multiples richesses de son terroir. A commencer par la qualité de ses vins, reconnus « Crus des côtes du Rhône » depuis 2006. Mais aussi de ses olives et huiles en AOC depuis 1994, de sa truffe noire, de ses champs de lavande et lavandin ou encore de ses vergers d’abricotiers « Orangé de Provence ».

Le président du groupement des communes aux noms burlesques Patrick Lasseube.

« La fête annuelle des communes aux noms burlesques est un grand moment de partage, d’échange et de bonne humeur » soulignait le président fondateur du groupement Patrick Lasseube lors de la conférence de presse tenue samedi dernier à Vinsobres où une quarantaine de représentants des communes du groupement étaient venus de toute la France pour préparer le prochain rassemblement. « Notre mission est de promouvoir le rire, la gastronomie, la convivialité, la découverte de nos produits régionaux authentiques, autant d’ingrédients qui favorisent les échanges humains, les liaisons directes entre producteurs et consommateurs… »

En2012, une nombreuse délégation vinsobraise a joyeusement participé aux journées de rencontre à Andouillé

Une fête gourmande des terroirs de France

Cette manifestation unique en son genre s’inscrit dans la tradition des fêtes populaires agricoles. Venant de toute la France, chaque village se déplace en délégation et pendant deux jours, le village d’accueil se transforme en un grand marché de terroir où chaque commune dispose d’un stand pour promouvoir ses produits et son identité. En parallèle du marché, de nombreuses animations gratuites ponctuent la manifestation attirant une foule nombreuse : défilé des délégations, visites guidées, défi des maires, expositions, randonnées, démonstrations de métiers, jeux pour enfants, …

Des représentants de 13 communes (sur les 27 qui enverront des délégations en juillet) étaient présents le week-end du 16 et 17 février à Vinsobres pour préparer la prochaine rencontre.

A Vinsobres les 6 et 7 juillet prochain, 27 communes du groupement seront représentées et entre 500 et 600 personnes des différentes délégations seront accueillis, la plupart chez l’habitant. 15 000 visiteurs sont attendus sur les deux jours et une équipe d’environ 200 bénévoles est mobilisée. 3500 à 4 000 repas seront servis avec des produits typiques de la région arrosés du nectar des dieux local. De très nombreux médias régionaux et nationaux sont appelés à relayer l’événement qui constituera un temps fort de communication pour la renommée du village, de ses productions agricoles et de son image touristique.

le maire de la commune Serge Cornud (avec le micro), le président du groupement des communes aux noms burlesques Patrick Lasseube (à droite), la présidente de l’association « Vinsobres, qui l’eût crû ! » Lison Flouret et le président du comité des vignerons de Vinsobres Roger Gleize ont présenté le programme des journées du 3 et 7 juillet.

La préparation bat son plein !

Pour organiser la manifestation une association « Vinsobres, qui l’eût crû ! » a vu le jour en mai 2010. Présidée par la conseillère municipale Lison Flouret, elle compte aujourd’hui environ 70 adhérents et plus d’une centaine de bénévoles impliqués. Afin de mener à bien son action, 13 commissions de travail thématiques ouvertes à tous ont été mises en place (hébergement, animations, restauration, finances, sécurité, logistique, vins, …). Doté d’un budget de 144 000 euros, l’association peut compter sur le total soutien de la municipalité, de l’office de tourisme, du conseil général et de la chambre d’agriculture de la Drôme, ainsi que de nombreux partenaires locaux. L’association « Vinsobres, qui l’eût crû ! » a également noué un partenariat très fort avec le Comité des vignerons de Vinsobres qui travaille main dans la main pour le succès de cette manifestation festive unique, où le vin, le cru de Vinsobres, tiendra une place prépondérante.

La Cuvée spéciale « Vinsobres, qui l’eût cru !En tant que hôtes de cette 11ème rencontre des communes aux noms burlesques, pittoresques ou chantants, les vignerons de Vinsobres se sont montrés créatifs et originaux pour présenter leur savoir-faire aux 15 000 visiteurs issus de la France entière attendus durant le week-end du 6 et 7 juillet 2013. Une cuvée spéciale « Vinsobres, qui l’eût cru ! » a été créée pour l’occasion. Douze domaines ou caves ont répondu favorablement à ce beau projet ambitieux et fédérateur.
Pour Pascal Monier, Directeur de la cave coopérative la Vinsobraise et responsable de la commission vin « Cette bouteille résume toute la symbolique de la grande fête qui se prépare. Cet assemblage sera l’expression de différents terroirs de la commune de Vinsobres ainsi que différents coups de mains de vinificateurs. »
Le millésime de la cuvée est un 2011, superbe millésime sur le fruit avec des tanins soyeux. Près de 2 000 bouteilles sont produites et seront servies lors des différents repas durant les deux jours de la fête. Les visiteurs retrouveront ce délicieux « Vinsobres » aux différentes buvettes du marché des terroirs.
Les Domaines ou Caves ayant gracieusement participés à l’élaboration de cette cuvée sont : Domaine Chaume-Arnaud, Domaine Jaume, Domaine de Deurre, Domaine le Mirabeau, Domaine Autrand, Domaine Peysson, Château de Rouanne, Domaine du Moulin, Cave La Vinsobraise, Domaine la Bataille des Anges, Domaine l’Ancienne Ecole, Domaine la Péquelette.

Alain Bosmans
Article paru dans l’Agriculture Drômoise du jeudi 21 février 2013

La GRATIFERIA fait un tabac au Buis

A Buis les Baronnies dimanche, le Mille Club n’a pas désempli à l’occasion de la première Gratiféria buxoise.

Il y a dans le remarquable succès de la « Gratiféria » ou « Marché Gratuit » qui s’est tenue dimanche à Buis les Baronnies, un indiscutable signe des temps !

 Plusieurs centaines de personnes ont, d’une manière ou d’une autre, participé dimanche 3 février,  toute la journée dans la salle du foyer J.J. Coupon, à cette première « Gratiféria » buxoise, à ce premier marché 100 % gratuit dans lequel chacun donne ce qu’il a de superflu et prend ce dont il a besoin sans aucun échange d’argent. Le principe est simple : « Donnez ce qui vous plait – Prenez ce dont vous avez besoin ».

L’idée répond à une nouvelle tendance anti-conso qui vise à se débarrasser de possessions matérielles devenues inutiles, afin qu’elles circulent et profitent à d’autres. Il s’agit aussi de donner sans rien attendre en retour, pour que plaisir d’offrir ne rime pas avec consommation. La Gratiféria est aussi un lieu de rencontres collectives autour d’un concept gentiment subversif qui brise les dogmes de la société de consommation et séduit les adeptes de la décroissance.

 

 Son but premier est la promotion de la gratuité (ou de la circulation des biens dans un cadre non-marchand). En ce sens, organiser une Gratiféria est un acte militant en soi. Chacun peut se servir sans se soucier des questions financières. Il est clair que pour les personnes et familles en difficulté, l’organisation d’une Gratiféria est une aubaine. Mais ils ne sont pas les seules à être séduit par le concept. A Buis les Baronnies dimanche dernier, une large palette de la population, toutes classes sociales confondues, a pu profiter de ce système alternatif.

Gilles Pascal (à gauche) et la joyeuse équipe du Comité culturel et festif de Reilhanette sont les initiateurs des marchés gratuits dans la région.

« Le succès de notre initiative dépasse de loin nos attentes » confie Gilles Pascal l’initiateur du projet avec son équipe du Comité culturel et festif de Reilhanette. « Le nombreux public buxois venu dimanche nous rencontrer a prouvé qu’il y a aujourd’hui dans nos régions une vraie demande de gratuité… Et nous comptons bien essaimer prochainement des petites Gratiférias dans plusieurs villages de la région…. » Des demandes se sont d’ailleurs déjà exprimées à Mollans sur Ouvèze, Montbrun les Bains, Simiane, St Jean de Sault et même sur Avignon …

  Nées en Argentine en 2010, les Gratiférias se sont développées dans plusieurs pays voisins d’Amérique latine, ont grandi aux Etats Unis et au Canada et ont débarqué l’année dernière sur le vieux continent. Dans la région, le Comité culturel et festif de Reilhanette fut le premier à s’emparer de l’idée et une première Gratiféria organisée le 2 décembre dernier à Reilhanette devait connaître un succès immédiat.

Le 2 décembre 2012, une première Gratiféria était organisée avec succès dans le village de Reilhanette.

C’est que ces marchés gratuits sont faciles à mettre en œuvre. Ils sont annoncés à l’avance sur Facebook, par e-mail ou avec quelques affiches. Il suffit alors de trouver un lieu public, d’avoir l’accord de la commune et de faire respecter certaines règles de conduites : Ventes et échanges y sont absolument prohibés. Tout doit être gratuit ! Les objets doivent être en bon état et être repris le soir s’ils n’ont pas trouvé preneur. Et bien sûr un minimum de civilité est requis (ne pas venir par exemple en camionnette pour tout embarquer à la première heure…). Aux objets qui se trouvent habituellement sur un marché d’occasion, tels que vêtements, livres, jouets, meubles, vaisselles, appareils électroniques, légumes du potager, etc., peuvent venir s’ajouter des biens immatériels : propositions de services, d’offre de savoir, de cours, d’aide ponctuelle. Piquenique partagé et animations diverses sont habituellement au programme de la journée.

Pour en savoir plus : Gilles Pascal, 06 60 49 42 51 – http://www. fedetcc.orgwww.facebook.com/gilles.pascal2

 Alain BOSMANS
Article partiellement paru dans le Dauphiné Libéré du 7 février 2013

Inquiétudes sur l’avenir des permanences médicales de nuit en milieu rural isolé

Jean Pierre Buix et Claude Derail lors de la conférence de presse tenue en mairie de Buis le 11 janvier 2013

Dans le cadre d’une réorganisation nationale de la PDSA (Permanence Des Soins Ambulatoire, c’est-à-dire l’organisation territoriale des soins médicaux aux heures de fermeture des cabinets libéraux), l’Agence Régionale de la Santé Rhône-Alpes (ARS R-A) a décidé de supprimer les permanences « en nuit profonde » (de 00h00 à 08h00) dans les 7 secteurs ruraux drômois qui en bénéficiaient encore. A savoir: La Chapelle en Vercors, le Haut Diois, Saillans, Bourdeaux, La Motte Chalancon, Séderon et Buis les Baronnies. Cette suppression, qui n’a pas d’autre objectif qu’économique, entrera en vigueur à compter du 31 mai 2013 et suscite déjà de très nombreuses inquiétudes chez les élus et responsables de santé de ces territoires.

Des solutions de substitutions irréalistes

Dans une conférence de presse donnée vendredi dernier 11 janvier à l’hôtel de ville de Buis avec le maire Jean Pierre Buix, le docteur Claude Derail, médecin généraliste installé au Buis depuis 36 ans, conseiller ordinal, président de la CME de l’hôpital local et membre du comité directeur du syndicat des médecins généralistes de la Drôme « MG-26 », souligne le risque que cette mesure ferait courir au corps médical de ces zones.« Les astreintes de nuit, de week-end et jours fériés que les médecins ruraux organisent entre eux, à la satisfaction de tous, sont indemnisées par la CPAM depuis mars 2002. Il est évident que la suppression de ces indemnités de permanence mettra en difficultés les médecins déjà installés par une perte importante de revenus et ira à l’encontre des mesures visant à inciter l’installation de jeunes médecins en milieu rural », explique le praticien.

« D’autre part, pour pallier la disparition de cette PDSA, il est prévu la mise en place des 3 moyens de substitution suivants : l’augmentation des plages horaires de régulation (le samedi matin seulement), la création d’un corps de « médecins mobiles sur de vastes territoires » (dont on ne sait pas encore comment ils seront recrutés et rémunérés ni sur quelle étendue de territoire ils devront intervenir), la création d’un corps de « médecins correspondants SAMU » (dont on ne sait pas encore, là non plus, comment ils seront recrutés et rémunérés, les médecins déjà installés n’étant pas volontaires, dans leur grande majorité).

Des conséquences lourdes pour les administrés

Et le docteur Derail d’ajouter : Etant donné la lourdeur et les lenteurs de l’administration d’un coté, l’ampleur de la tache à accomplir de l’autre, il parait irréaliste de penser que la nouvelle organisation des permanences de nuit profonde en milieu rural isolé pourra être mise en place avant le 31 mai prochain…Les conséquences pour les administrés peuvent être très lourdes… De plus, il n’est absolument pas démontré que cette nouvelle organisation fera faire des économies à la sécurité sociale, bien au contraire… »

En attendant, l’inquiétude est vive dans les zones rurales les plus isolées de la Drôme et notamment dans le Séderonnais où le docteur Christian Beaume fait, depuis quelques temps, circuler une pétition pour s’opposer à ce projet.

Quand les élus s’en mèlent…

Dans une lettre adressée à Madame Marisol TOURAINE, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé en date du 9 janvier 2013, les Sénateurs Jean Besson et Pierre Bernard Reymond, la députée Karine Berger, les conseillers régionaux  Michel Grégoire et Christine Nivou, les conseillers généraux Hervé Rasclard, Gérard Szostak et Gérard Tenous, s’inquiètent eux aussi des conséquences de ces nouveaux aménagements:

« Il nous semblerait pour le moins paradoxal, Madame la Ministre, que cette nouvelle organisation amène moins de service et moins de sécurité dans les zones les plus reculées et que cette même nouvelle organisation augmente les coûts pour les prises en charge nocturne. Sur ce dernier point, il est important de souligner que les médecins libéraux du territoire sont volontaires pour continuer à assumer cette permanence des soins en nuit profonde. Par ailleurs, nous vous informons que l’ensemble des conseils municipaux du territoire ont pris la décision de délibérer sur une motion qui vous sera transmise dans les semaines qui viennent.  Nous vous serions particulièrement reconnaissants, Madame la Ministre, de bien vouloir porter une attention particulière sur ces décisions annoncées des Agences Régionales de Santé qui nous semblent à la fois inadaptées et surtout contradictoires avec les principes que vous avez édicté et auxquels nous adhérons avec conviction pour le devenir des habitants de nos territoires… »

Le maire de Buis Jean Pierre Buix de son coté s’est saisi du dossier et souhaite organiser une mobilisation importante de tous les acteurs concernés. « Plutôt que de se battre chacun dans son coin, il faut que les élus et les professionnels de santé des différents secteurs ruraux du département concernés par cette mesure se réunissent pour organiser des actions de protestation et faire triompher le bon sens… »

ATTENTION : Il est rappelé qu’en tout état de cause, et quelque soit l’issu de la réorganisation de ces permanences, c’est toujours le 15 qu’il faut appeler pour obtenir des soins médicaux en dehors des heures d’ouverture des cabinets libéraux.

Alain Bosmans
Article partiellement paru dans le Dauphiné Libéré du 16 janvier 2013

BUXOIS, BUXOISES : CE QUI VOUS ATTEND EN 2013 !

Trois événements majeurs se dérouleront au Buis en 2013 : La visite de son altesse le Prince Albert de Monaco – l’ouverture de la Via Ferrata du St Julien – la pièce d’Ariane Mouchkine « 1789 » interprétée par le nouveau « Théâtre des habitants ». Et voila pourquoi il ne faudra  les manquer sous aucun prétexte !

La visite de son Altesse le Prince Albert de Monaco.

SAS le Prince Albert de Monaco

Le Prince Albert de Monaco effectuera les 17 et 18 mai prochain une visite officielle dans la Drôme dans le cadre de ses anciennes possessions françaises. Après Montélimar et Chabeuil, il sera au Buis le 17 avant d’assister aux fêtes médiévales de Crest le 18. Un accueil particulièrement chaleureux attend le Prince à Buis les Baronnies où seront célébrés les liens historiques séculaires qui existent entre la commune et la principauté et auxquels les buxois sont fort attachés.

la digue nord le long de l’Ouvèze porte le nom de « Promenade des Princes de Monaco »

C’est en 1643 que la localité fut donnée par Louis XIII, roi de France au Prince de Monaco, Honoré de Grimaldi. Buis restera lié au Grimaldi pendant un siècle et demie, jusqu’à la révolution en 1789, mais les armoiries de la principauté resteront longtemps visibles au-dessus des portes de la cité. Aujourd’hui encore la digue nord le long de l’Ouvèze porte le nom de « Promenade des Princes de Monaco » et ceux-ci conservent toujours le titre de « Baron de Buis ».

Le maire Jean Pierre Buix et le Prince Albert de Monaco se sont déjà rencontré aux championnats du monde d’athlétisme d’Helsinki en Aout 2005.

De son coté la principauté a toujours souhaité maintenir des liens privilégiés avec ses anciennes dépendances. C’est ainsi que pour le 700ème anniversaire de la famille Grimaldi en avril 2003, le prince Reynier avait invité la mairie de Buis aux festivités monégasques. Deux adjoints au maire s’y étaient rendus et le groupe vocal « Cant’Ouvèze » avait participé aux cérémonies religieuses. En août 2005, Jean Pierre Buix s’étant rendu  à Helsinki aux championnats du monde d’athlétisme, le maire de Buis avait eu l’occasion de sympathiser avec le prince Albert en partageant leur passion commune pour l’athlétisme.

En juillet 2011, Buis était pavoisé aux couleurs du Rocher

En juillet 2011, à l’occasion du mariage princier de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et Mlle Charlène Wittstock, la mairie de Buis les Baronnies avait souhaité souligner ces liens historiques en pavoisant la bourgade aux couleurs rouges et blanches de la principauté monégaste. Des drapeaux et de nombreuses guirlandes ont été accrochés aux bâtiments publics et endroits stratégiques de la bourgade. Tant et si bien que lorsque, cette année, le maire de Buis faisait appel à la générosité du mécénat international pour soutenir l’hôpital local, le prince Albert fut le seul à y répondre positivement (bien que modestement…).

Une Via Ferrata pour l’été

La via Ferrata du St Julien permettra de parcourir la totalité des crêtes de la face nord

Le projet communal de mise en place d’une via Ferrata sur la face nord du St Julien va enfin voir le jour. Les travaux commenceront en début d’année et s’étaleront sur 5 mois afin de pouvoir être ouvert au public avant la prochaine saison estivale. la future via Ferrata du St Julien est l’aboutissement d’un projet communal qui aura rencontré pendant 5 ans de nombreuses difficultés. Notamment dans le domaine environnemental, la présence d’un fameux « petit choux » ne facilita pas les choses… Sa conception et le suivi des travaux ont été confiés à un spécialiste français des via Ferrata Lucas Meignan de la société Géolithe, en collaboration avec les guides de montagne locaux Joël Mailhet et Fred Moscatello.

La via Ferrata sera constitué de nombreux câbles, échelles, passerelles, tyroliennes et ponts de singes.

La via Ferrata du St Julien sera la plus longue et l’un des plus originale d’Europe. Elle permettra aux randonneurs de découvrir, en toute sécurité, un terrain réservé habituellement aux grimpeurs. Totalisant 1200 m de parcours, elle comportera cinq tronçons de difficultés différentes pouvant être parcouru indépendamment, chacun en une demi-journée. Le plus simple des tronçons sera dédié aux enfants et à l’initiation, le plus difficile aux grimpeurs expérimentés. Le parcours couvrira l’ensemble des arêtes de la face nord du rocher (sans empiéter sur les voies d’escalade de la face sud). Il suivra un itinéraire rocheux équipé de câbles, échelles, passerelles, tyroliennes et ponts de singes à caractère aériens et parfois acrobatiques.

La via Ferrata sera constituée de câbles, échelles, passerelles, tyroliennes et ponts de singes

Ouvert toute l’année, les conditions d’accès à la Via Ferrata ne sont pas encore connues. On sait cependant qu’il sera possible (et le plus souvent conseillé) d’être encadré par des guides locaux professionnels qui proposeront également à la location l’équipement nécessaire (casque, harnais, baudrier, mousquetons, …). Un projet spectaculaire qui dès le mois de juin prochain positionnera un peu plus la commune de Buis comme pôle de sports de pleine nature au cœur des Baronnies Provençales.

Les « habitants » vont rejouer « 1789 »

« 1789 », une pièce mytique d’Ariane Mouchkine créée en 1970 par le Théâtre du Soleil.

Conduit par le comédien, metteur en scène Serge Pauthe, un nouveau « Théâtre d’habitants » a vu le jour en octobre dernier au Buis avec le projet de rejouer la célèbre pièce d’Ariane Mouchkine « 1789 ». Le projet totalement gratuit et désinteressé, soutenu par la commune, a déjà séduit une trentaine de comédiens, chanteurs, figurants, costumiers, tous amateurs, qui se sont lancés avec enthousiasme dans cette nouvelle aventure.

Autour de Serge Pauthe les habitants-comédiens se sont mis au travail pour faire revivre les scènes immortelles de la Révolution Française.

Il s’agit de monter une fresque lyrique, historique, poétique qui racontera les origines de la Révolution Française et le déroulement de cette année fondatrice 1789. La prise de la Bastille, le serment du jeu de paume, la nuit du 4 août, …, y seront évoqués en scène courtes, au milieu de spectateurs, à partir de différentes tréteaux. Car la pièce d’Ariane Mouchkine ne se contente pas de montrer la Révolution à partir du combat mené par quelques uns de ses acteurs (Louis XVI, Necker, La Fayette, Mirabeau, Danton, …). Mais aussi d’évoquer cette histoire telle que le peuple l’a faite et l’a vécue, avec ses joies, ses souffrances, ses espoirs et ses rêves. Un théâtre, cher à Serge Pauthe, qui donne à voir notre passé en nous parlant d’aujourd’hui. Le spectacle sera donné les 13 juillet et 5 août dans les jardins de la Mairie.

Alain BOSMANS
Le 1er janvier 2013

DANIELE AUMAGE, UNE INFIRMIERE DE L’HUMANITAIRE

Danièle Aumage, aujourd’hui cadre de santé à l’hôpital local de Buis.

Avant de venir s’installer dans les Baronnies, Danièle Aumage, aujourd’hui cadre de santé à l’hôpital de Buis, a mené pendant 15 ans, une vie d’aventures et de don de soi dans de multiples missions humanitaires à travers le monde. Rencontre.

Native de Suisse Romande, aussitôt terminées ses études d’infirmière à Lausanne, Danièle part à Anvers poursuivre une formation en médecine tropicale. Attirée par l’action humanitaire dans les zones de conflits, elle se porte volontaire et est envoyée en 1981 par le C.I.C.R (Comité International de la Croix Rouge) au Cambodge afin d’intervenir dans les camps de réfugiés des zones alors sous le joug des Khmers Rouges. Elle y rencontre en 1983 Jean-Baptiste Richardier et participe avec lui à la fondation de la célèbre ONG Handicap International (qui sera 15 ans plus tard co-lauréate du prix Nobel de la Paix).

Danièle Aumage au chevet de blessés cambodgiens en 1982 (photo Paris-Match issue d’un reportage réalisé par ce journal sur les camps de réfugiés cambodgiens à la frontière vietnamienne).

Jusqu’en 1985 Danièle sera responsable de la mise en place d’ateliers de fabrication de prothèses et de la formation de techniciens orthoprothésistes cambodgiens. « Une fabrication de prothèse très artisanale à base de bambou, cuir et plâtre, explique-t-elle, « mais qui permettra quand même de faire remarcher des milliers de handicapés  de tous âges victimes des innombrables mines anti personnelles disséminées dans toute la région du sud Est-Asiatique… »

Danièle Aumage en 1984 aux cotés de deux victimes de mines anti-personnel secourue par Handicap International au Cambodge.

15 ans sur tous les fronts 

En 1986, Danièle est envoyée au Pakistan pour travailler à l’hôpital de Peshawar. De retour en Europe, elle poursuit à Neufchâtel une formation en réanimation avant de repartir pour de nouvelles aventures au Liban où, pendant 2 ans au milieu d’une guerre qui déchire le pays, elle est chargée de différentes missions auprès des prisonniers de guerre et victimes civiles du conflit. A partir de 1990 elle travaille à Genève, toujours pour le CICR, au service de la logistique et de l’expédition du matériel médical sur les fronts de guerre et de catastrophe naturelle un peu partout dans le monde. Elle est ainsi appelée à effectuer ponctuellement à plusieurs reprises des missions au Moyen Orient, en Thaïlande, en Croatie, en Afghanistan, …

Danièle Aumage en mission pour le C.I.C.R au Cambodge.

En 1992, elle part de nouveau en mission en Erythrée dans la corne de l’Afrique. C’est là, au cours de combats à Arare que, prise par des tirs croisés de belligérants, elle est blessée par balle et rapatriée. Un incident qui l’incite à revenir travailler en Europe ; ce qu’elle finit par faire définitivement en 1994 après une dernière mission au Cambodge pour Handicap International (dont elle reste encore aujourd’hui membre du conseil d’administration suisse).

Danièle Aumage et l’équipe soignante d’un dispensaire de la Croix Rouge au Cambodge.

Une seconde vie dans les Baronnies 

Venue plusieurs fois en vacances dans les Baronnies pendant ces années d’itinérance, elle y rencontre Paul Aumage qu’elle épouse en 1996 et lui donne une fille Anaïs. Depuis Danielle travaille à l’hôpital local, comme infirmière d’abord, puis comme cadre de santé après une formation à Marseille. Un métier sans doute différent de celui qu’elle exerçait quand elle travaillait dans l’humanitaire un peu partout dans le monde, explique-t-elle, mais qui correspond à une même démarche: « Ce qui m’importe c’est d’être au service des autres, que ce soit des handicapés khmers rouges ou des personnes âgées des Baronnies … Il n’y a pas de palmarès dans  le soulagement de la souffrance et l’expression de la solidarité ! ».

Alain Bosmans
Article partiellement paru dans le Dauphiné du 25 novembre 2012

Danièle Aumage

Rencontre avec Etienne Rivette, le pèlerin de « Randouvèze »

Etienne Rivette, sportif accompli et fervent catholique continue de pratiquer régulièrement la randonnée dans les Baronnies avec ses amis de « Randouvèze ».

Lors de la tenue de l’assemblée générale de « Randouvèze » le 19 octobre dernier, son président Francis Guerbette signalait l’exploit peu commun d’un adhérent de l’association. Etienne Rivette, se rendant l’été dernier en pèlerinage à St-Jacques-de-Compostelle (Espagne) et Fatima (Portugal) a parcouru, sac au dos, plus de 2200 km à pied.

Parti en solitaire de Buis le 5 juillet, Etienne Rivette a tout d’abord rejoint Arles pour emprunter le principal « Chemin de Compostelle » du sud de la France. Muni du carnet du pèlerin (La Créanciale), parcourant 20 à 40 km par jour, chargé d’un sac à dos de 10 kg et séjournant dans les gîtes d’étapes qui jalonnent le parcours, le marcheur buxois traversa St Gilles, Montpellier, St Guilhem, Toulouse, Auch, Pau et Oloron Ste Marie avant de rejoindre en Espagne le « Camino Frances » par le col du Somport, Burgos et Léon.

Marchant seul ou en compagnie de pèlerins de plus en plus nombreux à l’approche du but, Etienne Rivette atteignait le 6 septembre le sanctuaire de St Jacques où il obtenait « La Compostela » ou certificat de pèlerinage. Il avait parcouru quelques 1500 km en 60 jours de marche.

le sanctuaire de St Jacques-de-Compostelle atteint après 60 jours de marche.

Après être resté 6 jours à St Jacques, Etienne Rivette, conscient d’être porté par le mysticisme et la dimension religieuse de cette démarche autant que par la recherche de soi dans l’effort, décidait alors de poursuivre sa longue marche solitaire en entamant un second pèlerinage chrétien vers Fatima. Et c’est le 6 octobre, après avoir parcouru de nouveau 400 km à pied, qu’il atteignait le sanctuaire de Notre Dame de Fatima au centre du Portugal.

La basilique du sanctuaire de Fatima

L’étonnant parcours d’un randonneur « Routard »

Originaire de Normandie où il aura fait la plus grande partie de sa carrière professionnelle dans l’entreprise de transport routier de sa famille, Etienne Rivette confie avoir contracté le goût de la marche à pied à travers les nombreux voyages de « routard » qu’il aura entrepris tout au long de sa vie. Des voyages qui l’auront mené à la découverte de nombreuses régions de France et d’Europe, mais aussi d’Amérique latine et d’Asie et jusque dans le pacifique où il devait rencontrer Jacques Brel aux Marquises… Sportif accompli, amateur de VTT, pratiquant régulièrement la course à pied de fond et demie fond, (courses hors stade, trails et semi marathons), Etienne arrive en VTT pour la première fois à Buis en 1992 et éprouve le coup de foudre pour les Baronnies. Il y reviendra régulièrement tous les ans pour y pratiquer la randonnée et des travaux saisonniers (vendanges, récoltes d’abricots, olives, …) jusqu’en 2007 où il s’installe définitivement à Buis pour y attendre la retraite prise l’année dernière à 65 ans.

Etienne Rivette, devenu buxois en 2007. (photo JMG)

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage catholique, dont le but est d’atteindre le tombeau légendaire de l’apôtre Saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de la capitale de la Galice espagnole. Mis en place au début du IXe siècle, le pèlerinage de Compostelle devient, à partir du XIe siècle, l’un des trois grands pèlerinages de la Chrétienté médiévale (avec ceux de Jérusalem et de Rome).

 

Les chemins de Compostelle

 Un chemin de Compostelle est bien identifié en Espagne, « le Camino Francés ». En France, des chemins de Saint-Jacques (4 principaux au départ de Paris, Vézelay, Le Puy et Arles) ont été tracés par la Fédération française de randonnée pédestre à partir du début des années 1970. Ils ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l’Europe et attirent chaque année un nombre croissant de pèlerins en provenance des 4 coins du monde. Près de 100 000 pèlerins ont demandé à recevoir la « Compostela » en 1999 et près de 200 000 en 2004. Le pèlerinage est également devenu une randonnée célèbre, où les marcheurs croisent les amateurs d’art roman.

 Les coquilles Saint-Jacques

 Les pèlerins en route vers St Jacques-de-Compostelle avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu’ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d’où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe qu’à l’issue du voyage c’était un homme nouveau qui rentrait au pays. Elle est toujours l’un des attributs reconnaissables du pèlerin.

La coquille Saint-Jacques, symbole du pélerinage de compostelle jalonne les chemins qui y mènent…

Le pèlerinage de Fatima

 En 1947, quelques 80 ans après Lourdes, Fatima au centre du Portugal, est devenu un lieu de pèlerinage catholique très populaire. Il a pour origine, comme à Lourdes, les apparitions de la Sainte Vierge à 3 enfants. Ces apparitions ont donné naissance au sanctuaire de Notre-Dame de Fátima et à la construction d’une immense basilique.

Le pèlerinage de Fatima se déroule tous les 13 de chaque mois, et plus particulièrement le 13 mai, anniversaire de la première apparition, et le 13 octobre, anniversaire du phénomène solaire de la dernière apparition en 1917. La ferveur populaire y est considérable et chaque année le 13 mai la vierge de Fatima attire des centaines de milliers de pèlerins. Les grandes processions au flambeau, qui se font de nuit, sont très impressionnantes.

Alain Bosmans
Article partiellement paru dans le Daupjiné Libéré du samedi 20 octobre 2012.

27 jours pour construire une maison « Tous ensemble »

La nouvelle maison de la famille Chastan, construite en 4 semaines grâce à une magnifique chaine de solidarité.

BUIS LES BARONNIES
Pari gagné ! Grace à la formidable générosité de nombreux buxois et habitants de la région, le défi que l’animateur de l’émission de télé réalité solidaire de TF1 « Tous ensemble » Marc Emmanuel avait lancé le 19 septembre dernier a été relevé sans coup férir.

Les Chastan accompagné de Marc Emmanuel découvre avec émerveillement l’intérieur de leur nouvelle demeure.

Il n’aura fallu que 27 jours pour construire et équiper une maison complète de 90 m2 à partir d’une simple dalle en n’utilisant que des matériaux offerts, des compétences et une force de travail strictement bénévoles.

Prés de 200 bénévoles dans la salle des fêtes ont passé joyeusement la soirée du mardi 16 octobre à attendre la rencontre avec la famille Chastan.

Les bénéficiaires de cette magnifique chaine de solidarité, Sylvain et Vérina Chastan avec leurs deux filles Lilou (8 ans) et Lina (11 ans) avaient été tenus pendant un mois dans l’ignorance totale de l’évolution du projet. Mardi soir à la nuit tombée, ils furent invités par Marc Emmanuel à prendre possession de leur nouvelle demeure (d’une valeur estimée à plus de 250 000 €).  En même temps, dans la salle des fêtes buxoises, prés de 200 personnes, fournisseurs, artisans, travailleurs bénévoles attendaient la fin du tournage pour les aller les rejoindre.

Peu avant minuit les bénévoles se sont massés silencieusement devant la maison.

Vers minuit mardi soir, les moments d’intenses émotions de cette rencontre sur le parvis de la maison entre ceux qui l’avaient construite et la famille Chastan furent saisis par les caméras de la maison de production.

La rencontre a eu lieu sous les feux des caméras de TF1.

 L’émission est prévue d’être diffusée par TF1 devant des millions de téléspectateurs le samedi 10 novembre à 17h50. A Buis les Baronnies, une projection sur écran géant sera organisée par la mairie dans la salle du foyer J.J. Coupon.

Moments de joie devant la maison avec Marc Emmanuel, la famille Chastan et les bénévoles mélangés.

Alain BOSMANS (texte et photos)
Article paru dans le Dauphiné Libéré dui 17 octobre 2012.

Et le dernier jour, la porte arrive par les airs

La porte est livrée par les airs sur le chantier

Rien n’est trop beau pour fournir des images spectaculaires à TF1 … Le dernier jour de tournage, c’est par les airs et en hélicoptère que la porte d’entrée de la maison fut livrée sur le chantier sous les applaudissements des nombreux bénévoles.

Marc Emmanuel entouré de l’équipe de tournage et des deux pilotes de l’hélicoptère.

Mardi 16 octobre était le 27ème et dernier jour de travail sur le chantier de construction de la maison de Sylvain et Vérina Chastan dans le cade de l’émission de télé réalité de TF1 « Tous ensemble ». Toute la journée une fourmilière d’artisans et de bénévoles, mettaient la dernière main aux installations et réceptionnaient le mobilier afin de permettre le soir même la remise des clefs par l’animateur Marc Emmanuel aux heureux bénéficiaires de cette formidable chaine de solidarité.

Des images spectaculaires de Marc Emmanuel avec l'hélicoptère ont été tournées au moment du l'accrochage de la porte.

Une seule chose manquait encore : la porte d’entrée de la maison qui avait été livrée abimée en fin de semaine, et que l’entreprise fabricante avait du redimensionner en urgence. Pour la livrer de nouveau à temps, Marc Emmanuel décidait d’utiliser les grands moyens … Et c’est par les airs, à partir d’un hélicoptère venu de Valence-Chabeuil, que la fameuse porte d’entrée fut livrée sur le chantier sous les applaudissements des nombreux bénévoles.

La porte est réceptionnée par Marc Emmanuel et les bénévoles sous le feu des caméras.

 Ce qu’il ne faut pas dire, (ne le répètez pas !) c’est que la première porte était en parfait état et que c’est la même qui fut accrochée à l’hélicoptère sur l’aire de lavage de véhicules de La Palun à 500m de la maison … Enfin il faisait beau, les images seront superbes et cela ne retire rien à la belle solidarité qui se sera manifestée pendant 4 semaines à Buis les Baronnies …

Alain BOSMANS (texte et photos)
Cet article (à l’exception du dernier paragraphe) est paru dans le Dauphiné Libéré du 17 octobre 2012.

C'est grâce à la solidarité de nombreux artisans buxois que le défi de l'émission a pu être relevé (Ici les employés de l'entreprise "Ossaturbois" qui auront mis en place la charpente)

 

Distillateur d’eau-de-vie de père en fils

Pour certaines préparations, Gilbert Nicoleau continue à utiliser l’ancien alambic que les touristes viennent visiter dans son magasin de Buis.

A Buis les Baronnies, Gilbert et Chantal Nicoleau perpétuent l’ancestrale tradition des distillateurs d’eau de vie et des bouilleurs de cru.

Privilèges et réglementations

 La croyance populaire confond le distillateur d’eau de vie et le bouilleur de cru. On croit souvent que ce dernier est autorisé à distiller lui-même ses fruits à domicile. Il n’en est rien. Le bouilleur de cru, dont la réglementation n’a cessé d’évoluer depuis 1960, est celui qui, possédant ce privilège ancestrale, amène le marc ou les fruits qui serviront à fabriquer l’alcool chez le distillateur. C’est seulement celui-ci qui transforme cette matière première en un breuvage fort apprécié. Un métier qui n’a pas d’âge, dont l’exercice se raréfie mais qui est toujours d’actualité comme en témoigne Gilbert Nicoleau de la distillerie de Buis les Baronnies qui vient de moderniser son entreprise en acquérant un second et nouvel alambic de la dernière génération.

Gilbert Nicoleau vient d’acquérir à Bénivay un nouvel alambic de la dernière génération.

Tous bouilleurs de cru ?

« Pendant longtemps, seuls les bouilleurs de cru bénéficiant d’un privilège ancestral pouvaient venir faire fabriquer leur eau de vie à la distillerie. Ce privilège expirant à la fin de leur vie, leur nombre est aujourd’hui en diminution constante et ne concerne plus que des agriculteurs très âgés. Heureusement la législation a récemment évolué et aujourd’hui, cette faculté est ouverte à tous les particuliers ayant des arbres fruitiers dans leur jardin. Tout le monde en effet, à la simple condition d’être propriétaire ou locataire d’au moins un arbre fruitier et ou d’une vigne, est autorisé à faire distiller sa propre récolte dans un atelier public après avoir acquitté les taxes correspondantes » explique Gilbert. Depuis 2003, ces droits qui s’élèvent à 16,60 euros par litre d’alcool pur, ont été réduits de 50%, dans la limite de 1000 degrés d’alcool par campagne (20 litres à 50 °) soit 4,30 euros le litre à 45°. À cela, s’ajoute bien sûr la rémunération du distillateur (4,30 € par litre à la distillerie Nicoleau) qui prend en charge toutes les formalités administratives. Ces alcools ainsi obtenus sont cependant destinés à la seule consommation personnelle de l’apporteur de fruits qui n’est pas autorisé à les commercialiser.

 Une entreprise familiale

 Distillateur d’eau de vie est un métier que l’on se transmet de père en fils dans la famille Nicoleau depuis 3 générations. Le grand père Gaston Nicoleau ouvre en 1902 la première distillerie de Buis qui porte toujours son nom. A cette époque la réglementation en matière d’eaux de vie était extrêmement libérale. Les bouilleurs de cru étaient nombreux à distiller eux-mêmes leurs fruits et la distillerie de Buis ne travaillait que le raisin. Son fils Henri Nicoleau ouvre un premier magasin où sont commercialisés différentes eaux de vie et spiritueux (abricots, cerises et raisins Muscat) issus de la distillerie. Lorsque Gilbert et Chantal Nicoleau prennent la relève en 1985, ils diversifient encore un peu plus la gamme des fruits distillés (poires, prunes, coings, …), ouvrent une nouvelle distillerie/magasin au Buis, tout en exploitant la ferme arboricole de la maman de Gilbert à Bénivay-Ollon. Aujourd’hui « La Ferme d’Ollon » (qui est également un gîte pouvant accueillir 4 personnes à la semaine dans un décor bucolique de vergers et de vieilles pierres), produit sur une dizaine d’hectares des abricots (4 ha) des oliviers (4 ha) et divers fruits (cerises, poires, prunes, raisins, coings) qui sont à 80 % commercialisés et 20 % transformés en nectar, jus de fruits et eaux de vie. L’exploitation arboricole est conduite en culture biologique.

Pour ses distillations, Gilbert Nicoleau sélectionne les fruits de la meilleure qualité et au meilleur de leur maturité.

Une distillation artisanale

 Les fruits, sélectionnés de la meilleure qualité et au meilleur de leur maturité, sont dénoyautés, passés au fouloir et mis en fûts. La fermentation commence au bout de quelques jours. Ce sont les levures qui se trouvent sur la peau des fruits qui vont transformer leur sucre en éthanol. La fermentation, dite anaérobie (sans oxygène) dure quelques semaines (en fonction de la température et de la quantité de sucre et de levures) avant la distillation réalisée à l’aide d’un alambic.
Le principe consiste à chauffer (au feu de bois) le mélange de fruits fermentés qui va être mené à s’évaporer puis refroidit pour obtenir l’alcool. On obtient en sortie un alcool sortant à 65/70° voir plus, qui va ensuite être dilué avec de l’eau pour obtenir le degré désiré.

Distillation traditionnelle dans les années 50 par le père de Gilbert, Henri Nicoleau.

Aujourd’hui la distillerie Gilbert Nicoleau possède 2 alambics. L’un ancien et traditionnel dans le magasin de Buis, l’autre ultra moderne vient d’être installé dans « La Ferme d’Ollon » à Benivay permettant une distillation plus fine dans des conditions plus respectueuses de l’environnement.

Dans le magasin/distillerie du boulevard Gabriel Verdet à Buis, les client et visiteurs trouvent toute une gamme d’alcools, eaux de vie, apéritif, liqueurs de fruits et d’élixirs de thym aux fleurs sauvages, mais aussi des produits du terroir : cerises, abricots, tapenades, olives et huiles d’olives en AOP, etc

Gilbert et Chantal Nicoleau accueillent les visiteurs et nouveaux bouilleurs de cru dans leur magasin/distillerie de Buis.

 Pour en savoir plus : Distillerie Gilbert Nicoleau – Bd Gabriel Verdet – 26170 – Buis les Baronnies – tel 04 75 28 15 62 ou 06 60 29 83 58.

 Alain Bosmans (texte et photos)
Article paru  dans » l’Agriculture Drômoise » du 20 septembre 2012.

Ils ont 4 semaines pour construire « Tous ensemble » une maison

Devant le St Julien, Marc-Emmanuel, le très carismatique animateur de l'émission de TF1: "Tous Ensemble".

Le tournage d’un nouvel épisode du magazine télévisé hebdomadaire de solidarité « Tous ensemble », présentée par l’animateur Marc-Emmanuel Dufour et consacré aux buxois Sylvain et Vérina Chastan, a débuté mercredi 19 septembre à Buis les Baronnies. Il doit durer moins de 4 semaines sous les caméras de TF1.

Chaque semaine quelque part en France, dans le cadre de l’émission de TF1 diffusée tous les samedis à 17h50, Marc-Emmanuel vient à la rencontre d’une famille en difficulté et organise autour d’elle une véritable chaîne de solidarité afin de lui porter secours. Le présentateur joue le rôle du coach et fait le « collecteur de fonds » pour mener à bien son projet de bienfaisance. C’est la situation angoissante dans laquelle se trouve aujourd’hui le couple de buxois Sylvain et Vérina Chastan (voir ci-dessous l’histoire catastrophique de la construction de leur maison), qui a retenu l’attention des réalisateurs de l’émission.

La « marche des bénévoles » (maire en tête) ouvre traditionnellement le magazine hebdomadaire de solidarité

 Le premier rendez-vous de solidarité avait lieu hier matin autour de la simple dalle du chantier de construction de leur maison, située 499 avenue du général de Gaulle. De nombreux amis, membres de la famille, voisins, artisans locaux, fournisseurs de matériaux, étaient réunis autour de Marc-Emmanuel. Au total prés d’une centaine de personnes, tous bien décidées à travailler main dans la main pour débloquer la situation problématique et venir en aide à Sylvain et Vérina Chastan. Sans tarder les équipes de bénévoles et d’ouvriers des entreprises participantes se sont mis à l’ouvrage sous le feu des caméras et projecteurs de la société de production de Julien Courbet qui réalise l’émission pour TF1.

Sous le feu des caméras de TF1, Marc-Emmanuel conduit la « marche des bénévoles »

 L’objectif est de construire la maison en moins de 4 semaines en n’utilisant que des matériaux offerts, des compétences et une force de travail bénévoles. « Le défi est d’importance » confiait Marc-Emmanuel. « Nous avons rarement eu aussi peu de matériaux pour débuter la construction d’une maison à partir d’une simple dalle … Nous comptons sur la formidable générosité des Buxois et des habitants de toute la région … »

amis, membres de la famille, voisins, artisans locaux ont participé mercredi matin à la "Marche des Bénévoles"

 Sylvain et Vérina CHASTAN
Histoire d’un naufrage immobilier

La famille Chastan : Sylvain et Vérina avec leurs filles Lilou (8 ans) et Lina (10 ans) - Crédit photo TF1

 Sylvain Chastan travaille à Mollans sur Ouvèze dans l’entreprise « Nature Provence » tandis que son épouse Vérina est secrétaire à l’accueil de l’hôpital de Buis les Baronnies. Ils ont deux filles Lilou (8 ans) et Lina (11 ans) scolarisées à l’école élémentaire de Buis. Logés dans un appartement en location en centre ville, Sylvain et Vérina se lancent en 2009 dans la construction de leur futur foyer. Ils trouvent le terrain idéal proche de la zone artisanale de La Palun, et font appel à l’un de leurs amis pour trouver un entrepreneur. Le couple opte pour un projet de maison en bois que le constructeur leur propose et entament les démarches pour le crédit et les documents administratifs. Tout est signé en novembre 2009 et le chantier débute lentement. Tellement lentement qu’en mars 2010, seule la dalle est faite et le constructeur continue de leur réclamer de l’argent pour faire des commandes de matériaux. Confiant et pour faire avancer le chantier, le couple règle différentes factures, jusqu’au jour où ils apprennent que le pseudo entrepreneur n’a aucune autorisation pour construire des maisons et que sa société est en liquidation judiciaire. Aujourd’hui, ils ont payés plus de 80 000€ pour une dalle et n’ont plus les moyens de terminer le chantier. Contraints de rembourser chaque mois les traites des crédits bancaires engagés et de payer le loyer de leur appartement, ils sont pris à la gorge et la famille s’enfonce petit à petit dans un marasme moral et financier. « Tous ensemble », unis derrière l’animateur Marc-Emmanuel, la générosité des buxois devraient leur redonner le sourire.

Une soirée « Tous ensemble » pour la maison de Sylvain et Verina

Ce sont plusieurs centaines de personnes qui se mobilisent (ici mercredi soir dans la salle des fêtes de Buis) à l'appel de Marc-Emmanuel.

 Une soirée récréative est organisée dimanche soir 23 septembre à partir de 18h sur la place du Quinconce par la mairie et les bénévoles qui se sont engagés à relever le défi de construire et d’équiper en totalité et en moins d’un mois la maison de Sylvain et Vérina Chastan (voir notre article du 20 septembre). La soirée commencera par une cérémonie de la confrérie des chevaliers du tilleul qui introniseront dans leurs rangs le réalisateur de l’émission Vincent Françoise et le PDG Michel Kratz de l’entreprise Euro Mac 2, principal contributeur du projet buxois. La chanteuse Farah Rigal auteur compositeur interprète d’origine marocaine, présentatrice vedette de l’émission enfantine « La Mini Chaine » chantera gratuitement avec ses musiciens et l’atelier de danse Country « Dynamite Bang » de Valréas, auquel Verina participe, effectuera des démonstrations dans une ambiance très western. Toute la soirée, des gâteaux, friandises, restauration et buvette, approvisionnés par les bénévoles, seront en vente au profit du projet. L’objectif est de collecter le maximum des fonds destinés à l’achat de matériaux et à mobiliser les bonnes volontés pour terminer la construction de la maison.

Pour participer à la chaine de solidarité: contactez William ou Gab (conducteurs du chantier) au 07 61 58 48 43 et 07 61 34 18 24 où se rendre sur le chantier ouvert tous les jours (week-end compris) de 08h à 20h.

Alain Bosmans (Texte et photos)
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 20 septembre 2012

PARFUM DE JAZZ 2012 : Demandez le programme !

Alain Brunet, trompettiste de talent, président fondateur du festival

 Dans les coulisses les équipes s’échauffent, les musiciens font briller leurs instruments, les bénévoles collent les affiches et distribuent des tracts, tous sont fin prêts pour cette 14ème édition. 60 musiciens parmi les plus talentueux du moment attendent avec impatience ces deux semaines de musique, de rencontres, de partages, forcément intenses au pays des senteurs.

Philippe Khoury (piano) et Frédérique Brun (vocal) du « Vocal in Vienne » seront en concert à l’abbaye de Bouchet le 23 août

Cette année encore, « Parfum de Jazz » se déroulera en deux temps. Une première semaine de sept concerts dans les Baronnies, qui restent le cœur du festival, suivie d’une seconde semaine de six nouveaux concerts dans le Tricastin. Du dimanche 12 août au samedi 25 août, le nouveau « Parfum de Jazz » s’annonce festif et généreux. Demandez le programme !

Le programme du PARFUM DE JAZZ 2012

+ Dimanche 12 août à 19h St Ferréol-Trente-Pas : « Parfum de jazz all stars », concert gratuit en faveur de la lutte contre la mucoviscidose.

+ Lundi 13 août Buis les Baronnies, jardins du cinéma : 1ère soirée « Michel Petrucciani » avec à 20h : Philippe Petrucciani quartet et à 22h projection du film « Michel Petrucciani » de Michael Radford.

+ Mardi 14 août Buis les Baronnies, jardins du cinéma : 2ème soirée « Michel Petrucciani » avec à 20h : Flavio Boltro Quintet et à 22h projection du film « Michel Petrucciani » de Michael Radford.

+ Mercredi 15 août à 21h Montbrun les Bains, place du beffroi : Soirée « West Coast Jazz » avec Westalk Quartet.

+ Jeudi 16 août à 21h Buis les Baronnies, théâtre de plein air : Soirée « I remember Marylin », création autour de Marilyn Monroe chanteuse de jazz avec Anne Ducros Quintet.

+ Vendredi 17 août à 21h Buis les Baronnies, théâtre de plein air : 1ère partie : Edgar Dorantes trio – 2ème partie : Antoine Hervier Trio invite Marcel Azzola (accordéon) et Marc Fosset (gt).

+ Samedi 18 août à 21h Buis les Baronnies, théâtre de plein air : Soirée « Ray Charles » avec Philippe Khoury sextet et les Realets.

+ Lundi 20 août à 21h Saint-Restitut, carrière du tennis : Soirée « Electro jazz » avec Claire Michael Quartet.

+ Mardi 21 août à 21h La Garde Adhémar, Val des Nymphes : Soirée « Sacré Henri ! », création autour d’Henri Salvador avec Xavier Richardeau Quintet.

+ Mercredi 22 août à 21h La Garde Adhémar, Val des Nymphes : 1ère partie : Le Big Band de l’Institut National des Jeunes Aveugles – 2ème partie : « Hommage à Stéphane Grappelli » avec Florin Niculescu Trio.

+ Jeudi 23 août à 21h Bouchet, abbaye : Soirée « Tribute to Manhattan Transfer » avec Vocal in Vienne Septet.

+ Vendredi 24 août à 21h St Paul Trois Châteaux, place Castellane : Soirée « Flamenco jazz », Juan Carmona Quartet invite le guitariste américain Larry Corryel.

+ Samedi 25 août à 21h Saint Paul Trois Châteaux, place Castellane : Soirée Blues avec Jean-Jacques Milteau Quintet.

Le guitariste américain Larry Corriel sera à St Paul-Trois-Châteaux le vendredi 24 août pour une de ses rares apparitions de l’été en France

Location – Réservation : En ligne: www.fnac.com – Par téléphone: FNAC 08 92 68 36 22 – Dans les Offices de Tourisme: pour les concerts de Buis les Baronnies : 04 75 28 04 59 – Montbrun les Bains: 04 75 28 82 49 – La Garde Adhémar: 04 75 04 40 10 – Montélimar : 04 75 01 00 20 – Pierrelatte : 04 75 04 07 98 – Saint Paul Trois châteaux : 04 75 96 59 60.

Tarifs : 20 et 15 € pour les concerts du 13, 14, 16 et 17 août à Buis les Baronnies et des 24 et 25 août à St Paul Trois Châteaux – Tous les autres concerts : 15 et 12 €

Renseignements : www.parfumdejazz.com

Les jeunes musiciens du Bing Band de l’INJA seront en résidence à St Paul-Trois-Châteaux du 20 au 25 août.