Course pédestre au Buis avec Marie-Josée Pérec


La fameuse course pédestre « Le Buis, j’aime, j’y cours » se déroulera le dimanche 14 août dans la capitale du tilleul et des sports de pleine nature des Baronnies.

Chaque année depuis 28 ans, à l’issue d’une semaine d’animations diverses et variées célébrant la fête patronale de la Saint Laurent (voir le programme complet ci dessous), la course intra-muros « Le Buis, j’aime j’y cours » réunit plusieurs centaines de concurrents de tous âges, parmi lesquels quelques uns des meilleurs coureurs à pied de l’hexagone. Les années précédentes on se souvient avoir reçu au Buis de nombreuses personnalités sportives de tout premier plan qui répondent ainsi à l’invitation du maire Jean Pierre Buix, grand spécialiste des courses pédestres. De Michel Jazy à Colette Besson en passant par Joseph Mahmoud ou Philippe Houvion, sans oublier Philippe Lamblin et Bernard Amsalem qui se sont succédé à la tête de la Fédération Française d’Athlétisme.

Marie-Jo Pérec, « la gazelle » sera présente

Or cette année encore on y attend d’importantes personnalités sportives tel que l’actuel président de la FFA Bernard Amsalem qui sera accompagné du directeur technique national des équipes de France d’athlétisme Ghani Yalouz (lutteur français, deux fois vice-champion du monde de lutte gréco-romaine, médaillé d’argent aux Jeux Olympiques d’Atlanta). Plusieurs pointures de la course à pied seront également présentes tels Joseph Mahmoud (médaillé d’argent aux J.O. de Los Angeles) ou Annette Sergent (double championne du monde de cross country), Philippe Raymond, Jocelyne Villeton ou Christine Bardel, …
Mais ce qui fera surtout l’événement cette année, c’est la présence attendue de Marie-José Pérec qui séjournera en famille au Buis en cette première quinzaine d’août avec son compagnon Sébastien Foucras (lui même champion de ski en saut acrobatique, médaillé d’argent aux J.O. de Nagano en 98) et Nolan leur petit garçon aujourd’hui âgé d’un an.

Une course pas comme les autres

Tous seront accueillis par le maire Jean Pierre Buix à qui nous avons demandé ce qui fait que « Le Buis, j’aime j’y cours » n’est pas une course comme les autres… « Honnêtement, même si cela manque de modestie, je suis bien obligé de dire que je suis le ciment de tout cela. Comme l’on sait, je suis bien introduit dans le monde de la course à pied. J’y compte beaucoup d’amis, au plus haut niveau qui, sachant que je suis le maire de la commune, viennent volontiers au Buis chaque année pour se retrouver entre amis dans une ambiance décontractée de fêtes et de vacances. Très souvent dans les autres courses, les athlètes sont rivaux, alors qu’au Buis cela n’a pas la même importance, ce n’est pas un championnat du monde. S’ils sont battus, abandonnent ou ne courent pas, ce n’est pas grave, ils savent que leur seule présence nous suffit. On n’est jamais stressé quand on vient au Buis et encore moins quand on vient y courir pour le plaisir… »

« Il faut aussi dire que s’il y a chaque année autant de concurrents de tous niveaux et de tous âges, c’est que la course « Le Buis, j’aime, j’y cours » est l’une des rares courses en France à être gratuite tout en étant bien dotée. Elle se déroule dans le cadre d’une fête villageoise avec un public nombreux et une sacrée ambiance. Alors venir courir dans un joli village comme Buis, devant un public de plusieurs milliers de spectateurs et pouvoir y côtoyer Marie Josée Perec, Michel Jazy, Philippe Houvion ou le président de la Fédération Française d’Athlétisme, c’est un peu comme aller jouer avec Zidane et Laurent Blanc pour des footballeurs amateurs… »

REPERES

Ce qu’il faut savoir sur la course

Départs depuis la Place du Quinconce :
A 16h30. Les poussins (10-11 ans) /benjamins (12-13 ans) sur un parcours de 1400 mètres.
A 16h45 : Les minimes (14-15 ans), cadets (16-17 ans) sur 2800 mètres.
16h48 : La course féminine se déroule sur 7,5 kms.
17h45 : La « Course des As » qui réunit les juniors, seniors et vétérans homme sur 10 kms.

Renseignements Mairie de Buis au 04 75 28 07 34

Inscriptions gratuites par tel 08 92 68 33 13 – Fax: 04 91 34 50 35 – E mail: kms.sport@wanadoo.fr ou le jour de la course à partir de 14h sur la place du Quinconce.

Le programme complet de la Saint Laurent 2011

+ Mercredi 10 août : foire de la Saint Laurent le matin et à 20h30 jeux nautiques.
+ Jeudi 11 août : 14h30 concours de pétanque – 21h30 retraite aux flambeaux animée par le Mississipi Jazz Band.
+ Vendredi 12 août : 14h30 concours de pétanque – 22h bal « Mousse » avec l’orchestre « Arc en Ciel ».
+ Samedi 13 août : 11h radio crochet enfants – 15h jeux d’enfants – 14h30 concours de pétanque – 17h30 finale du radio crochet enfants – 22h00 bal avec l’orchestre Guy Icard.
+ Dimanche 14 août : brocante/vide grenier toute la journée – 9h30 concours de pétanque pour les enfants – 11h intronisation de la Confrérie des Chevaliers de l’Olivier – 16h30 grande Course Pédestre des 10 km intramuros de Buis – 22h bal – 23h feu d’artifice.
+ Et pendant toute la durée des festivités une fête foraine avec de nombreux manèges se tiendra sous les platanes des bords de l’Ouvèze.

Alain Bosmans
Article publié dans le Dauphiné Libéré du 06 août 2011

Comme un parfum de jazz en Drôme Provençale

13ème édition du festival Parfum de Jazz : 16 concerts du 8 au 20 août dans 8 communes différentes

En Drôme provençale, les deuxième et troisième semaines d’août sont désormais parfumées au Jazz. La chose est maintenant connue de tous les amateurs, musiciens et mélomanes venus d’horizons très différents de France comme de l’étranger. Pour sa treizième édition, le festival « Parfum de Jazz » respectera ses traditions. Ses senteurs festives et jazzistiques seront dispersées lors de seize concerts donnés dans huit communes de la Drôme provençale.
Et le programme s’annonce particulièrement alléchant. Durant la première semaine, St Paul Trois Châteaux accueillera le violoniste virtuose Didier Lockwood et les Jazz Angels, jeunes prodiges du jazz français ; le chœur Canta Réunion venu de l’océan indien rendra hommage à Louis Armstrong en compagnie de la chanteuse Denise King et du chanteur américain Prince H.Lawsha. Charito-la diva de Tokyo- donnera un concert consacré aux musiques de Michel Legrand et Michael Jackson. Louis Armstrong sera aussi à l’honneur à Venterol. Miles Davis à Saint Restitut et à La Garde Adhémar qui rendra aussi hommage à Ella Fitzgerald. L’abbaye de Bouchet et la place du beffroi de Montbrun les Bains serviront d’écrins magiques à des concerts de chants créoles. Enfin Buis les Baronnies reste le port d’attache du festival avec six concerts donnés entre le 15 et le 20 août dans les jardins du cinéma et au théâtre de plein air de La Palun. Deux soirées spéciales Serge Gainsbourg, un spectacle de Jazz flamenco conçu par Pierre Bertrand et une soirée cubaine explosive avec la magnifique chanteuse Janysett McPherson et son quartet.

Alain Brunet, fondateur et directeur artistique du festival nous en dit plus sur ce programme en répondant à nos questions

Question: Le festival prend chaque année un peu plus d’importance, rayonnant sur un territoire plus étendu avec des musiciens de notoriété internationale. Qu’est-ce qui fait l’originalité de ce « Parfum de Jazz ».

Alain Brunet : Une grande diversité dans l’offre de concerts pour découvrir différentes couleurs du jazz qui ont en commun le swing, cette particularité du jazz qui fait qu’on peut l’aimer à la folie. Il y a aujourd’hui en France, en Europe et dans le monde un nombre impressionnant de musiciens de grande qualité ; il n’y en a jamais eu autant. Le problème est de choisir dans une offre pléthorique tout en suscitant des associations de musiciens de nature à provoquer de beaux chocs musicaux. Car la musique de jazz, comme les autres musiques, aime les rencontres de musiciens venant d’horizons différents. En d’autres termes, le jazz musique métissée dés l’origine continue son métissage.

Question: Plusieurs concerts seront, de nouveau cette année, consacrés à l’histoire du jazz. A quoi répond cette démarche qui semble être une des marques de fabrique du festival ?

Alain Brunet : Le Jazz a un siècle d’histoire, une histoire d’une richesse inouïe mais de plus en plus mal connue car de moins en moins médiatisée. Nous puisons dans cette histoire afin de faire revivre, dans le contexte d’aujourd’hui, des musiciens ou des styles de jazz des décennies passées ; Cette démarche est celle de la musique classique. Mais, s’agissant du jazz, cette approche est inhabituelle car la très grande majorité des organisateurs construisent leur programmation autour d’un musicien ou d’une formation. Parfum de jazz propose au public de redécouvrir des répertoires passionnants revisités par des musiciens talentueux ou des formations conçues spécialement pour les jouer.

Question: Serge Gainsbourg, Miles Davis et Louis Armstrong seront à l’honneur de cette 13ème édition. Pourquoi les avoir choisis ?

Alain Brunet : Louis Armstrong et Miles Davis sont deux monuments de la musique afro américaine. Leur œuvre est majeure au même titre que des compositeurs de musique classique. Louis Armstrong, trompettiste et chanteur, a enregistré un disque intitulé The Good Book où il perpétue la tradition du Gospel et le popularise comme nul autre. Plusieurs chansons du Good Book sont tellement connues que le public pourra les chanter avec les artistes le soir du concert. Il en sera de même avec Serge Gainsbourg lors des soirées des 15 et 16 août. Quant à Miles Davis, le son de sa trompette et les climats qu’il a su développer durant plusieurs décennies avec ses orchestres successifs, en ont fait une véritable rock star. Miles Davis reste un phare éblouissant qui guide ceux qui s’aventurent sur ses terres comme cela sera le cas les 9 et 13 août.

Propos recueillis par Alain Bosmans

Le programme du « Parfum de Jazz 2011 »

+ Lundi 8 août à 21h : St Restitut : Denise King chante la musique de Miles Davis.
+ Mardi 09 août à 21h: Novezan / Venterol : Denise King chante la musique de Louis Armstrong.
+ Mardi 09 août à 21h : Abbaye de Bouchet: Chants créoles de l’île de La Réunion et de Madagascar : Chœur Canta Réunion.
+ Mercredi 10 août à 21h : Saint Paul 3 Châteaux, place Castellane : Didier Lockwood et les Jazz Angels.
+ Jeudi 11 août à 21h : Saint Paul 3 Châteaux, place Castellane : Louis Armstrong story and the Good Book : solistes Denise King et Prince Lawsha. Chœur Canta Réunion ; sextet de Pascal Perrier
+ Vendredi 12 août à 21h : Saint Paul 3 Châteaux, place Castellane : Concert de « Solidarité Japon » – De Michel Legrand à Michael Jackson : Charito la diva de Tokyo.
+ Vendredi 12 août à 21h : Montbrun-les-Bains: Chants créoles de l’île de La Réunion et de Madagascar : Chœur Canta Réunion.
+ Samedi 13 août à 21h : La Garde Adhémar : Miles Davis « De Kind of Blue à Tutu », par Alain Brunet / Olivier Hutman septet.
+ Dimanche 14 août à 21h: La Garde Adhémar : Tribute to Ella Fitzgerald : Tricia Evy trio.
+ Lundi 15 août à 20h : Buis les Baronnies : Soirée « Gainsbourg confidentiel » Alain Brunet quartet et ses invités
+ Mardi 16 août à 20h : Buis les Baronnies : Soirée « Je t’aime moi non plus » Gabriel Anfosso trio et ses invités.
+ Mercredi 17 août à 19h : Saint-Ferréol-Trente-Pas : Saxophones en folie autour de Miles Davis (au profit de la lutte contre la mucoviscidose).
+ Mercredi 17 août à 21h : Buis les Baronnies : Alfio Origlio quartet (nouveau CD) ; Frédérique Brun/Philippe Khoury quintet invite la chanteuse Suzy Wellinck
+ Jeudi 18 août à 21h : Buis les Baronnies : Soirée Flamenco Jazz « Caja Negra » Pierre Bertrand sextet.
+ Vendredi 19 août à 21h : Buis les Baronnies : soirée « Beatles go Jazz » ; groupe vocal « Let Hit Be » et les « Groove Messengers ».
+ Samedi 20 août à 18h : Buis les Baronnies: Soirée cubaine : Janysett McPherson quartet.

Pour en savoir plus : Site Internet: www.parfumdejazz.com

Serge Pauthe à Valréas : Place à Victor Hugo

Volt, Archi-Volt, virevolte et volteface… L’insaisisable Serge Pauthe s’étant senti cet hiver mal aimé au Buis par un Théâtre Ecole qu’il avait pourtant conduit et mené au plus haut pendant 12 ans, s’en est allé cet été créer à Valréas une nouvelle pièce consacrée au grand Victor Hugo.

Pour ce faire, dés le printemps venu, il réunissait à Valréas un nouveau « Cénacle Hugolien ». Celui que Victor avait réuni un siècle et demie plus tôt à Paris pour préparer la bataille d’Hernani comptait dans ses rangs Vigny, Dumas, Mérimée, Balzac, Sainte-Beuve, de Nerval et Gautier. Difficile de faire mieux !

A Valréas la troupe qui préparait fébrilement autour de Serge la création de cette « Place Victor Hugo, direction République » était plus modestement composée de Philippe Altier, Jean Louis Deville, Jean Louis Debars, José Sanchez-Gonzalez, Igor Nareika et votre serviteur… Karen Chevalier était à l’intendance, Anne Robert s’occupait des costumes, Jean-Paul Guitteny des lumières, le décor était construit à Valence par Didier Raymond, la toile peinte à Crest par Yves Piergiovanni, et tant d’autres amis aidèrent à préparer et construire le spectacle en 3 mois…

Le résultat fut présenté le vendredi 22 et samedi 23 juillet, avec un réel succès devant plusieurs centaines de spectateurs, dans l’Espace Jean-Baptiste Niel de Valréas, en ouverture du prestigieux festival des « Nuits de l’Enclave ».

Evocation théâtrale du Victor Hugo tribun de la seconde république (1848 à 1851), le spectacle mélange avec bonheur la poésie et l’histoire, la comédie et le drame, le comique et le tragique, le théâtre, la musique et le chant. Les spectateurs sont d’abord invités à assister de nos jours à l’inauguration burlesque de la place Victor Hugo d’un village où l’on a disposé une grande fresque du poète. Puis brusquement nous assistons en 1848 au serment du premier président de la seconde république, le Prince Président Louis Napoléon Bonaparte qui en sera le fossoyeur en rétablissant l’Empire à la suite d’un coup d’état deux ans plus tard.

Hugo était du nombre des farouches opposants à cette prise de pouvoir illégale et les pages célèbres de « Châtiments » rendent compte de sa légendaire colère. Face à lui, dans un combat qui le condamnera à l’exil pendant 20 ans, ses ennemis sont Adolphe Thiers, le Comte de Falloux, le ministre Baroche, le Général Marquis de Hautpoul et l’évêque de Langres. Ses amis ont pour nom Gavroche, le révolutionnaire Blanqui, le député Baudin qui mourra assassiné sur une barricade, le sténographe de l’assemblée, deux huissiers, un gros bourgeois et un résistant de la dernière guerre qui se rappelle les chants de liberté du poète. Ses combats sont ceux de l’abolition de la misère et la défense de toutes les libertés, à commencer par celle de l’enseignement.

Mettant en lumière la grande modernité de Victor Hugo et l’étonnante actualité de ses discours et de sa poésie, le « Hugo » de Serge Pauthe est un spectacle éminemment politique qui interroge le temps présent. Souhaitons qu’il trouve rapidement les soutiens nécessaires à sa programmation prochaine en tournée dans de nombreuses communes de la Drôme et du Vaucluse.

Alain BOSMANS
Le 25 juillet 2011

NUITS DE L’ENCLAVE : UNE PAGE DE L’HISTOIRE DE FRANCE

Vendredi 22 et samedi 23 juillet à 21h30, c’est dans la fraicheur d’un été qui n’en porte que le nom que Serge Pauthe, comédien et metteur en scène bien connu, a présenté « Place Victor Hugo – Direction: République », inspiré des discours de cet homme politique député du peuple français à l’Assemblée Législative de 1848 à 1851.

Ce spectacle poétique et théâtral est une véritable invitation à visiter une page de l’Histoire de France, 160 ans en arrière, dans ce XIXème siècle bousculé par tant de révolutions, de répressions, d’espoirs mais aussi de désillusions ! Ce sont les chefs-d’œuvre de l’art oratoire d’Hugo qui ont été présentés lors de deux représentations qui auraient mérité un public plus nombreux et une ovation plus importante tant le travail de cette troupe de sept comédiens est remarquable.

Restituer les discours de Victor Hugo en 2011 démontre, en quelque sorte, qu’ils sont toujours d’actualité et ils permettent de nous apprendre comment Hugo, venu des rangs de la droite royaliste, passa dans les rangs des Républicains, tant il fut horrifié par la politique répressive menée par ses anciens collègues.

Pour suivre ce cheminement, les spectateurs ont ainsi été invites à vivre quelques débats de cette Assemblée Nationale. Le drame et la comédie se mêlent donc à cette pièce de théâtre, tout comme le chant et l’imprécation verbale.

Article écrit par le correspondant de Valréas et paru dans le Dauphiné Libéré (édition « Vaucluse Matin ») du 26 juillet 2011.

Lavande : Maintenir une production emblématique


Répondant à l’invitation de Michel Grégoire vice président du conseil régional Rhône Alpes délégué à l’agriculture, un aréopage de personnalités se retrouvait lundi dernier 11 juillet en bordure d’un champ de lavande de la ferme expérimentale de l’ARDEMA à Mévouillon pour y présenter le PIDA Lavande (Programme Intégré de Développement Agricole) adopté par la région en juillet 2010 pour une durée de quatre ans.

Parmi les personnalités présentes on reconnait Gilles Pelurson directeur régional de la DRAF, le sous préfet de Nyons Denis Gaudin, les conseillers régionaux Michel Grégoire et Christiane Puthaud, les conseillers généraux Pierre Combes, Paul Arnoux et Marie Claire Cartagéna, Claude Aurias et Damien Colin respectivement président et directeur de la chambre d’agriculture de la Drôme ainsi que la plupart des responsables de la filière lavandicole du département.

Depuis les années 2003-2005, la production de lavande et lavandin en Rhône-Alpes est confrontée à des difficultés importantes susceptibles de remettre en cause son existence même, avec les conséquences que cela pourrait avoir sur le développement économique et humain de la zone concernée. Le phénomène du dépérissement de la lavande, responsable de la mortalité de plants, touche aujourd’hui toutes les zones de production du département. Aussi, en 2005, à la demande des professionnels, la chambre d’agriculture de la Drôme a élaboré un programme de développement de la production de la lavande dans les Préalpes sèches drômoises.

Ces propositions ont été soumises aux financeurs que sont la Région et le Département, aboutissant à la mise en place de deux programmes. L’un est le plan de reconstitution du patrimoine lavandicole drômois, qui a débuté en 2007 avec un financement du Département, l’autre est le PIDA lavande qui était présenté officiellement lundi à Mévouillon.

Une filière confrontée à des défis

Le dispositif PIDA Lavande répond à 3 enjeux majeurs pour 2010-2013 : le maintien des exploitations lavandicoles et donc de la population en zone de déprise agricole, le maintien de la production et de la compétitivité pour conserver un leadership mondial et le développement de l’image d’une production « Origine Provence », faiblement consommatrice d’intrants.

Le plan vise notamment à développer les surfaces plantées de lavande et lavandin par l’aide à l’achat de plants sains. A encourager la création ou l’agrandissement de pépinières pour l’autoproduction de plants sains avec un suivi technique adapté. A encourager la mise en œuvre de mesures préventives de lutte contre le dépérissement. A utiliser des techniques de mise en place des parcelles favorisant leur implantation et leur résistance aux ravageurs et pathogènes.

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 17 juillet 2011

Repères

La production lavandicole sous forme d’huile essentielle ou de fleurs et bouquets concerne
• 2 500 producteurs en France
900 producteurs en région Rhône – Alpes dont 850 dans le département de la Drôme
3500 ha de superficie de lavande (en baisse depuis 2005), produisant 32 tonnes d’huile essentielles de lavande.
15 000 ha de superficie de lavandin (avec un fort rajeunissement depuis 3 ans), produisant 1000 à 1200 tonnes d’huiles essentielles de lavandin.
• 40 distilleries pour la première transformation en Rhône-Alpes.
• le tourisme et l’économie de la zone de production génère une activité économique importante au regard du chiffre d’affaires de la production.

Cellier des Dauphins : Serge Roux succède à Jean Claude Rabais

Une sympathique cérémonie de passation de pouvoir s’est déroulée mercredi dernier 6 juillet en fin d’après midi au Cellier des Dauphins où le président Jean Claude Rabais, prenant sa retraite à 63 ans, passait le témoin à son successeur Serge Roux président de la coopérative du Nyonsais. Rien de très officiel ou protocolaire, on était en famille, et c’est devant l’ensemble du personnel et en présence des présidents et directeurs des 13 caves coopératives qui composent l’Union, que le directeur Gilles le Besnerais rappelait combien la présidence de Jean Claude Rabais aura marqué le développement du groupe coopératif durant ces 10 dernières années.

Un bilan flatteur

Le bilan est en effet extrêmement flatteur et parmi les mérites de Jean Claude Rabais, il fut notamment souligné celui d’avoir été le principal artisan du rapprochement et de l’entrée dans l’union au 1er janvier 2009 des 3 caves des « Vignerons de l’Enclave ». La présidence de Jean Claude Rabais aura également permis à l’Union de traverser sans trop de difficultés la plus grave crise que la viticulture française ait eu à affronter. Au début des années 2000, pour faire face à son développement, l’entreprise aura investi massivement dans l’agrandissement du site de Tulette et dans une rénovation complète de son outil de production qui compte aujourd’hui parmi les plus performants du secteur du vin en France. Avec 13 caves représentant 3000 viticulteurs, couvrant près de 18.000 hectares de vignes, l’U.V.C.D.R. / Cellier des Dauphins est le premier groupement de producteurs de la vallée du Rhône dont elle commercialise près de 30 % des volumes produits.

Place aux jeunes

Son successeur Serge Roux est viticulteur et oléiculteur (en phase de conversion Bio) à Piégon, commune dont il est également le maire et où il est né voila 48 ans d’une vieille famille d’agriculteurs des Baronnies. Ayant fait ses études à Nyons et Montélimar, il obtient son bac et un BTS de maintenance industrielle et de gestion d’entretient avant de reprendre à Piégon l’exploitation agricole familiale. Mariée à Béatrice, père de 3 enfants (Joséphine 19 ans, Maxime 16 ans et Eloïse 11 ans), il adhère en 1986 à la coopérative du Nyonsais (dont son père était déjà administrateur), en devient administrateur en 1995, vice président en 2000 et président depuis 2006.

Alain Bosmans
Article paru dans l’Argriculture Drômoise du 13 juillet 2011

Le Cellier des Dauphins – Repères

L’U.V.C.D.R. / Cellier des Dauphins sur le site de Tulette c’est:

+ 110 personnes sous la direction de Gilles Le Besnerais
+ Un chiffre d’affaire consolidé 2009 de 100 Millions d’Euros
+ 55 Millions de bouteilles
+ 750.000 HL produits par les 13 caves dont 400 000 commercialisés par l’Union en bouteille.
+ 30 % de la production de côte du Rhône
+ 28% de l’activité réalisés à l’export.
+ L’ensemble de la cuverie fait 120.000 HL dont un chai ultramoderne avec contrôle des températures et automatisation des process (et notamment 86 cuves essentiellement en inox thermo-régulées sous azote).
+ La salle d’embouteillage climatisée de 5.000 m2 a un potentiel réel de 300.000 bouteilles/jour grâce à 4 chaînes d’embouteillage de différentes capacités. L’une d’elles est notamment dédiée aux grandes cadences (22.000 bouteilles/heure) et une autre mise ne place récemment, ultra-performante, est dédiée au conditionnement Bag-In-Box.
+ Une zone de stockage de 11.000 m2 permet d’entreposer près de 7 millions de bouteilles.

Un départ de maîtres

C’est près d’une centaine de personnes qui vendredi dernier premier juillet en fin d’après midi étaient présentes à la réception organisée en ce dernier jour de classe dans la cour de l’école primaire pour marquer le départ de 3 enseignants de l’établissement intercommunal. On y notait la présence du maire Jean Pierre Buix accompagné de son homologue de la commune allemande jumelle de Gomadingen Klemens Betz, du président du SIVOS Louis Aicardi et de très nombreux enseignants, responsables associatifs et partenaires scolaires.

Mêlant l’humour, l’émotion et la sincérité, le directeur de l’école primaire Gilles Maigron rendait hommage aux 3 partants : Alexandra Poyet qui aura passé 2 années à l’école de Buis comme aide administrative et intervenante informatique. Flavienne Rocaze qui à 44 ans, prend une retraite prématurée après 27 ans d’enseignements en école maternelle et primaire dont les 16 dernières années à l’école de Buis. Enfin le très populaire José-Manuel Pereira, enseignant lorrain d’origine portugaise devenu buxois de cœur qui, lui aussi, à 58 ans fêtait vendredi dernier son dernier jour d’école… (voir le portrait dessous).

José-Manuel Pereira : 36 ans au service des enfants

D’origine portugaise, né en 1954 à Braga au nord du Portugal d’une mère institutrice, José-Manuel Pereira arrive en France à l’âge de 4 ans lorsque ses parents s’installent en Lorraine, à Nancy où il fera ses études pour devenir enseignant. Il débute sa vie professionnelle dans l’enseignement spécialisé à l’Institut Médico Professionnel de Morhange (57) pendant 6 ans. Puis ce sera 22 ans comme instituteur en école communale à Vic sur Seille toujours en Moselle et encore 5 ans à Metz.

Marié, père de 4 filles respectivement âgées aujourd’hui de 33, 30, 26 et 11 ans, il souhaite en 2003 se rapprocher du soleil et obtient sa mutation à Buis les Baronnies où il ne tarde pas à s’intégrer au sein de l’équipe pédagogique mais aussi de la vie associative buxoise. Sa bonne humeur, sa disponibilité, son extrême convivialité et ses multiples talents l’amènent à participer rapidement à de nombreuses associations et événements buxois : Citons notamment Les Amis du Cinéma, le comité de jumelage avec Gomadingen, la Buiscyclette, les voyages scolaires en Allemagne, les cours de français langue étrangère à l’hôpital, les cours d’alphabétisation de l’AFB, …

Passionné de photo, de moto et de voyages (surtout au Brésil), José-Manuel compte bien prendre à Buis avec sa famille une retraite très active en commençant par réaliser un projet de construction d’une maison originale en bois où il cultivera l’art d’être grand père.

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 04/07/2011

Un PPRI (Plan de Prévention des Risques Inondation) définitif est (enfin !) présenté aux buxois


Le projet définitif de Plan de Prévention des Risques Inondation (PPRI) de la commune de Buis était présenté aux buxois mercredi dernier 15 juin à l’occasion d’une réunion publique organisée en fin d’après midi dans la salle de La Palun. Réalisé en étroite association avec la Direction Départementale des Territoires (ex DDE) et la commune, le projet était présenté par Philippe Dayet et Albin Brechet pour la DDT ; par Jean Pierre Buix et Marc Perrossier pour la mairie.

Prélude à l’enquête publique nécessaire à son approbation définitive, cette concertation avec le public voit aujourd’hui l’aboutissement d’un long conflit marqué par 10 années de procès, d’études, de négociations et de travaux dont le maire rappelait les grands traits.

La fin d’un interminable conflit

Un premier Plan de Prévention des Risques (PPR) fut en effet établi le 5 janvier 2001. Mais approfondissant leurs études, les services de l’Etat procédaient unilatéralement, par arrêté préfectoral en 2005, à une révision importante de la partie inondation du PPR. Cette révision rendait inconstructible une grande partie du territoire et du centre ancien de Buis les Baronnies.

Les élus refusant ce document, un long conflit s’engagea avec les services de l’Etat, marqué notamment par le coup d’éclat du maire qui le 16 août 2006 faisait le buzz sur tous les médias en défilant dans les rues de Buis en costume de scaphandrier à la tête d’un orchestre de jazz (voir l’article du Tam-Tam de l’époque).

Après que plusieurs procès devant le tribunal administratif furent remportés par la commune, un accord intervint en 2008. Une nouvelle étude était réalisée par la commune qui débouchait sur la préconisation de travaux d’aménagement des ravins du Malguéri, du Jonchier et du Font d’Annibal. Ces travaux furent réalisés en 2010 et 2011 avec une importante aide financière de l’Etat.

Aujourd’hui le projet présenté a rendu de nouveau constructible une grande partie du territoire de la commune et l’approbation définitive de ce document permettra la mise en action tant attendue du PLU communal.

Pour en savoir plus : La concertation avec le public se poursuit avec la mise en ligne du dossier (pièces écrites et cartographie) sur le site internet de la DDT (http://www.drome.equipement.gouv.fr/) et la mise en place en mairie d’un registre d’enquête pouvant recevoir les remarques et questions.

Alain Bosmans
Article du Dauphiné Libéré du 18 juin 2011

Enquête publique sur le projet de PNR des Baronnies Provençales : 2011 sera l’année décisive !

La phase d’élaboration de la charte constitutive du parc naturel régional des Baronnies Provençales entamée en 2008 touche à sa fin. Elle aura très largement associé la population, les élus et les acteurs socio-économiques du territoire qui l’ont souhaité. Plus de 700 personnes ont participé aux groupes de travail et aux commissions. Au cours des derniers mois, le projet a été examiné par les services de l’Etat, les Régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, les départements de la Drôme et des Hautes-Alpes. Tous ont reconnu l’opportunité et la qualité du projet proposé.

Il reste maintenant à présenter ce projet collectif à l’avis de l’ensemble de la population avant que les élus municipaux des 130 communes décident, souverainement en fin d’année, d’associer ou d’exclure leur commune de ce projet pour les 12 ans à venir.

Une consultation citoyenne

Les citoyens du territoire sont donc invités à s’exprimer sur le projet de parc naturel régional dans le cadre d’une enquête publique qui sera ouverte du 20 juin au 22 juillet dans chacune des mairies qui disposeront toutes d’un dossier consultable aux heures habituelles d’ouverture et d’un registre pour y consigner les éventuelles appréciations. Des commissaires enquêteurs tiendront également des permanences dans 17 communes du territoire. A Buis les Baronnies les commissaires enquêteurs tiendront permanence en mairie le jeudi 23 juin de 09h30 à 12h30 et le mercredi 20 juillet de 14h à 17h. A Lachau ce sera le lundi 4 juillet de 14h à 18h. A Montbrun les Bains le mercredi 29 juin de 15h à 18h. A Séderon le lundi 4 juillet de 9h à 12h. A Sainte Jalle le jeudi 23 juin de 14h30 à 17h30. A Rémuzat le mardi 28 juin de 14h à 17h et le mercredi 20 juillet de 9h à 11h45. A Nyons le mercredi 29 juin de 8h30 à 11h30 et le jeudi 21 juillet 9h à 12h.

C’est l’occasion pour tous les «oui au parc» de se manifester, de donner leur avis.  Il faut absolument que la mobilisation des habitants du territoire soit massive. C’est le moyen de montrer le côté indispensable et porteur d’avenir de ce projet auquel le Tam-Tam des Baronnies adhère et qu’il soutient depuis 10 ans.

Pour d’autres renseignements : Le site du Syndicat mixte des Baronnies Proençales (SMBP): http://www.baronnies-provencales.fr/ – Le projet de charte : http://www.baronnies-provencales.fr/la-charte – Le site du GPENB : http://www.gpenb.com/

Alain BOSMANS
Le Dauphiné Libéré du 16 juin 2011_

L’école fait son jardin à la Maison des Plantes

Est-ce l’école qui a été à la Maison des Plantes ou la Maison des Plantes qui est allé à l’école ? Peu importe ! Toujours est-il que l’équipe de la Maison des Plantes a souhaité associer les enfants de la classe de CM1 de Mme Charlotte Vezin de l’école primaire, à la réflexion menée pour transformer le jardin des senteurs en un espace pédagogique représentatif des paysages qui entourent Buis.
Encadré de Philippe Poirier et du jardinier Michel Butin, les enfants ont commencé par mettre en hivernage le jardin dès l’automne 2010. Ensuite une balade sur le terrain fut programmée pour rendre compte de la diversité des plantes que l’on pouvait trouver dans le proche environnement. Les plantes furent alors repiquées en ne sélectionnant que celles qui représentaient la flore baronniarde. Les autres furent récupérées par les services techniques municipaux afin d’être replantées dans la ville.

150 espèces et variétés

Au total la classe aura consacré cette année 6 demi-journées à ces travaux de jardinage et de botanique qui débouchent aujourd’hui sur un jardin composé de 7 bacs représentants des thématiques différentes : Plantes agricoles méditerranéennes, écosystème de la chênaie pubescente fraiche, écosystème du chêne vert et de la forêt méditerranéenne, plantes des landes, pelouses et prairies qui colonisent nos montagnes, plantes aromatiques les plus connues en Provence et les plantes totalement adaptées aux conditions climatiques difficiles de sécheresse.
Environ 150 espèces et variétés sont actuellement plantées et l’aménagement devrait se poursuivre à l’automne prochain, toujours en partenariat avec l’école primaire, avec l’installation de panneaux explicatifs des bacs et l’étiquetage des plantes.

Pour en savoir plus : Maison des Plantes aromatiques : 04 75 28 04 59 – http://www.maisondesplantes.com

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 4 juin 2011

André Scalfi : Une vie de courage au service d’autrui

André SCALFI
La vie d’André Scalfi commence comme dans le roman mélodramatique d’Hector Malot. Né, lui aussi « Sans famille » en 1939 à Mornas (Vaucluse), André Scalfi fut abandonné par sa mère à l’âge de 2 ans et placé, ainsi que ses 4 sœurs dont il sera séparé, en famille d’accueil à Vernoux (Ardèche). A 14 ans, André, pupille de l’Etat, est de nouveau placé par l’assistance publique comme ouvrier agricole dans une ferme de Vaison la Romaine. « A cette époque, on ne s’occupait guère des enfants de l’assistance publique qui étaient peu scolarisés et que l’on abandonnait à leur triste sort et aux travaux forcés des champs » avoue-t-il aujourd’hui.
« Ma première chance fut le service militaire. J’y ai été appelé à 20 ans, effectuant 14 mois en France et 14 mois en Algérie, finissant comme chauffeur d’un officier supérieur qui m’a encouragé à me former et à prendre une revanche sur la vie difficile qui avait été la mienne jusque là… »

Libéré en 1961, abandonné de tous, sans métier ni argent, sa seconde chance fut de rencontrer Marie, qui deviendra son épouse, lui donnera 3 beaux enfants (un garçon et deux filles) et avec laquelle il construira, à force de travail, d’effort, de sacrifice, de persévérance et d’amour, une heureuse existence familiale et professionnelle.
Après qu’André ait débuté comme simple manœuvre dans une entreprise de travaux publics à Jonquières pendant 7 ans, la famille Scalfi s’installe à Buis en 1968 pour reprendre sur la place du marché la gérance du « Petit Casino ». En 1977, l’occasion se présente pour André et Marie d’acquérir à Buis une petite entreprise de taxi et d’ambulance qu’ils tiendront et feront fructifier avec leurs enfants pendant 22 ans jusqu’à la retraite prise en 1999 à 60 ans.

Au cours de ses 42 ans à Buis les Baronnies, André Scalfi n’oublia jamais les difficultés de son enfance et eut à cœur de se mettre au service des autres. Pompier volontaire au centre de secours de Buis pendant 13 ans (il en fut également président de l’amicale), il fut élu aux élections municipales à 3 reprises, siégea 18 ans sous les magistratures de messieurs Bec et Argenson, dont un mandat en tant qu’adjoint au maire responsable des festivités (et à ce titre fut, avec Jean Pierre Buix, à l’origine de la 1ère course pédestre « Le Buis, j’aime, j’y cours !).

Entré dans les années 80 à l’Association d’Entraides des Pupilles du Vaucluse, il en devint le premier vice président pendant 25 ans avant d’en prendre la présidence l’année dernière, tout en étant administrateur de la Fédération nationale des ADEPAPE (Association d’Entraide Entre les Personnes Accueillies à la Protection de l’Enfance). A ce titre, il continue aujourd’hui à 72 ans, avec son épouse Marie, à apporter soutien, entraide, exemple et témoignage aux plus démunis de ces enfants ou jeunes adultes nés, comme lui, « sans famille ».

Alain BOSMANS
Article publié dans le Dauphiné Libéré du 25 mai 2011