Marie Claire Cartagena conseillère générale du canton de Buis

 marieclairecartagena-reduit.1302013198.jpgMarie Claire Cartagena est devenue jeudi dernier 31 mars conseillère générale du département de la Drôme, représentant le canton de Buis les Baronnies, en remplacement de Michel Grégoire démissionnaire, dont elle était la suppléante.

Buxoise depuis 1984

Native de St Etienne, issue d’une famille de mineur, Marie Claire Cartagena y fait ses études et obtient son bac avant d’entamer très tôt une vie professionnelle dans le secrétariat. Tout d’abord dans une agence immobilière de St Etienne, puis comme employée à la Caisse de Retraite de l’Assurance Maladie (CRAM) de Montpellier, où elle rencontre son époux André et où le couple restera 18 ans. Souhaitant se rapprocher des parents de Marie Claire qui possède à Buis une résidence et où son père est devenu garde champêtre, le couple s’installe dans les Baronnies en 1984 en rachetant le « Bar de l’étoile » qu’ils tiendront ensemble jusqu’en 1990. Marie Claire reprend alors son métier de secrétaire en entrant au SAB (Syndicat d’Aménagement des Baronnies) puis à la communauté de communes du pays de Buis où débute sa collaboration avec Michel Grégoire.

Portrait d’une militante

Militante socialiste avec son époux depuis les années 80, Marie Claire ne cessera de participer activement aux différentes campagnes locales et nationales du P.S., C’est donc tout naturellement qu’en 2008 Michel Grégoire la sollicite pour devenir sa suppléante aux élections cantonales qu’ils remportent largement et qui lui vaut aujourd’hui de prendre sa place au Conseil Général pour représenter le canton de Buis jusqu’à la fin de son mandat.

Installée à Mollans depuis 5 ans, ayant pris sa retraite en juillet 2010, mère de 2 garçons et grand-mère de 4 petits enfants, Marie Claire a une vie de famille comblée. Très longtemps active avec son époux dans le domaine associatif (boules, ping-pong, foot), Marie Claire est aujourd’hui secrétaire du club de course à pied « Le Buis j’aime, j’y cours », sport qu’elle pratique assidument depuis 10 ans.

Consciente de la responsabilité qui lui incombe aujourd’hui, et après avoir travaillé avec Michel Grégoire depuis 20 ans et ayant été sa suppléante depuis 3 ans, Marie Claire Cartagena devait déclarer « vouloir poursuivre son action, respectant ses engagements et défendant au mieux les intérêts du canton et de sa population, en y consacrant tout le temps nécessaire ».

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 2 avril 2011

Joël Mione : Un étudiant buxois au départ du « 4L Trophy »

 4ltrophy.1298991873.jpgLe raid humanitaire « Le 4L Trophy » est l’un des plus grands événements sportifs étudiants à but humanitaire d’Europe. Pour sa 14ème édition, 1200 véhicules 4L Renault venant de toute la France, appuyés par une solide équipe d’assistance seront au départ jeudi prochain 17 février de St Jean de Luz. Le Raid doit rejoindre Marrakech en 10 jours, traversant l’Espagne et le Maroc, soit 6000 km dont 1000km de piste du désert marocain, guidé de la seule aide d’une carte et d’une boussole.

Parmi eux le jeune buxois Joël Mione et son coéquipier montpelliérain Frédéric Moulin. Tous deux âgés de 22 ans et étudiants en seconde année à l’école d’ingénieur ENSEEIHT de Toulouse, ont soigneusement préparé leur participation depuis un an et demi. « La préparation fut en elle-même une première aventure », confie Joël. « Il nous a fallu d’abord créer une association, trouver des sponsors, acheter le véhicule, l’équiper pour un tel périple (notamment d’un panneau solaire pour améliorer les conditions des bivouacs) et gérer un budget de plus de 6 000€ ». Parmi les sponsors locaux on retrouve bien sûr l’entreprise de son père « De Carlo-Mione » et le garage Enguent, mais aussi la casse de l’ancien international de rugby Walter Spanguéro.

Au delà de l’aventure sportive, le 4L Trophy est également une expérience solidaire organisée en partenariat avec l’association « Enfants du Désert » et la Croix Rouge française. Chaque véhicule devra prendre un minimum de 50 km de denrées alimentaires, ordinateurs et fournitures scolaires qui seront distribuées par les participants dans les différents villages traversés au Maroc.

Alain BOSMANS
Aticle paru dans le « Dauphiné Libéré » du 22 février 2011

Matthieu Morard, amoureux des Baronnies

 matthieumorard0.1296495636.jpgVrai baronniard issu d’une famille de tisserand à Lachau, Matthieu Morard fait ses humanités à Lachau, Buis et Nyons avant de poursuivre des études en faculté de géographie de Grenoble qui sont couronnées en 2000 par une maîtrise portant sur les projets de territoires en Baronnies Drômoises. Entamant aussitôt une carrière professionnelle dans l’animation socio-éducative à Marseille, Matthieu sera en charge pendant 8 ans d’un secteur de vacances pour adultes handicapés et l’encadrement de formation au BAFA. Un parcours marseillais qu’il conclut en 2008 par un congé individuel d’un an qu’il consacre à l’obtention d’un DEJEPS (Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport), tout en étant stagiaire en alternance au Syndicat Mixte des Baronnies Provençales.

Fin 2008, Matthieu revient au pays et s’installe avec sa compagne et ses deux enfants à La Roche sur le Buis, puis au Poët en Percip, où il fonde, avec plusieurs collègues animateurs culturels ou guides de montagne amoureux des Baronnies, l’association « Pren-Lo d’Aise ». Devenu directeur adjoint de la maison familiale de « La Fontaine d’Annibal », Matthieu Morard aura mené depuis 2 ans dans le cadre bénévole de cette association, de nombreuses actions de découverte du territoire et de son patrimoine historique et environnemental : Ateliers pédagogiques auprès des écoles, jeux de pistes historiques pour centre de loisirs, etc.

Aujourd’hui, il lance un programme de sorties-découvertes pluri-thématiques pour adultes (voir ci dessous) et monte pour l’été prochain un projet de centre de vacances, hébergé à la MFR de Buis, où seront accueillis des groupes d’une quarantaine d’enfants de 6 à 12 ans pendant 3 fois 15 jours.

A la rencontre des trésors cachés des Baronnies

« Pren-lo d’aise », association d’éducation populaire et de découverte patrimoniale dont le nom est tiré d’un vieux proverbe baronniards qui signifie « Prends la vie tranquillement et tu deviendras vieux » organise depuis 2 ans, dans le cadre de centres de loisirs, des jeux de pistes, des sorties-découvertes sur le terrain, des ateliers pédagogiques divers, prioritairement destinés aux enfants et aux jeunes. Partant du constat que les habitants du massif connaissent assez peu les patrimoines locaux et leur diversité, l’association regroupant plusieurs animateurs, éducateurs et accompagnateurs souhaitent aujourd’hui inviter les adultes et les jeunes de la région à la promenade, pour découvrir en dehors de la saison estivale des sites remarquables des Baronnies.

Huit sorties-découvertes guidées par des amoureux du territoire.

Huit promenades sont proposées cette année à raison d’une par mois autour de thèmes très différents : paysages, environnement, histoire, chants d’oiseaux du printemps, le métier d’éleveur ovin-caprin, les fleurs d’une montagne, l’histoire d’une vallée … Les sorties  seront guidés par de fins connaisseurs du territoire qui feront partager leur savoir et leurs passions. Ces sorties s’adressent à tous : novices ou spécialistes, à partir de 8 ans. Le tarif unique est de 6 euros par personne.

La première aura lieu le dimanche 13 février (10h à 16h) à la-Roche-Saint-Secret autour du thème « Pour vivre heureux vivons cachés ». Une journée pour découvrir les grottes de ce site reculé des Baronnies occidentales et en découvrir la faune et de la flore locales avec Olivier Lannes. Elle sera suivie d’une sortie à Rochebrune « terroir d’hier, paysages d’aujourd’hui » le samedi 5 mars (9h – 16h) avec Alexandre Vernin. Puis le samedi 26 mars (14h-17h) à la ferme du Théron de La Roche sur le Buis avec Cécile Vidal pour un après midi de découverte du métier d’éleveur ovin et caprin dans la vallée du Menon. Le samedi 30 avril (6h15 – 11h30) « A l’écoute des oiseaux », départ au petit matin pour aller écouter les chants d’oiseaux sur les hauteurs du Poët-en-Percip avec Alain Delhomme.

Suivront le 5 juin une découverte des « Sanctuaires des Baronnies » à Ste Jalle, le 18 juin une plongée dans la préhistoire à Mollans sur Ouvèze et le 18 septembre « Le Buis à travers les siècles ».

Alain BOSMANS
Aarticle paru dans le Dauphiné du 30 janvier 2011

Serge Coutton : La passion du vélo couché

coutton4.1294581907.JPGGrand amateur de vélo sportif, Serge Coutton est depuis 18 ans un acteur majeur de la promotion du cyclisme en Drôme Provençale. Dans son magasin « Cycloutil » de la grande rue à Buis, Serge propose à la clientèle buxoise et touristique tout ce qui concerne la vente et la réparation de cycles sous toutes ses formes. VTT, VTC, vélos de course, mais aussi et de plus en plus, des « vélos couchés » dont Serge est devenu un spécialiste en commercialisant dans tout le sud de la France les différents modèles existants. « J ai découvert le vélo couché en 2004 avec l’acquisition d’un premier modèle hollandais et je fus tout de suite séduit par le confort, l’ergonomie et l’aérodynamisme de ce nouveau type de cycle qui peut être à 2 ou 3 roues. Depuis, les nouveaux modèles ont fait faire des progrès importants aux performances du vélo horizontal, notamment en montée, et procurent aujourd’hui, en toute sécurité, des sensations de vitesse étonnantes. Aujourd’hui j’ai abandonné le vélo de course et n’utilise plus que le vélo couché pour mon plaisir… »

Un grand sportif de la petite reine

Et c’est l’avis d’un connaisseur ! Serge est en effet un grand sportif de la petite reine qui s’est illustré depuis plus de 30 ans dans de multiples compétitions cyclistes sur toutes distances et dans toute la France. A 52 ans il continue à longueur d’année de parcourir sur son drôle de vélo horizontal, en compagnie de son compère de Nyons Nicolas Eibner, les routes des Baronnies et du Ventoux à raison de 10 000 km par an.
Serge fut également à l’origine de plusieurs compétitions et événements cyclistes régionaux d’importance. Notamment « La Buiscyclette », qui perdure avec succès depuis 18 ans attirant chaque année à Buis, le premier week-end de mai, près d’un millier d’amateurs de vélo vert. Plus récemment il fut l’initiateur et organisateur des « 24 heures de Vélo Couché » qui réunit sur le plateau d’Albion chaque année depuis 2 ans, les meilleurs coureurs européens de la spécialité. L’ami Serge, qui y participait en août dernier, s’y classait honorablement en parcourant 555 km en 24 heures.

Couché, le vélo prend de la vitesse

Depuis sa création, la bicyclette, n’a cessé de se perfectionner, que ce soit par petites touches avec par exemple l’introduction du dérailleur dans les années 1920 ou par des modifications plus radicales comme l’invention du vélo couché que l’on doit à un français Charles Mochet en 1930. Encouragé par la crise pétrolière, les années 70 apportent un second souffle à ces tentatives et les innovations en matière de Véhicule à Propulsion Humaine (VPH) repartent de l’avant. Les universités américaines ont tôt fait de débloquer des budgets et découvrent des améliorations techniques qui permettent aux meilleurs cyclistes de parcourir aujourd’hui plus 90 km dans l’heure sur terrain plat avec des versions modernes de vélo entièrement caréné.

Des records de vitesse étonnants

Le 18 septembre 2009, le canadien Sam Whittingham est devenu l’homme le plus rapide du monde sans l’aide de moteur en atteignant la vitesse lancé de 133,284 km/h. Coté féminin le même jour la française Barbara Buatois dépasse les 121 km/h. Ils détiennent depuis tous deux le record de l’heure en vélo horizontal.
Se développant dans les années 90 tout d’abord au USA et au Canada puis en Europe du nord (Angleterre, Pays Bas, Allemagne, Belgique), la fabrication et la commercialisation de vélo couché connaît aujourd’hui une progression lente mais régulière en France où l’on compte environ 1500 pratiquants passionnés. Ils sont regroupés au sein de l’association française des « Bent Riders » (usagers de vélo couché) dont Serge Coutton est l’un des administrateurs.

Pour en savoir plus : Serge Coutton – Cycloutil – 4 grand rue – 26170 – Buis les Baronnies – tel 04 75 28 08 01 – 06 16 67 93 00 – Sites Internet : www.velos-couches.com

Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 7 janvier 2011