Silence, on tourne chez Facchineri !

Scène de tournage dans les bureaux de l’entreprise Facchineri : Les comédiens Alexandre Medvedev (à gauche) et Isabelle Nanty (à droite) sont sous l'œil attentif de Coline Serreau (à droite de la caméra).
Silence on tourne ! Dans les bureaux de l’entreprise Facchineri, Alexandre Medvedev à gauche et Isabelle Nanty à droite sous le regard attentif de Coline Serreau à droite de la caméra.

Depuis le début du mois, Coline Serreau tourne pour France 3 à Vaison-la-Romaine et dans les environs un téléfilm intitulé « Madame le Maire ». L’équipe de tournage, constituée d’une cinquantaine de personnes (producteurs, cameramen, techniciens, éclairagistes, décorateurs, costumiers, maquilleurs, etc.) se déplace dans les différents lieux de tournage et tout ce petit monde est arrivé samedi matin à Buis les Baronnies où l’entreprise de matériaux de construction Facchineri a fermé ses portes au public pendant 4 jours pour servir de décor à la réalisation de plusieurs scènes du film.

Hollywood sur Ouvèze, le temps d’un long week-end, l’entreprise Facchineri s’est métamorphosée, en studio de cinéma.
Hollywood sur Ouvèze, le temps d’un long week-end, l’entreprise Facchineri s’est métamorphosée, en studio de cinéma.

Une comédie sociale engagée

 Un film de fiction que la réalisatrice qualifie de « comédie sociale, à la fois engagée, drôle et tendre », qui raconte l’histoire d’une jeune grand-mère d’extrême droite, Marianne, patronne d’une petite entreprise de matériel de construction en haute Provence. Veuve et fâchée avec sa fille qu’elle n’a pas vue depuis 15 ans, elle vit dans un désert affectif total et se bagarre régulièrement pour défendre ses idées conservatrices au sein de son entreprise et du conseil municipal du village dont elle est l’élue. Jusqu’au jour où elle apprend qu’elle a un petit-fils Nicolas âgé de 12 ans, qu’il doit venir s’installer chez elle et qu’il est noir … C’est le début d’un apprivoisement réciproque qui permet à Coline Serreau de défendre les valeurs humanistes qui ont toujours marqué ses créations.

Coline Serreau entourée de deux des comédiens du film Alexandre Medvedev et Isabelle Nanty.
Coline Serreau entourée de deux des comédiens du film Alexandre Medvedev et Isabelle Nanty.

C’est la comédienne Isabelle Nanty qui campe le personnage de Marianne, tandis que le jeune Valentin Bellegarde-Chappe (13 ans) est Nicolas. Sarah Biasini (la fille de Romy Schneider), Alexandre Medvedev et Christian Bouillette complètent la distribution avec des figurants locaux.

Valentin Bellegarde-Chappe et Isabelle Nanty, le gamin et sa grand-mère, finiront pas s’apprivoiser mutuellement.
Valentin Bellegarde-Chappe et Isabelle Nanty, le gamin et sa grand-mère, finiront pas s’apprivoiser mutuellement.

Sud Drôme et Nord Vaucluse pour décor

La réalisatrice et scénariste de « Trois hommes et un couffin », entretient de nombreux liens avec la Drôme, et cela n’est pas un hasard si elle a choisi de tourner sa nouvelle réalisation dans le sud du département.

Actrice, réalisatrice, metteur en scène, scénariste, compositrice et chef de cœur, Coline Serreau est une figure majeure de la création cinématographique et théâtrale française.
Actrice, réalisatrice, metteur en scène, scénariste, compositrice et chef de cœur, Coline Serreau est depuis 40 ans une figure majeure de la création cinématographique et théâtrale française.

« La Drôme est un département que je connais bien ayant des liens familiaux à Dieulefit et passé une partie de mon enfance dans le Diois, notamment à l’école de Beauvallon, confit-elle. J’ai tourné en 1975 à Mollans et Pierrelongue mon premier documentaire, « Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? », qui mettait en scène des femmes en milieu rural. Et aujourd’hui, avec la « Chorale du Delta » que je dirige, nous organisons chaque été une tournée de concerts dans les églises et chapelles de la Drôme, qui prend chaque année plus d’importance… »

Les employés de l’entreprise Facchineri, dont certain sont figurants, profitent du spectacle pendant ces quatre jours de vacances.
Les employés de l’entreprise Facchineri, dont certain sont figurants, profitent du spectacle pendant ces quatre jours de vacances.

Le tournage commencé à Vaison la Romaine puis à Beaumont du Ventoux, se poursuivra après Buis à Pierrelongue, Entrechaux, Sablet, Faucon pour se terminer le 6 mai à Vaison. La première programmation en prime time sur FR3 est prévue courant septembre.

Alain BOSMANS
Article publié dans le Dauphiné Libéré du lundi 21 avril 2014.

tournage de scènes à l’extérieur de l’entreprise Facchineri avec Isabelle Nanty sous les projecteurs.
tournage de scènes à l’extérieur de l’entreprise Facchineri avec Isabelle Nanty sous les projecteurs.

ELECTIONS MUNICIPALES : Les résultats

Forte mobilisation des électeurs buxois venus nombreux dimanche matin
Forte mobilisation des électeurs buxois venus nombreux dimanche matin

BUIS-LES-BARONNIES

La liste de Sébastien Bernard l’emporte assez largement avec 55,28 % des suffrages exprimés contre 44,72 % pour Françoise Bec qui fait néanmoins un score très honorable.

Sur les 19 sièges à pourvoir 15 sont remportés par la liste de Sébastien Bernard: Il s’agit de Sébastien Bernard, Pascale Rochas, Christophe Poiré, Anouk Breyton, André Donzé, Brigitte Mertz, Alain Delhomme, Juliette Haïm, Michel Trémori, Elisabeth Guiot, William Terrible, Annick Parmentier, Cédric Tourniaire, Odile Geoffroy et Christophe Marfaing

4 sièges sont remportés par la liste de Françoise Bec : Il s’agit de Françoise Bec, jacky Hadancourt – Eugénie Meynaud et Sébastien Ricard.

Le conseil municipal se réunira samedi 29 mars à 14h pour désigner son maire et ses adjoints.

Nombre d’inscrits : 1816

Nombre de votants : 1401 ( 415 abstentions et 57 bulletins blancs ou nuls)

Nombre d’exprimés : 1344 (74,00 %)

Nombre de sièges à pourvoir : 19

Nombre d’élus (après ce premier tour) : 19 dont 15 pour la liste de Sébastien Bernard et 4 pour la liste de Françoise Bec.

Nombre d’élus communautaires (après ce premier tour) :  10 dont 8 pour la liste de Sébastien Bernard et 2 pour la liste de Françoise Bec

Ensemble pour Buis-les-Baronnies (tête de liste Sébastien Bernard) : 7 43

Mieux vivre à Buis (tête de liste Françoise Bec) : 601

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MOLLANS-SUR-OUVEZE

A Mollans sur Ouvèze où quatre liste se présentaient, la liste de Frédéric Roux arrive assez largement en tête, mais elle est talonnée par celle de Mercédès Gambus tandis que celle de Franklin Blanc est éliminée. Le second tour reste en conséquence très ouvert et incertain …

Nombre d’inscrits : 930

Nombre de votants : 770

Nombre d’exprimés : 758

Nombre de sièges à pourvoir : 15

Nombre d’élus (après ce premier tour) : 0

Nombre d’élus communautaires (après ce premier tour) : 0

 Mollans pour tous (tête de liste Frédéric Roux) : 291

Mollans notre village (tête de liste Gilbert Fabre) : 176

Mollans avant tout (tête de liste Mercèdes Gambus) : 225

Mollans au cœur (tête de liste Franklin Blanc) : 66 (liste ne pouvant pas se présenter au second tour)

Nyons

Le maire sortant, vice président du conseil général Pierre Combes l’emporte la mairie sans coup férir, avec 66, 22 % des votants. Il rafle 24 sièges, n’en laissant que 5 à la liste d’André Avalonne

Vinsobres

La liste de M.P. Monier l’emporte d’un cheveu (378 voix et 12 sièges) sur la liste S. Borel (369 voix et 3 sièges).

Mirabel aux Baronnies

La liste du maire sortant C. Cornillac remporte haut la main 16 sièges avec 69,18 % des suffrages. La liste de J.M Corbel se voit allouer 3 sièges.

Vaison la Romaine

Importante surprise à Vaison la Romaine où le maire socialiste sortant Pierre Meffre échoue pour 44 voix, laissant 23 sièges et son fauteuil de maire à son adversaire Jean François Perilhou.

Valréas

A Valréas, la liste FN de France Barthélémy fait une importante poussée en obtenant 36,19 % des suffrages. Elle sera au second tour en ballotage favorable dans la perspective d’une triangulaire qui peut encore ménager des surprises.

Alain BOSMANS

 

LA VIA FERRATA DU ST JULIEN VEDETTE D’UN FESTIVAL DU VERTIGE ET DE L’EXTREME

En dépit d’une exceptionnelle concentration de stars de l’alpinisme et des sports extrêmes, la véritable vedette de la première édition du festival « Ciné Buis’Sport Nature » fut la Via Ferrata du St Julien, l’une des plus spectaculaires d’Europe, bientôt accessible au public.

Buis au rendez-vous des stars de la grimpe

Le festival « Ciné Buis’Sport Nature », qui s’est déroulé au Buis du vendredi 11 au dimanche 13 octobre aura alterné pendant 3 jours la présentation des principales activités sportives de pleine nature offertes dans les Baronnies et la projection de films et reportages relatifs à des sports de l’extrême.

Catherine Destivelle, considérée comme l’une des plus brillante alpinistes/grimpeuses au monde anima la soirée autour de son film « Au-delà des cimes ».

Pendant 3 jours, chacun put y côtoyer plusieurs des plus grands noms de l’alpinisme français, des aventuriers de l’extrême ou des cinéastes sportifs spécialistes de l’escalade. La très populaire alpinistes/grimpeuses Catherine Destivelle, l’alpiniste et aventurière française Laurence de la Ferrière, le champion du monde d’escalade Arnaud Petit ou encore le réalisateur Bertrand Delapierre, s’y étaient donné rendez vous pour animer la manifestation.

Laurence de la Ferrière dans la salle des fêtes de La Palun a longuement parlé de l’extraordinaire exploit qu’elle réalisa en 1999 en traversant seul le continent Antarctique.

Mais en dépit de cette exceptionnelle concentration de stars, la véritable vedette du festival fut sans nul doute la nouvelle Via Ferrata du St Julien (en cours d’achèvement), qui court le long de la face septentrionale de la célèbre lame rocheuse dominant le village.

Le grimpeur français Arnaud Petit (à droite) et le réalisateur Bertrand Delapierre ont présenté à La Palun plusieurs spectaculaires courts-métrages d’escalade.

Pendant deux jours, quelques chanceux (près de 200 quand même) purent, en avant première, découvrir celle qui deviendra bientôt l’une des plus spectaculaires Via Ferrata d’Europe.

Portrait d’une dame de fer

Accompagnées des quatre guides des Baronnies, prés de 200 personnes enthousiastes ont parcouru la première section (qui en comptera cinq) de la via ferrata du St Julien.

Aboutissement d’un projet mené pendant près de 10 ans avec obstination par la commune qui dut faire face à d’innombrables difficultés (on se souvient des soucis causés par un certain « petit choux »), la via Ferrata du St Julien sera bientôt ouverte au public dans toute sa longueur, dans toute sa splendeur. Les travaux d’installation du dernier tronçon sont en cours de finition, on parle d’une inauguration en fin d’année et d’une ouverture au public début 2014. En attendant, ceux qui, exceptionnellement, ont put en parcourir le premier tronçon durant ce week-end ne tarissent pas d’éloges.

Le tracé défit l’abime et surplombe de somptueux panoramas.

La nouvelle « voie de fer » comportera cinq tronçons de difficultés différentes pouvant être parcouru indépendamment. Au total, 1700 m d’un parcours qui couvre l’ensemble des arêtes de la face nord du rocher, 700 m de dénivelé, jusqu’à 100 m de hauteur, plusieurs ponts dont l’un de 38 m de longueur et un point culminant à 763 m.

Sur les parois du St Julien, les amateurs de grimpe se sont régalés.

Le tracé qui défit l’abime et surplombe en permanence de somptueux panoramas nécessitera 6 à 7 heures pour les plus expérimentés et rares seront ceux qui pourront le parcourir dans une seule journée. Selon les spécialistes, ce sera l’une des plus longues et spectaculaires Via Ferrata d’Europe. De quoi booster l’enthousiasme du maire Jean-Pierre Buix qui parle déjà de pouvoir attirer 15 000 visiteurs la première année de fonctionnement.

Bien qu’ayant couté 600 000 € à la collectivité (subventionné à 50 % par la région et le département), elle sera en accès libre. Un accès qui sera donc gratuit mais évidemment soumis à réglementation.

Le guide des Baronnies Joël Mailhet (à gauche) au départ du premier groupe venu découvrir la nouvelle via Ferrata du St Julien.

De nombreux panneaux d’information seront mis en place détaillant les conditions d’accès (âge, équipement), ainsi que les possibilités de location de matériel et d’accompagnement. Les quatre guides des Baronnies (Joël Mailhé, Eric Leininger, Franck Mosacatello et Fabrice Biraghi), qui ont déjà ouvert au 59 de l’allée des platanes un magasin « Baronnies Sports », proposeront à la location les équipements (casques, baudriers, mousquetons, longes absorbantes) nécessaires au parcours des différents tronçons ainsi que des prestations pour accompagner les groupes et individus. Il faudra compter entre 15 et 20 € pour la location de l’équipement (à ceux qui n’auraient pas le leur) et de 25 à 50 € pour l’accompagnement d’un guide selon la durée de la prestation.

 Alain Bosmans (avec les photos d’Arthur Bosmans)

Des dinosaures sont-ils passés par Ubrieux ?

Jean-Marc Saujet sur les lieux de l’insolite découverte

Un touriste  a fait cette semaine une étonnante découverte en mettant à jour dans les gorges d’Ubrieux une douzaine d’empreintes fossilisées qui pourraient être celles de dinosaures.

Jean-Marc Saujet a l’œil.  Et le bon ! Domicilié à Chatillon sur Loire dans le Loiret, travaillant pour une mission humanitaire à Madagascar, il est venu passer chez des amis une dizaine de jours de vacances dans les Baronnies. Mardi dernier, se rafraichissant dans le lit de l’Ouvèze à la hauteur des gorges d’Ubrieux, il remarque sur la paroi rocheuse de la rive d’étranges excavations en grande partie recouvertes de terre et de végétation.

Une douzaine d’empreintes de différentes tailles a été mise à jour !

Curieux de nature, il commence par dégager une première trace et découvre alors ce qui ressemble bigrement à l’empreinte fossilisé d’un animal de forte taille à 3 doigts griffus…. « Je n’avais aucune connaissance particulière en paléontologie, mais la trace était si nette et profonde que j’ai tout de suite pensé à un dinosaure… ». A l’aide d’une spatule en bois, de brosses et de pinceaux, Jean-Marc Saujet passera le jour suivant à nettoyer les nombreuses excavations qu’il découvre au fur et à mesure sur la paroi.

Jean-Marc Saujet a-t-il découvert un site d’empreintes paléontologiques aux gorges d’Ubrieux ?

Après deux après midi de travail sous le soleil, notre paléontologue amateur met au jour une douzaine d’empreintes de dinosaures, la plus petite couvrant quelques centimètres et les deux plus grosses un diamètre de plus de 50 cm. « J’ai alors constaté que j’étais maintenant face à un véritable gisement fossilifère datant de plusieurs millions d’années et qui méritait, à n’en pas douter, d’être reconnu et identifier ».

Les empreintes découvertes cette semaine par Jean-Marc Saujet vont être analysées par des scientifiques de la DRAC.

Après avoir pris des photos, le découvreur prenait rendez-vous avec le maire qui manifestait un immédiat intérêt pour la découverte et décidait d’en informer immédiatement la Direction Régionale des Affaires culturelles (DRAC) basée à Lyon. Il appartient maintenant aux spécialistes d’investiguer le site d’Ubrieux, la dalle sur laquelle les premières empreintes ont été découvertes se prolongeant sur plusieurs mètres avant de passer sous la route.

On savait qu’Hannibal était passé par la vallée de l’Ouvèze pour traverser les Alpes avec des éléphants, mais des dinosaures dans les Baronnies, c’est un vrai scoop !

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 27 juillet 2013.

LA PASSION DEVORANTE DES ORCHIDEES

+ Pendant deux jours, des centaines de fleurs fascinantes furent exposées dans la salle des Fêtes de La Palun au milieu d’une végétation exubérante et une mise en scène raffinée.

Pour sa onzième édition l’exposition « Orchidées Passions », organisée cette année par l’association du même nom en partenariat avec la commune et la maison des plantes de Buis les Baronnies, a connu une véritable consécration en accueillant durant le week-end du 2 et 3 mars plus de 2000 visiteurs dans la salle des fêtes de La Palun. Pour les spécialistes de cette fleur magique, l’exposition orchidologique de Buis devient l’une des plus importantes manifestations de ce type dans le sud de la France et sans doute la plus raffinée en terme de mise en scène des fleurs.

Sur une vaste estrade au milieu de la salle, une micro jungle rocheuse traversée d’un cour d’eau est reconstituée.

Au centre de la salle sur une vaste estrade, quelques 230 orchidées d’une centaine d’espèces, dont certaines particulièrement rares, étaient harmonieusement disposées au milieu d’une exubérante végétation, reconstituant sur 50m2 une micro jungle rocheuse traversée d’un cour d’eau. Les orchidées de toutes espèces provenaient des collections particulières et des serres professionnelles de plusieurs spécialistes de la région. Notamment celles du collectionneur mollanais Patrice Jeudy, et surtout celles de Joël Jack, horticulteur spécialiste de cette fleur à Sanary (Var).

Le collectionneur mollanais Patrice Jeudy fut l’un des maitres d’œuvre de cette magnifique exposition.

Entourant le podium central, différents stands d’exposition-vente d’orchidées et de plantes rares (vanille de Madagascar, plantes aériennes épiphytes, cactus et succulentes) ainsi que des produits de l’artisanat liés aux orchidées (bijoux, soieries, modelages, émaux) suscitèrent pendant deux jours le vif intérêt d’un public de passionnés venus parfois de fort loin pour admirer cette magnifique fête de l’orchidée.

Vendus en pots, les orchidées de Joël Jack, horticulteur à Sanary, connurent un franc succès.

Il est vrai que la famille des orchidées, qui compte quelques 30 000 espèces botaniques naturelles et plus de 100 000 hybrides créés par l’homme, est la famille de plantes à fleurs probablement la plus fascinante qui existe par la richesse et la diversité de ses variétés.

Quand l’orchidée devient bijou avec Valérie Lavault qui recouvre d’or pur des orchidées fraichement cueillis.

Au cours de l’inauguration, la présidente de l’association « Orchidées Passions » Marylène Barnouin ne cachait pas sa satisfaction devant « ce véritable renouveau de l’exposition ». Elle remerciait vivement ceux qui y auront contribué, « à commencer par la commune de Buis les Baronnies, son maire et ses services techniques, ainsi que la vingtaine de bénévoles de l’association qui n’auront pas ménagé leurs efforts ».

L’inauguration s’est déroulée en présence du maire Jean Pierre Buix, du vice président du conseil régional Michel Grégoire, du président de la maison des plantes Georges Mochot et de la présidente de l’association « Orchidées Passions » Marylène Barnouin.

Jean Pierre Buix de son coté déclarait souhaiter donner toute sa place à l’orchidée parmi les plantes et productions agricoles des Baronnies. Le village qui abrite dans ses murs La Maison des Plantes ne pouvait en effet manquer d’accueillir cette fleur magique, aux métamorphoses étonnantes, et de proposer au public un spectacle botanique de très haute gamme. « Pour la première fois, la manifestation, qui se tenait habituellement à Mollans, s’est déplacée sur Buis et nous lui avons ouvert tout grand les bras en mettant à sa disposition l’espace de la Palun et la collaboration des services municipaux », expliquait le maire. « Après le tilleul, l’olive, la vigne et la lavande, Buis est heureux de pouvoir célébrer, désormais chaque année, l’une des plus belles fleurs du monde. La venue d’Orchidée Passion au Buis prouve que la région est bénie des Dieux et qu’au-delà des querelles politiques, la collaboration entre la population des 2 bourgs est exemplaire ».

Alain BOSMANS
Article partiellement paru dans le Dauphiné Libéré du 4 mars 2013

Se déroulant pour la première fois au Buis, l’exposition « Orchidées Passion » aura attiré plus de 2000 visiteurs.

BUXOIS, BUXOISES : CE QUI VOUS ATTEND EN 2013 !

Trois événements majeurs se dérouleront au Buis en 2013 : La visite de son altesse le Prince Albert de Monaco – l’ouverture de la Via Ferrata du St Julien – la pièce d’Ariane Mouchkine « 1789 » interprétée par le nouveau « Théâtre des habitants ». Et voila pourquoi il ne faudra  les manquer sous aucun prétexte !

La visite de son Altesse le Prince Albert de Monaco.

SAS le Prince Albert de Monaco

Le Prince Albert de Monaco effectuera les 17 et 18 mai prochain une visite officielle dans la Drôme dans le cadre de ses anciennes possessions françaises. Après Montélimar et Chabeuil, il sera au Buis le 17 avant d’assister aux fêtes médiévales de Crest le 18. Un accueil particulièrement chaleureux attend le Prince à Buis les Baronnies où seront célébrés les liens historiques séculaires qui existent entre la commune et la principauté et auxquels les buxois sont fort attachés.

la digue nord le long de l’Ouvèze porte le nom de « Promenade des Princes de Monaco »

C’est en 1643 que la localité fut donnée par Louis XIII, roi de France au Prince de Monaco, Honoré de Grimaldi. Buis restera lié au Grimaldi pendant un siècle et demie, jusqu’à la révolution en 1789, mais les armoiries de la principauté resteront longtemps visibles au-dessus des portes de la cité. Aujourd’hui encore la digue nord le long de l’Ouvèze porte le nom de « Promenade des Princes de Monaco » et ceux-ci conservent toujours le titre de « Baron de Buis ».

Le maire Jean Pierre Buix et le Prince Albert de Monaco se sont déjà rencontré aux championnats du monde d’athlétisme d’Helsinki en Aout 2005.

De son coté la principauté a toujours souhaité maintenir des liens privilégiés avec ses anciennes dépendances. C’est ainsi que pour le 700ème anniversaire de la famille Grimaldi en avril 2003, le prince Reynier avait invité la mairie de Buis aux festivités monégasques. Deux adjoints au maire s’y étaient rendus et le groupe vocal « Cant’Ouvèze » avait participé aux cérémonies religieuses. En août 2005, Jean Pierre Buix s’étant rendu  à Helsinki aux championnats du monde d’athlétisme, le maire de Buis avait eu l’occasion de sympathiser avec le prince Albert en partageant leur passion commune pour l’athlétisme.

En juillet 2011, Buis était pavoisé aux couleurs du Rocher

En juillet 2011, à l’occasion du mariage princier de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco et Mlle Charlène Wittstock, la mairie de Buis les Baronnies avait souhaité souligner ces liens historiques en pavoisant la bourgade aux couleurs rouges et blanches de la principauté monégaste. Des drapeaux et de nombreuses guirlandes ont été accrochés aux bâtiments publics et endroits stratégiques de la bourgade. Tant et si bien que lorsque, cette année, le maire de Buis faisait appel à la générosité du mécénat international pour soutenir l’hôpital local, le prince Albert fut le seul à y répondre positivement (bien que modestement…).

Une Via Ferrata pour l’été

La via Ferrata du St Julien permettra de parcourir la totalité des crêtes de la face nord

Le projet communal de mise en place d’une via Ferrata sur la face nord du St Julien va enfin voir le jour. Les travaux commenceront en début d’année et s’étaleront sur 5 mois afin de pouvoir être ouvert au public avant la prochaine saison estivale. la future via Ferrata du St Julien est l’aboutissement d’un projet communal qui aura rencontré pendant 5 ans de nombreuses difficultés. Notamment dans le domaine environnemental, la présence d’un fameux « petit choux » ne facilita pas les choses… Sa conception et le suivi des travaux ont été confiés à un spécialiste français des via Ferrata Lucas Meignan de la société Géolithe, en collaboration avec les guides de montagne locaux Joël Mailhet et Fred Moscatello.

La via Ferrata sera constitué de nombreux câbles, échelles, passerelles, tyroliennes et ponts de singes.

La via Ferrata du St Julien sera la plus longue et l’un des plus originale d’Europe. Elle permettra aux randonneurs de découvrir, en toute sécurité, un terrain réservé habituellement aux grimpeurs. Totalisant 1200 m de parcours, elle comportera cinq tronçons de difficultés différentes pouvant être parcouru indépendamment, chacun en une demi-journée. Le plus simple des tronçons sera dédié aux enfants et à l’initiation, le plus difficile aux grimpeurs expérimentés. Le parcours couvrira l’ensemble des arêtes de la face nord du rocher (sans empiéter sur les voies d’escalade de la face sud). Il suivra un itinéraire rocheux équipé de câbles, échelles, passerelles, tyroliennes et ponts de singes à caractère aériens et parfois acrobatiques.

La via Ferrata sera constituée de câbles, échelles, passerelles, tyroliennes et ponts de singes

Ouvert toute l’année, les conditions d’accès à la Via Ferrata ne sont pas encore connues. On sait cependant qu’il sera possible (et le plus souvent conseillé) d’être encadré par des guides locaux professionnels qui proposeront également à la location l’équipement nécessaire (casque, harnais, baudrier, mousquetons, …). Un projet spectaculaire qui dès le mois de juin prochain positionnera un peu plus la commune de Buis comme pôle de sports de pleine nature au cœur des Baronnies Provençales.

Les « habitants » vont rejouer « 1789 »

« 1789 », une pièce mytique d’Ariane Mouchkine créée en 1970 par le Théâtre du Soleil.

Conduit par le comédien, metteur en scène Serge Pauthe, un nouveau « Théâtre d’habitants » a vu le jour en octobre dernier au Buis avec le projet de rejouer la célèbre pièce d’Ariane Mouchkine « 1789 ». Le projet totalement gratuit et désinteressé, soutenu par la commune, a déjà séduit une trentaine de comédiens, chanteurs, figurants, costumiers, tous amateurs, qui se sont lancés avec enthousiasme dans cette nouvelle aventure.

Autour de Serge Pauthe les habitants-comédiens se sont mis au travail pour faire revivre les scènes immortelles de la Révolution Française.

Il s’agit de monter une fresque lyrique, historique, poétique qui racontera les origines de la Révolution Française et le déroulement de cette année fondatrice 1789. La prise de la Bastille, le serment du jeu de paume, la nuit du 4 août, …, y seront évoqués en scène courtes, au milieu de spectateurs, à partir de différentes tréteaux. Car la pièce d’Ariane Mouchkine ne se contente pas de montrer la Révolution à partir du combat mené par quelques uns de ses acteurs (Louis XVI, Necker, La Fayette, Mirabeau, Danton, …). Mais aussi d’évoquer cette histoire telle que le peuple l’a faite et l’a vécue, avec ses joies, ses souffrances, ses espoirs et ses rêves. Un théâtre, cher à Serge Pauthe, qui donne à voir notre passé en nous parlant d’aujourd’hui. Le spectacle sera donné les 13 juillet et 5 août dans les jardins de la Mairie.

Alain BOSMANS
Le 1er janvier 2013

Rencontre avec Etienne Rivette, le pèlerin de « Randouvèze »

Etienne Rivette, sportif accompli et fervent catholique continue de pratiquer régulièrement la randonnée dans les Baronnies avec ses amis de « Randouvèze ».

Lors de la tenue de l’assemblée générale de « Randouvèze » le 19 octobre dernier, son président Francis Guerbette signalait l’exploit peu commun d’un adhérent de l’association. Etienne Rivette, se rendant l’été dernier en pèlerinage à St-Jacques-de-Compostelle (Espagne) et Fatima (Portugal) a parcouru, sac au dos, plus de 2200 km à pied.

Parti en solitaire de Buis le 5 juillet, Etienne Rivette a tout d’abord rejoint Arles pour emprunter le principal « Chemin de Compostelle » du sud de la France. Muni du carnet du pèlerin (La Créanciale), parcourant 20 à 40 km par jour, chargé d’un sac à dos de 10 kg et séjournant dans les gîtes d’étapes qui jalonnent le parcours, le marcheur buxois traversa St Gilles, Montpellier, St Guilhem, Toulouse, Auch, Pau et Oloron Ste Marie avant de rejoindre en Espagne le « Camino Frances » par le col du Somport, Burgos et Léon.

Marchant seul ou en compagnie de pèlerins de plus en plus nombreux à l’approche du but, Etienne Rivette atteignait le 6 septembre le sanctuaire de St Jacques où il obtenait « La Compostela » ou certificat de pèlerinage. Il avait parcouru quelques 1500 km en 60 jours de marche.

le sanctuaire de St Jacques-de-Compostelle atteint après 60 jours de marche.

Après être resté 6 jours à St Jacques, Etienne Rivette, conscient d’être porté par le mysticisme et la dimension religieuse de cette démarche autant que par la recherche de soi dans l’effort, décidait alors de poursuivre sa longue marche solitaire en entamant un second pèlerinage chrétien vers Fatima. Et c’est le 6 octobre, après avoir parcouru de nouveau 400 km à pied, qu’il atteignait le sanctuaire de Notre Dame de Fatima au centre du Portugal.

La basilique du sanctuaire de Fatima

L’étonnant parcours d’un randonneur « Routard »

Originaire de Normandie où il aura fait la plus grande partie de sa carrière professionnelle dans l’entreprise de transport routier de sa famille, Etienne Rivette confie avoir contracté le goût de la marche à pied à travers les nombreux voyages de « routard » qu’il aura entrepris tout au long de sa vie. Des voyages qui l’auront mené à la découverte de nombreuses régions de France et d’Europe, mais aussi d’Amérique latine et d’Asie et jusque dans le pacifique où il devait rencontrer Jacques Brel aux Marquises… Sportif accompli, amateur de VTT, pratiquant régulièrement la course à pied de fond et demie fond, (courses hors stade, trails et semi marathons), Etienne arrive en VTT pour la première fois à Buis en 1992 et éprouve le coup de foudre pour les Baronnies. Il y reviendra régulièrement tous les ans pour y pratiquer la randonnée et des travaux saisonniers (vendanges, récoltes d’abricots, olives, …) jusqu’en 2007 où il s’installe définitivement à Buis pour y attendre la retraite prise l’année dernière à 65 ans.

Etienne Rivette, devenu buxois en 2007. (photo JMG)

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle est un pèlerinage catholique, dont le but est d’atteindre le tombeau légendaire de l’apôtre Saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de la capitale de la Galice espagnole. Mis en place au début du IXe siècle, le pèlerinage de Compostelle devient, à partir du XIe siècle, l’un des trois grands pèlerinages de la Chrétienté médiévale (avec ceux de Jérusalem et de Rome).

 

Les chemins de Compostelle

 Un chemin de Compostelle est bien identifié en Espagne, « le Camino Francés ». En France, des chemins de Saint-Jacques (4 principaux au départ de Paris, Vézelay, Le Puy et Arles) ont été tracés par la Fédération française de randonnée pédestre à partir du début des années 1970. Ils ont été déclarés en 1987 « Premier itinéraire culturel » par le Conseil de l’Europe et attirent chaque année un nombre croissant de pèlerins en provenance des 4 coins du monde. Près de 100 000 pèlerins ont demandé à recevoir la « Compostela » en 1999 et près de 200 000 en 2004. Le pèlerinage est également devenu une randonnée célèbre, où les marcheurs croisent les amateurs d’art roman.

 Les coquilles Saint-Jacques

 Les pèlerins en route vers St Jacques-de-Compostelle avaient pour coutume de rapporter comme témoignage de leur voyage des coquilles de pectens, qu’ils fixaient à leur manteau ou à leur chapeau, d’où le nom de coquilles Saint-Jacques donné par la suite à ces mollusques. La coquille Saint-Jacques était le signe qu’à l’issue du voyage c’était un homme nouveau qui rentrait au pays. Elle est toujours l’un des attributs reconnaissables du pèlerin.

La coquille Saint-Jacques, symbole du pélerinage de compostelle jalonne les chemins qui y mènent…

Le pèlerinage de Fatima

 En 1947, quelques 80 ans après Lourdes, Fatima au centre du Portugal, est devenu un lieu de pèlerinage catholique très populaire. Il a pour origine, comme à Lourdes, les apparitions de la Sainte Vierge à 3 enfants. Ces apparitions ont donné naissance au sanctuaire de Notre-Dame de Fátima et à la construction d’une immense basilique.

Le pèlerinage de Fatima se déroule tous les 13 de chaque mois, et plus particulièrement le 13 mai, anniversaire de la première apparition, et le 13 octobre, anniversaire du phénomène solaire de la dernière apparition en 1917. La ferveur populaire y est considérable et chaque année le 13 mai la vierge de Fatima attire des centaines de milliers de pèlerins. Les grandes processions au flambeau, qui se font de nuit, sont très impressionnantes.

Alain Bosmans
Article partiellement paru dans le Daupjiné Libéré du samedi 20 octobre 2012.

Les Ephélides ont 25 ans, un camping pas comme les autres

Christine et Bernard Puech ont fêté le 25ème anniversaire des Ephélides en compagnie de très nombreux amis.

Pour fêter le 25ème anniversaire des « Ephélides », Christine et Bernard Puech avaient invité samedi dernier 16 juin une centaine de personnes, amis, clients, partenaires et élus, à une soirée de rencontres et, sans doute, de découverte pour beaucoup. Au programme, pendant une heure en fin d’après midi, les invités purent assister dans la carrière du camping, à une spectaculaire séance de dressage à pied d’un pur sang espagnol de toute beauté, par la très séduisante cavalière et fille de la maison Julie Puech. Puis après un fort agréable apéritif dinatoire le chanteur Michel Avallon accompagnée d’une accordéoniste virtuose donnait un concert de chansons françaises.

Bernard et sa fille Julie Puech partagent la même passion pour le cheval.

 Une soirée qui permit de faire savoir, à ceux qui l’ignoraient encore, que, décidément, le camping des Ephélides n’est pas un camping comme les autres. Situé à l’extrémité du chemin des Tuves, en pleine nature sur un superbe parc de 2 hectares plantés de cerisiers en bords d’Ouvèze, le camping trois étoiles de Buis les Baronnies offre, du 5 mai au 15 septembre, 39 emplacements de 120 à 200 m2 chacun, soit entre le double et le triple de la surface prévue dans la plupart des autres campings.

de larges emplacements sans barrières...

11 chalets/mobile-home parfaitement équipés (dont 2 avec accès handicapés) sont également ouverts à la location, du 1er avril au 14 octobre, dans une ambiance « village » où le respect de l’autre et la qualité des échanges priment.

Un site remarquable au pied de St Trophime dont la statue veille sur la piscine ...

 « Notre qualité de vie, nous désirons la partager avec nos clients en leur offrant espace, calme et convivialité, en organisant régulièrement des repas partagés, des concerts … », explique Bernard Puech. « Chez nous on ne trouvera pas une ambiance « club » avec prise en charge et multiples prestations… Nous ne pouvons offrir que notre disponibilité et le plaisir d’aider à découvrir notre région… ».

Une démarche libertaire et écolo pour un tourisme alternatif

Il faut dire aussi que Bernard et Christine, ex-éducateur et enseignant, avec leur fille Julie étudiante en biologie, sont des passionnés, soucieux de leur environnement, proche de leurs clients et partageant avec eux leurs multiples passions ; notamment celle du cheval, de la calligraphie, des voyages et de la musique.

Le barbecue est évidemment solaire ...

Ajoutons à cela que le camping des Ephélides est adhérent à « Via Natura », une association qui vit le jour voila 6 ans, dont Bernard est président depuis 8 mois, et qui met en réseau des petits campings partageant la même vision alternative du tourisme. « Les 10 campings français du réseau s’engagent dans une démarche militante de mise en valeur du patrimoine environnemental et naturel qui les entoure » précise Bernard. « Il s’agit notamment de mettre l’Homme au centre des valeurs et de respecter la Nature, d’offrir un site naturel préservé, d’aider à comprendre et interpréter le milieu environnant… Nous promouvons un tourisme équitable avec les partenaires locaux, un tourisme durable avec le tri des déchets et une consommation raisonnée des ressources eau, électricité, déplacement.  Enfin nous apportons un soutien aux associations et manifestations en faveur de l’environnement.

Une roulotte logée en pleine nature pour un séjour de calme, luxe et volupté ...

C’est ainsi que dans une démarche écologique, les Ephélides se sont équipé de panneaux et de barbecues solaires. Des actions ont été également menées en faveur de la biodiversité en liaison avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux). Enfin les Ephélides se sont engagés depuis 3 ans dans une opération de « Compensation Carbone » qui consiste à prendre en charge à chaque saison la compensation des émissions de CO² pour le trajet domicile – camping de toutes les familles séjournant une semaine ou plus sur le camping. Cette compensation permet le financement et le suivi par des membres du réseau « Via Natura » de plantations de palétuviers (gros consommateurs de  CO²) et d’autres essences au Bénin.

Alain Bosmans
Article paru (en partie) dans le Dauphiné Libéré du 21 juin 2012

Les Ephélides : Un camping décidément pas comme les autres ...

Coordonnés : Christine et Bernard Puech – Quartier Tuves – 26170 Buis-les-Baronnies – Tél : +33 (0)4 75 28 10 15 – E-mail : ephelides@wanadoo.fr – site Internet : http://www.ephelides.com/

BUIS LES BARONNIES : MAGNIFIQUE SUCCES DE LA FÊTE DE LA BIERE ET DES JUMELAGES

Enrico Macias a bien raison : « Les gens du Nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors… » Et les trois jours de fête de la bière et de jeux européens « Inter-Villages » organisés au Buis en ce week-end de l’Ascension sous les auspices du double jumelage de Buis avec les communes de Gomadingen en Allemagne et celle de Waimes en Belgique, en donnèrent une formidable démonstration.

Jeudi soir, les officiels lancent les festivités: de gauche à droite: Sophie Brunet, Georges Mochot et Eléonore Will, présidents des comités de jumelage buxois, Albrecht Luther et Isabelle Fortamps présidents des comités de jumelage à Gomadingen et Waimes, Klemens Betz, Jean Pierre Buix, Albert Mathonet respectivement maires des communes de Gomadingen, Buis les Baronnies et Waimes, Michel Grégoire et Marie Claire Cartagéna

Préparée au Buis depuis plus d’un an par la mairie et les comités de jumelage de la commune avec Gomadingen et Waimes, la fête des jumelages a débuté jeudi soir 17 mai, jour de l’Ascension, dans la salle des fêtes de la Palun, par une très joyeuse réception des deux importantes délégations belge et allemande, arrivées en car en fin d’après midi.

Quelques 250 couverts ont été servis jeudi soir dans la salle des Fêtes

Au total quelques 250 personnes (82 français, 74 belges et 92 allemands) ont partagé dans une très chaleureuse ambiance un premier repas gastronomique. Les jeunes danseuses de l’école de danse « Tendance » de Christine Orso présentaient sur scène un charmant spectacle, tandis que des jeux, quizz et animations diverses ponctuaient la soirée.

le maire de Gomadingen Klemens Betz et celui de Buis Jean Pierre Buix pendant la parade des fanfares.

Une météo peu provençale pour commencer

 Vendredi matin, c’est sous une pluie fine mais persistante qu’une cinquantaine de randonneurs belges et allemands, accompagnés des amis de « Randouvèze », partirent à la découverte du « Tour du St Julien » et du circuit du « Chevalet ». C’est aussi sous la pluie que l’exposition internationale d’artistes (peintures, sculptures et mosaïques) commença à se tenir dans les jardins de l’hôtel de ville. Devant le désastre qu’annonçait cette exposition de peinture à l’eau, les artistes se mettaient à l’abri de la salle du foyer J.J. Coupon.

Le groupe folklorique buxois des "Parpaioum" a dansé dans les rues du village sur la musique de la Banda Musicale Valentinoise.

 Une inoubliable fête de la bière au pays du vin

En fin d’après midi, sous un soleil provençal revenu, la première soirée de fête de la bière jamais organisée dans les Baronnies, fut lancée par un formidable défilé folklorique et musical qui traversa les ruelles du village dans une ambiance carnavalesque. En tête les 3 maires précédaient la Banda Musicale Valentinoise et le groupe folklorique buxois des « Parpaioum ». La fanfare allemande qui suivait aux accents martiaux et à la rigoureuse discipline, contrastait avec l’étonnant big band belge qui fermait la marche en faisant follement danser leurs compatriotes du groupe « Les Mineux d’Aredje ».

Un super Big Band Belge dans les rues de Buis

La fête de la bière proprement dite se déroula jusqu’à 3 heures du matin dans la salle des fêtes de La Palun (météo oblige). Elle fut animée par les fanfares de Waimes, de Gomadingen et l’atelier musical de « Notes en Bulle ». La bière quant à elle, bière allemande, bière belge, mais aussi bière française avec la brasserie artisanale de Nyons « La Grihète », coula à flot toute la soirée dans des gosiers uniformément européens.

Chaude ambiance sur la place aux herbes

Des jeux inter-villages endiablés

Trois équipes de 15 joueurs chacune: L’équipe buxoise était en bleu. Les allemands en blanc les belges en rouge. Les trois équipes ont formé pour la photo le drapeau tricolore.

Les festivités se poursuivaient samedi avec la tenue toute la journée sur la place des arcades d’un marché de produits régionaux et artisanaux. Une conférence internationale sur le thème du développement durable était donnée dans la salle du cinéma. Les « Jeux Euro-Trio » se déroulèrent dans l’après midi sur la digue sud dans une très joyeuse ambiance et devant un public nombreux.

l’équipe buxoise se classera en seconde position devant l’équipe allemande aprés le craché de noyau gagné par Klemens Betssur Jean Pierre Buix

Après 4 heures de joutes endiablées qui demandaient aux 3 équipes villageoises de 15 joueurs chacune, autant d’adresse que de force (jeu de la corde à tirer, de la buche à scier, de la brouette, du parcours synchronisée à ski, de la course des garçons de café, …), les équipes allemandes et françaises se retrouvaient premières ex aequo devant la Belgique.

Des jeux Intervillages qui demandaient autant de force que d’adresse.

Pour les départager, les deux maires durent s’affronter au jeu du cracher de noyaux … Et, contre toute attente, c’est celui de Gomadingen qui l’emportait, offrant la victoire à l’équipe allemande.

Les pompom girls d’Isabelle Bontempelli ont encouragé les équipes des trois villages

Après la remise des médailles à chacun, la seconde soirée de la fête de la bière se déroulait cette fois-ci en plein air sur la place du Quinconce. Plusieurs centaines de personnes des 3 communes y étaient réunies autour de tables et de futs de bière servie à la pression. Les uns partagèrent de joyeux instants d’une convivialité internationale aux accents de la fanfare de Waimes, les autres suivirent avec passion et sur grand écran, le match de l’équipe du Bayern de Munich en finale de coupe d’Europe de foot. Ceux là se consolèrent bien vite du résultat en absorbant moult chopes de bière bavaroise …

Plus de 300 personnes des 3 communes étaient réunis samedi soir sur la place du Quinconce pour une dernière fête de la bière

Coups de chapeau pour un pari gagné

Le jumelage en fête dans les rues de Buis

Organiser une fête de la bière au fin fond des Baronnies ; réunir pendant 3 jours, 3 villages, 3 cultures, 3 drapeaux autour d’un programme commun ; fêter l’Europe des peuples, des cultures et des villages au nom d’une même gémellité… Tout ceci constituait un drôle de défi. Succès sur toute la ligne et pari gagné pour les organisateurs auxquels il convient de tirer aujourd’hui un sacré coup de chapeau et d’adresser de vifs remerciements : Au maire Jean Pierre Buix qui y mis toute son énergie, à Sophie Brunet qui coordonna pendant des mois depuis la mairie l’ensemble de la manifestation, aux présidents des 2 comités de jumelage buxois Georges Mochot et Eléonore Will et au président de l’Office de Tourisme du pays de Buis Eric Fraipont qui auront tous pu compter sur le formidable travail réalisé par les employés de la mairie et la mobilisation des très nombreux bénévoles des 2 comités.

Les belges du groupe « Les Mineux d’Aredje » et leur drôle de fanfare jazzique furent les champions pour l'ambiance et la bonne humeur.

Alain BOSMANS
Articles et photos partiellement paruS dans le Dauphiné Libéré des 19, 20 et 21 mai.

Les résultats du 1er tour des présidentielles dans les Baronnies

LES RESULTATS DETAILLES DES CANTONS DE BUIS, SEDERON ET NYONS

Le canton de Buis les Baronnies (doccument du Dauphiné Libéré)
Le canton de Séderon (document Le Dauphiné Libéré)
Le canton de Nyons (Document du Dauphiné Libéré)

Et dans la Drôme …

Document du journal "Le Monde"