Article paru dans le Dauphiné Libéré le 24 mai 2011
Bienvenue sur le blog d'Alain Bosmans. Correspondant de presse allogène en Baronnies Provençales.
La 28ème édition de la fameuse course pédestre intra-muros de Buis les Baronnies « Le Buis : j’aime, j’y cours » se déroulera de nouveau à l’occasion de la fête votive le
dimanche 14 août prochain. Et comme chaque année, la course réunira plusieurs centaines de coureurs parmi lesquels quelques uns des meilleurs de l’hexagone.
Mais cette année la manifestation revêtira un caractère particulier, puisqu’elle donnera l’occasion de célébrer le jubilé des 50 ans de course à pied d’André Giraud, 1er vice président de la Fédération Française d’Athlétisme (FFA) et fondateur/organisateur de la célèbre course Marseille-Cassis.
Pour l’occasion, Buis accueillera plusieurs personnalités parmi les plus importantes de l’athlétisme français et notamment le président de la FFA Bernard Amsalem et le directeur technique national des équipes de France d’athlétisme Ghani Yalouz (lutteur français, deux fois vice-champion du monde de lutte gréco-romaine, médaillé d’argent aux Jeux olympiques d’Atlanta), ainsi que plusieurs pointures de la course à pied comme Joseph Mahmoud (médaillé d’argent aux J.O. de Los Angeles) ou Annette Sergent (double championne du monde de cross country), Philippe Raymond, Dominique Chauvelier, Christel Daunay ou Christine Bardel, …
Mais l’événement sera surtout marqué cette année par la présence de Marie-José Pérec (surnommée « La Gazelle », la seule athlète française à être triple championne olympique : en 1992 à Barcelone et deux fois à Atlanta en 1996) qui, acceptant l’invitation de son ami le maire Jean Pierre Buix, séjournera une dizaine de jours à Buis en cette première quinzaine d’août avec son compagnon Sébastien Foucras (lui même champion de ski en saut acrobatique, médaillé d’argent aux J.O. de Nagano en 98) et Nolan leur petit garçon aujourd’hui âgé d’un an.
Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré le 10 mai 2011.
Entre tisanes et huiles essentielles, Hervé Mariton est allé visiter deux entreprises des Baronnies qui travaillent avec les plantes aromatiques locales. Histoire de se tenir au parfum …
Effectuant vendredi 15 avril une tournée dans le sud de la Drôme, le député Hervé Mariton rendait visite dans l’après midi à deux entreprises des Baronnies ayant des activités industrielles liées à la filière des PPAM (Plantes à Parfum Aromatiques et Médicinales). Il s’agissait de la SARL Le Dauphin à Buis et du groupe « Bontoux SA » à St Auban sur l’Ouvèze.
Les infusettes du Dauphin
Au Dauphin le député était accueilli par la famille Longeret au grand complet qui lui communiquait les différents développements et projets de l’entreprise familiale de conditionnement de plantes à infusion en vrac ou en infusettes. Avant les années 2000, l’entreprise était devenue un acteur principal dans le travail « à façon » du conditionnement des infusettes. Employant jusqu’à 14 personnes à Buis, l’entreprise devait accompagner, par son savoir faire et sa qualité, le développement de sociétés émergentes du secteur comme « Les 2 Marmottes », Sanoflore, Laboratoires Yves Ponroy, « Nature et Découverte », …
Après une période difficile pendant laquelle Le Dauphin dut faire face à une sérieuse concurrence étrangère (Espagne, Maroc, Europe de l’est) où la main d’œuvre est moins coûteuse, l’entreprise buxoise adopte aujourd’hui une nouvelle stratégie industrielle et commerciale qui vise à utiliser des matières premières de qualité, souvent en production Bio, à forte identité régionale et nationale. Ces plantes aromatiques sont conditionnées en emballage haut de gamme et commercialisées sous la propre marque du « Dauphin », par des agents spécialisés, dans des magasins de produits régionaux, moulins à huiles, épiceries fines, réseau Bio, du sud Est de la France.
Bontoux SA à la conquête de nouveaux marchés.
A St Auban sur l’Ouvèze, Hervé Mariton rencontrait le comité de direction de l’entreprise Bontoux SA présidé par Rémi Bontoux. Ce dernier déclarait « avoir enregistré en 2010 une progression du chiffre d’affaire de 30 % et envisagé son doublement, prévoyant de nouveaux développements dans le futur, non seulement avec les plantes de la région, mais aussi par la vente de notre savoir faire à l’international, partout où l’on développe des consommations d’huiles essentielles, notamment en Asie, aux Etat Unis et en Amérique du sud… »
Après avoir connu, au milieu des années 2000, d’importantes difficultés, conduisant à l’arrêt brutal de son activité « senteurs décoratives », le groupe Bontoux (anciennement « Clos d’Aguzon ») a recentré exclusivement depuis 2 ans son activité sur la production d’huiles essentielles et d’extraits végétaux. L’entreprise, qui historiquement était basée sur la lavande et le lavandin, a considérablement élargie sa gamme de produits. « Nous proposons aujourd’hui plus de 160 familles aromatiques aux leaders internationaux de la parfumerie, du cosmétique et de l’aromathérapie ». En 2009 les importants investissements du FSI (Fonds Stratégiques d’Investissement) et d’Agroinvest ont permis au groupe de conquérir de nouveaux marchés à l’export, notamment avec la création d’une filiale de distribution en Inde (après celle des Etats Unis) et un projet plus global sur la Chine et l’Asie du Sud Est. L’entreprise compte aussi poursuivre le développement des produits d’extraction et notamment de la sauge sclarée dans une optique de développement durable.
Deux stratégies pour rebondir
Tirant le bilan de sa journée de visite au pays des arômes, Hervé Mariton se félicitait de constater que « ces deux entreprises visitées, même si bien différentes en taille et en activité, ont toutes les deux connu récemment des difficultés, et toutes deux ont trouvé des dirigeants qui ont su repartir, rebondir et reconquérir des marchés avec des stratégies nouvelles… »
Alain Bosmans
Article publié dans « l’Agriculture Drômoise » du 21 avril 2011
En lançant voila 10 jours le recours au mécénat privé pour boucler le financement du projet de restructuration de l’hôpital local, le maire de Buis les Baronnies Jean Pierre Buix, souhaitait de toute évidence frapper les esprits. Le résultat ne s’est pas fait attendre et les médias nationaux n’ont pas tardé à relayer l’insolite question : « Qui veut donner 4 millions ? ».
Après l’article du Dauphiné Libéré du dimanche 10 avril annonçant que des courriers avaient été envoyés par le maire aux plus grosses fortunes de France (Liliane Bettencourt, Bernard Arnault, mais aussi le Prince de Monaco et Jean Pierre Foucault), pour solliciter leur soutien financier, France 3 régional furent les premiers à réagir et à envoyer leur équipe interviewer le maire qui passait au journal régional jeudi soir, puis au 13h national le vendredi 18 avril.
Lundi matin un article paraissait dans « le Parisien – aujourd’hui en France » et depuis les radios locales et nationales se relaient au téléphone pour faire parler Jean Pierre Buix qui ne se prive pas de défendre son hôpital local… Ce fut RTL lundi soir, Sud Radio mardi matin, suivi de France Bleue Drôme-Ardèche, puis France bleue Vaucluse (20 mn face aux auditeurs) et enfin hier midi le maire recevait une équipe de télévision de M6 pour le journal national du soir et une autre de France 2 pour un reportage qui passera aujourd’hui sur la chaine nationale à 13h.
Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 20 avril 2011
Répondant à l’appel national du collectif « L’école est notre avenir » regroupant une vingtaine d’organisations syndicales et citoyennes, les enseignants et parents d’élèves du groupe scolaire de Buis (école maternelle, primaire et collège) se sont retrouvés en nombre samedi matin sur la place du Quinconce pour faire entendre leur voix et manifester leur inquiétude devant l’avenir de l’école buxoise.
Des représentants des parents d’élèves et le directeur de l’école primaire Gilles Maigron énuméraient les différentes menaces qui pèsent aujourd’hui sur cette école du fait de la politique de suppression de postes. Il s’agit notamment de la possible fermeture à la rentrée prochaine de 2 classes et de 3 postes d’enseignants. « On est en train de remettre en cause un des piliers de la République : l’égalité de l’éducation pour tous…. Il y a une véritable volonté de casser l’école et de traiter les élèves comme une quelconque marchandise… Nous voulons alerter les parents sur les problèmes que pose la suppression d’adultes dans le premier comme dans le second degré… » devaient déclarer les intervenants.
Racheter la prime du recteur
Aussi, choqués d’apprendre que les recteurs d’académie « toucheraient une prime variable pour la mise en œuvre de la politique gouvernementale en fonction du nombre de postes supprimés et de classe fermées », les manifestants invitaient symboliquement tous les citoyens attachés à une éducation de qualité, à « racheter » la prime du recteur en établissant un chèque de 1 euro libellé au nom du recteur. Plus de 200 chèques furent ainsi collectés dans la matinée et envoyés au recteur de l’académie de Grenoble.
Plusieurs animations citoyennes, débats et lectures de textes et poèmes par le comédien metteur en scène Serge Pauthe se déroulaient jusqu’à midi autour du thème: « Vous trouvez que l’éducation coûte cher ? Essayez donc l’ignorance … » En fin de matinée, Michel Grégoire au nom du conseil régional et Brigitte Mertz au nom de la mairie prenaient la parole pour apporter leur soutien aux manifestants.
Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 20 mars 2011
Le recrutement de personnel médical en milieu rural devient, on le sait, de plus en plus difficile. La limitation excessive pendant des années du numérus clausus des étudiants en médecine, le vieillissement et la féminisation de la démographie médicale, l’évolution des modes de vie et des mentalités favorisant les zones urbaines au détriment des campagnes et le profond malaise qui touche aujourd’hui les généralistes dans leurs conditions de travail, en sont les causes admises par tous.
Pour faire face à cette « désertification médicale » qui affecte le monde rural en général et les Baronnies en particulier, la directrice de l’hôpital local Hélène Sicard et le maire Jean Pierre Buix ont décidé de lancer des appels au recrutement de personnel médical dans différents pays européens. C’est ainsi que l’hôpital local s’internationalise avec l’arrivée, voila déjà 18 mois, d’une infirmière bulgare en la personne de Kremena Dobreva, 40 ans, originaire de Roussé sur le Danube et voila 6 mois de Pedro Almeida, infirmier portugais de 23 ans originaire de Porto. Tous deux se sont parfaitement adaptés à la ville et à l’établissement, grâce notamment aux cours de français dispensés par José Pereira enseignant au groupe scolaire buxois.
Un docteur roumain à l’hôpital
Enfin dernière arrivée, la docteur roumaine Mariana Nan a rejoint, depuis le début du mois de mars, l’hôpital de Buis, avec le statut de médecin associé, dans l’attente de l’inscription à l’ordre des médecins de la Drôme qui lui permettra de devenir médecin coordonnateur en remplacement du docteur Michel Hugues, sur le point de partir en retraite.
Le parcours du docteur Mariana Nan est à ce titre exemplaire. Originaire de Brasov en Roumanie, ayant fait des études à la faculté de médecine de Iasi, Mariana aura exercé la médecine en Roumanie pendant 25 ans comme directrice de maison de retraite et médecin généraliste et du travail. Aujourd’hui, à 55 ans, n’ayant plus d’attache familiale en Roumanie et parlant couramment le français pour l’avoir appris dés le plus jeune âge avec sa maman professeur de français et à l’Alliance Française locale, elle confie « réaliser un vieux rêve en venant s’installer en France. Je découvre actuellement l’hôpital et la région et je suis enthousiasmé par tout ce que je vois, l’environnement, les gens, le climat, … »
De son coté, Hélène Sicard ne peut que se féliciter de l’arrivée du docteur Mariana Nan, « qui se révèle être très motivée, volontaire, compétente et sympathique… Le poste de médecin coordonateur est essentiel pour les résidents et nous sommes heureux de voir qu’il n’y aura pas de vacance à l’heure où, dans notre région, le recrutement de médecin est si difficile… »
Alain Bosmans
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 15 mars 2011
Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! C’est fort de cette réflexion que la mairie de Buis vient de décider de doter la commune d’un site Internet officiel qui affichera sa présence sur le « Net ». A cet effet une commission présidée par le maire Jean Pierre Buix et composée de membres des services techniques et administratifs de la commune ainsi que plusieurs « experts » de ce domaine travaille depuis 2 mois à sa création. C’est Jean Yves Raymond de l’association du « Portail des Baronnies » qui a été chargé de la mise en place d’un nom de domaine et de la structure technique du futur site dont le contenu sera alimenté en Mairie par Delphine Giroud.
Parallèlement, la communauté de communes de Buis les Baronnies vient d’ouvrir un nouveau site Internet, beaucoup plus complet et performant que le précédent, qui permet d’obtenir de nombreuses informations sur la vie du territoire et les actions de l’intercommunalité présidée par Michel Grégoire.
Notons aussi, l’existence de plusieurs sites communaux du canton qui affichent une belle vitalité. C’est le cas de Vercoiran, Pierrelongue, Propiac, et celui non officiel de Mollans sur Ouvèze.
Pour en savoir plus : Site de Buis : http://www.buislesbaronnies.fr/ – site de la C de C du Pays de Buis : www.cc-paysdebuis.fr/ – site de Vercoiran: http://bvv-vercoiran.fr – site de Propiac : www.propiac.com/ – site de Pierrelongue : http://club.quomodo.com/pierrelongue/ – site non officiel de Mollans sur Ouvèze : www.mollanssurouveze.com/
Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 5 février 2011
Vrai baronniard issu d’une famille de tisserand à Lachau, Matthieu Morard fait ses humanités à Lachau, Buis et Nyons avant de poursuivre des études en faculté de géographie de Grenoble qui sont couronnées en 2000 par une maîtrise portant sur les projets de territoires en Baronnies Drômoises. Entamant aussitôt une carrière professionnelle dans l’animation socio-éducative à Marseille, Matthieu sera en charge pendant 8 ans d’un secteur de vacances pour adultes handicapés et l’encadrement de formation au BAFA. Un parcours marseillais qu’il conclut en 2008 par un congé individuel d’un an qu’il consacre à l’obtention d’un DEJEPS (Diplôme d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport), tout en étant stagiaire en alternance au Syndicat Mixte des Baronnies Provençales.
Fin 2008, Matthieu revient au pays et s’installe avec sa compagne et ses deux enfants à La Roche sur le Buis, puis au Poët en Percip, où il fonde, avec plusieurs collègues animateurs culturels ou guides de montagne amoureux des Baronnies, l’association « Pren-Lo d’Aise ». Devenu directeur adjoint de la maison familiale de « La Fontaine d’Annibal », Matthieu Morard aura mené depuis 2 ans dans le cadre bénévole de cette association, de nombreuses actions de découverte du territoire et de son patrimoine historique et environnemental : Ateliers pédagogiques auprès des écoles, jeux de pistes historiques pour centre de loisirs, etc.
Aujourd’hui, il lance un programme de sorties-découvertes pluri-thématiques pour adultes (voir ci dessous) et monte pour l’été prochain un projet de centre de vacances, hébergé à la MFR de Buis, où seront accueillis des groupes d’une quarantaine d’enfants de 6 à 12 ans pendant 3 fois 15 jours.
A la rencontre des trésors cachés des Baronnies
« Pren-lo d’aise », association d’éducation populaire et de découverte patrimoniale dont le nom est tiré d’un vieux proverbe baronniards qui signifie « Prends la vie tranquillement et tu deviendras vieux » organise depuis 2 ans, dans le cadre de centres de loisirs, des jeux de pistes, des sorties-découvertes sur le terrain, des ateliers pédagogiques divers, prioritairement destinés aux enfants et aux jeunes. Partant du constat que les habitants du massif connaissent assez peu les patrimoines locaux et leur diversité, l’association regroupant plusieurs animateurs, éducateurs et accompagnateurs souhaitent aujourd’hui inviter les adultes et les jeunes de la région à la promenade, pour découvrir en dehors de la saison estivale des sites remarquables des Baronnies.
Huit sorties-découvertes guidées par des amoureux du territoire.
Huit promenades sont proposées cette année à raison d’une par mois autour de thèmes très différents : paysages, environnement, histoire, chants d’oiseaux du printemps, le métier d’éleveur ovin-caprin, les fleurs d’une montagne, l’histoire d’une vallée … Les sorties seront guidés par de fins connaisseurs du territoire qui feront partager leur savoir et leurs passions. Ces sorties s’adressent à tous : novices ou spécialistes, à partir de 8 ans. Le tarif unique est de 6 euros par personne.
La première aura lieu le dimanche 13 février (10h à 16h) à la-Roche-Saint-Secret autour du thème « Pour vivre heureux vivons cachés ». Une journée pour découvrir les grottes de ce site reculé des Baronnies occidentales et en découvrir la faune et de la flore locales avec Olivier Lannes. Elle sera suivie d’une sortie à Rochebrune « terroir d’hier, paysages d’aujourd’hui » le samedi 5 mars (9h – 16h) avec Alexandre Vernin. Puis le samedi 26 mars (14h-17h) à la ferme du Théron de La Roche sur le Buis avec Cécile Vidal pour un après midi de découverte du métier d’éleveur ovin et caprin dans la vallée du Menon. Le samedi 30 avril (6h15 – 11h30) « A l’écoute des oiseaux », départ au petit matin pour aller écouter les chants d’oiseaux sur les hauteurs du Poët-en-Percip avec Alain Delhomme.
Suivront le 5 juin une découverte des « Sanctuaires des Baronnies » à Ste Jalle, le 18 juin une plongée dans la préhistoire à Mollans sur Ouvèze et le 18 septembre « Le Buis à travers les siècles ».
Alain BOSMANS
Aarticle paru dans le Dauphiné du 30 janvier 2011
Grace au déploiement par ADTIM du réseau Ardèche Drôme Numérique (ADN), initié par les conseils généraux de la Drôme et de l’Ardèche et de la région Rhône-Alpes, la commune de Buis les Baronnies est désormais connectée au haut débit par Internet et l’ensemble des foyers peuvent désormais bénéficier d’un débit théorique maximal de 20 Mbits/s et avoir accès à des offres « Triple Play » (Internet haut débit + Téléphonie illimitée + Télévision) plus économiques que les formules actuelles. Le réseau est ouvert depuis octobre 2010, mais pour en bénéficier il est indispensable de contacter un opérateur utilisateur du réseau ADN et souscrire à une offre de dégroupage et d’accès téléphonique ADSL par la seule « Box ».
Comment bénéficier immédiatement du réseau ADN ?
A Buis, actuellement un premier fournisseur d’accès à Internet (FAI) profite de l’accès non discriminant au réseau d’initiative publique ADN et propose ses propres offres de dégroupage. Il s’agit de SFR (contact téléphonique 10 77). De nouveaux opérateurs devraient pouvoir très prochainement proposer de nouvelles offres. France Télécom proposant aujourd’hui de son coté des offres de dégroupage comparables sur son propre réseau (contact téléphonique 10 14).
A noter, que quelque soit le choix que l’on fera du FAI, il n’est plus nécessaire de conserver son abonnement téléphonique et que l’accès au haut débit par dégroupage permet ainsi d’économiser de 10 à 16 € par mois tout en conservant son ancien numéro. A noter également que le débit disponible dans chaque foyer est totalement lié à la distance qui le sépare du central téléphonique le plus proche et de l’état de la ligne.
Rappelons que, en dehors de Buis, le déploiement de la fibre optique du réseau ADN dessert également aujourd’hui dans les Baronnies les centraux téléphoniques de Mollans sur Ouvèze, St Auban sur Ouvèze, Montbrun les Bains, Séderon, Ste Jalle, Mirabel aux Baronnies, Rémuzat, Sahune, Condorcet et bien sûr Nyons.
Pour en savoir plus : Pour connaître les opérateurs présents sur le réseau ADN de chaque commune tel: 08 10 26 07 26. (prix appel local).
Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 13 janvier 2011