PARC DES BARONNIES PROVENÇALES : UNE CHANCE HISTORIQUE

Une journée de "Printemps du Parc" à Sahune

Je suis de ceux qui ont été scandalisés et consternés par l’article sur le Parc Naturel Régional des Baronnies paru dans « La Tribune » de jeudi dernier 24 novembre sous le titre (mensonger s’il n’avait pas été sournoisement mis entre guillemets) « 82 % des avis exprimés sont défavorables ! »… Il s’agit là d’une étrange entreprise de désinformation de la part de ce journal que nous sommes nombreux à dénoncer et que le Groupement pour la Promotion et l’Expansion du Nyonsais/Baronnies (GPENB) a décidé de combattre avec une lettre rédigé par Ernest Lainé que « la Tribune » a accepté (semble-t-il) de publier dans sa prochaine édition jeudi prochain …

Le Tam-Tam des Baronnies qui soutient depuis 10 ans le projet de PNR des Baronnies Provençales ouvre les colonnes de son Blog au GPENB en publiant ci dessous l’intégralité de cette lettre. Il fait lui aussi le vœu que 2012 voie enfin la création de ce PNR vital pour l’avenir de ce territoire et que mesdames et messieurs les élus de nos communes, ne laissent pas passer cette chance historique.

Alain Bosmans

LETTRE DU GPENB EN REPONSE A L’ARTICLE DE LA TRIBUNE

Depuis que, fin 1998, le Groupement pour la Promotion et l’Expansion du Nyonsais/Baronnies (GPENB) , a repris son activité au service du développement de notre région il promeut la création d’un parc naturel régional (PNR).

Cette volonté est née d’un double constat :
• Le territoire du massif des Baronnies Provençales répond parfaitement à la définition des PNR : territoire rural fragile, au patrimoine remarquable, qui s’organise autour d’un projet pour assurer durablement sa protection, sa gestion et son développement économique et social.
• Lorsque l’on regarde la carte du sud- est de la France on découvre 5 PNR : le Queyras, le Vercors, le Luberon, les Alpilles, et le Verdon qui s’enchaîne laissant un espace vide dans le sud Drôme et Hautes-Alpes : les Baronnies sont le chainon manquant.
Alors, pour redonner un élan à notre pays, le GPENB s’est efforcé de convaincre les habitants et les responsables du territoire des avantages qu’apporterait la création d’un PNR.

Des avantages on peut en citer quelques uns au hasard :
• Créer une solidarité entre Drôme et Hautes-Alpes pour préparer un avenir qui ne peut être que commun au-delà des limites administratives.
• Assurer aux communes rurales une présence de proximité pour les aider dans le montage et le suivi de leurs projets, ceci ayant encore plus d’importance compte tenu de la réforme territoriale en cours qui va éloigner les centres de décision.
• Collaborer à la sauvegarde de notre patrimoine naturel et bâti en le valorisant, sachant que les paysages des Baronnies forment un de leurs meilleurs atouts.
• Soutenir l’activité économique artisanale et en particulier l’agriculture, en favorisant les circuits courts, en accentuant la notoriété des productions locales, en développant l’agrotourisme sous toutes ses formes.
• Obtenir des financements avantageux qui n’existent que pour les PNR, de l’Europe, de l’état, des régions et des départements.

La constitution du Syndicat Mixte des Baronnies Provençales a été une avancée décisive. Les actions qu’il a conduites depuis, en particulier la rédaction de la charte au terme d’une large consultation des habitants, ont été remarquables.

La charte a été approuvée à l’unanimité par le conseil d’administration.
Au terme de l’enquête publique, la commission d’enquête a donné un avis favorable à la création du PNR, les instances ministérielles consultées sur le contenu du projet de charte l’ont jugé remarquable.

Il restera maintenant à chaque commune à déterminer si elle adhère à ce beau projet, sachant que sa décision l’engagera pour 12 ans.  Le vote des communes déterminera l’avenir des acteurs économiques : sans adhésion au parc, ceux ci seront privés pendant douze ans de participation aux actions promues par le parc !

Depuis le début certains objectent que le PNR sera source de contraintes en particulier en matière de chasse et de propriété. Ce ne sont que des affirmations dénuées de toute véracité. La chasse est régie par des lois nationales, le droit de propriété est inscrit dans la constitution. Ce n’est pas un PNR, dénué de tout pouvoir réglementaire qui va modifier ces dispositions, quand à l’empilement de structures évoqué par certains ce n’est qu’un faux argument. Il existe 46 PNR actuellement, plusieurs sont en cours de création et chaque renouvellement de charte se passe sans problème avec souvent l’adhésion de nouvelles communes. On peut prendre pour exemple le Vercors qui a vu son territoire s’agrandir lors du dernier renouvellement, Crest étant une de ses villes portes !

Faisons un vœu: que 2012 voie enfin la création du PNR des Baronnies Provençales afin que soit sauvegardée notre qualité de vie et que prospère notre agriculture et nos entreprises de toutes tailles. Messieurs et mesdames les élus de nos communes, ne laissez pas passer cette chance historique.

Modernisation du Moulin de Haute Provence

Michel Fayant devant les premières olives de la récolte 2012 triturées par les nouvelles machines du Moulin de Haute Provence

A la veille d’une nouvelle récolte, le Moulin de Haute Provence se modernise et devient un outil modèle de la transformation des olives de Nyons et des Baronnies. Rencontre avec Michel Fayant, un moulinier qui vient d’investir près d’un demi-million d’euros dans son outil de travail.

Le Moulin de Haute Provence, l’un des sept moulins à huile de la zone AOC, ouvert au Buis en 1976 par Michel Bernard et repris en 2004 par Michel Fayant, avait été à sa création un des tout premiers en France à posséder une chaîne de production continue qui permet aux olives d’être, suivant un enchaînement continu, stockées, lavées, broyées, triturées, essorées, centrifugées pour finalement produire de la bonne huile des Baronnies.

Pendant 35 ans des centaines de producteurs du sud de la Drôme et du nord Vaucluse sont venus, en nombre croissant chaque année, y apporter entre 200 et 350 tonnes d’olives produisant, suivant les années, de 50 à 90 tonnes d’une des meilleures huiles d’olive du monde. Mais avec l’augmentation des tonnages et l’arrivée de techniques nouvelles, le moulin de Buis avait besoin de se moderniser pour répondre aux demandes nouvelles d’une clientèle toujours plus exigeante dans le domaine de la qualité du produit transformé.

Une chaine de trituration ultra moderne

Les importants travaux de modernisation qui viennent d’être entrepris auront consisté à doubler la surface au sol par la construction d’un bâtiment supplémentaire, en ossature-bois, destiné à réceptionner la marchandise. Une nouvelle chaîne de trituration, composée de machines ultra modernes (une laveuse-effeuilleuse, un broyeur, 5 malaxeurs, un décanteur et 2 centrifugeuses verticales), remplace désormais les anciennes installations. Au total un investissement de 450 000 € subventionné à hauteur de 64 000 € par l’Europe (FEADER), de 48 000 € par la région et 16 000 € par le département.

Michel Fayant explique que « ce nouveau matériel permettra de tripler la vitesse de trituration et d’ainsi d’améliorer la qualité de l’huile, en réduisant le temps entre le moment où l’on ramasse l’olive et le moment où elle est pressée. Un temps qui ne doit pas dépasser les trois jours si l’on veut conserver une qualité optimum. »

Michel et Nadine Fayant ont coupé le ruban inaugural de leur nouvelle installation en compagnie de Michel Grégoire, Marie Claire Cartagena, Jean Pierre Buix et Fabien Limonta

Une inauguration en grandes pompes

L’importance de cette modernisation et les enjeux qu’elle représente pour l’économie locale explique la présence de plusieurs centaines de personnes (parmi lesquels le maire Jean Pierre Buix, le conseiller régional Michel Grégoire, les conseillers généraux Marie Claire Cartagéna et Fabien Limonta et de nombreux maires des communes environnantes) mercredi dernier 17 novembre en fin d’après midi à l’inauguration de ces nouvelles installations. Tous félicitèrent Michel et Nadine Fayant pour avoir ainsi relevé le défi de la modernité en offrant aux oléiculteurs des Baronnies un outil de transformation de proximité, de la dernière génération, particulièrement performant. Les nouvelles installations ont été ouvertes pour la trituration de la récolte 2012 à compter du lundi 21 novembre et les producteurs de la région n’ont pas tardé à s’y presser.

Contact: Moulin de Haute Provence – 4 Place de la Gare – 26170 – Buis les Baronnies – TEL 04 75 28 04 45 – Site Web: www.moulindehauteprovence.com

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 19 novembre 2011

 

Michel Fayant devant ses nouvelles centrifugeuses

 

Récolte en baisse attendue pour l’Olive de Nyons

Après trois années consécutives de grosses récoltes, la prévision d’une récolte moyenne à petite et la forte diminution des stocks d’huile laissent entrevoir aux oléiculteurs du Nyonsais et des Baronnies un retour à la normale et un raffermissement du marché.

Répondant à la règle de l’alternance qui veut que chaque année les oléiculteurs des Baronnies se réunissent successivement dans l’une de leur trois « capitales » (Nyons, Buis ou Mirabel), c’est à Buis les Baronnies que cette année se tenait, mardi dernier 8 novembre, l’assemblée générale statutaire du syndicat interprofessionnel de défense et de gestion de l’Olive de Nyons et des Baronnies (également connu sous le nom de « Syndicat de la Tanche »).

Présidé par Patrick Floret en présence du maire de la commune Jean Pierre Buix, l’A.G. réunissait plus d’une centaine de producteurs autour des représentants de la filière: Christian Argenson directeur de l’AFIDOL, Valérie keller responsable de l’INAO Valence, Christian Teulade président de l’Institut du Monde de l’Olivier et de l’association OTC (Origine Traçabilité Contrôle), Anne Laurent directrice de la coopérative du Nyonsais.

A la tribune de gauche à droite : Anne Laurent (directrice de la coopérative du Nyonsais), Sébastien Pellizoni (comptable du syndicat), Patrick Floret (président) jean Pierre Buix (maire de Buis les Baronnies et Christian Argenson directeur de l’AFIDOL.

Le rapport moral lu par le président fut l’occasion de rappeler les chiffres de la dernière récolte qui fut pour la troisième année consécutive d’un volume assez important : 261 tonnes d’huile AOC et 380 tonnes d’olives de table. D’après les déclarations d’identification, le syndicat aura comptabilisé en 2011 : 760 oléiculteurs pour 982 ha et 213 590 oliviers (ces 3 chiffres étant en légère baisse) sur les 53 communes de la zone de production AOC du Nyonsais et des Baronnies (dont 17 dans le Vaucluse).

Une centaine d’oléiculteurs assistaient au Buis à l’assemblée générale de la Tanche

Un contexte plus favorable

La prochaine récolte qui débutera officiellement sur la zone AOC le 14 novembre pour l’huile et le 1er décembre pour l’olive de conserve (dates officielles prévues des Bans de l’olivaison) devrait être nettement inférieure en volume à celle de l’année précédente. Patrick Floret parle d’une récolte « moyenne à petite avec des conditions météo (grosses pluies et températures douces) jusqu’à présent peu favorables ». Les chiffres concernant les stocks laissent apparaitre d’une année sur l’autre une stabilisation des stocks d’olives de conserve et une forte diminution du stock d’huile d’olive AOC qui passe de 324 tonnes en octobre 2010 à 104 tonnes aujourd’hui (divisé par 3 !).

Et Patrick Floret de préciser : « Compte tenu des prévisions de récolte inférieures d’environ 30 % ou plus par rapport à l’année dernière, cela nous laisse entrevoir un éventuel raffermissement du marché de l’huile d’olive de Nyons. Alors, à nous d’être sereins et confiants et de profiter d’un contexte plus favorable pour arrêter cette spirale des prix à la baisse et d’amorcer la revalorisation progressive de nos produits. »

Des actions promotionnelles toujours plus nombreuses

Parmi les dossiers importants qui restent à finaliser cette année on retrouve les cahiers des charges des 2 appellations qui devront être de nouveau présentés en comité national de l’INAO en janvier prochain pour un vote final. L’application de ces cahiers de charges n’entrera en vigueur que pour la récolte 2012/2013.

Mais ce sont surtout les actions promotionnelles qui auront mobilisé l’année dernière le conseil d’administration et continueront à le mobiliser cette année encore. Parmi ces actions on aura noté la participation du syndicat à la fête de l’Alicoque à Buis et Nyons, au festival de « Contes et Rencontres », au concours national de boules organisé par Nyons Pétanque, à la course pédestre «Courir pour un rameau d’olivier». Mais aussi la réalisation de 750 mignonettes d’huile l’olive distribuées gracieusement afin de participer à la diffusion de la notoriété de l’huile d’olive de Nyons, ou encore la présence du syndicat et de ses produits lors de la journée de passage du Tour de France à St Paul-Trois-Châteaux. De même des collerettes promotionnelles sur le thème de l’olive noire de Nyons et des livrets recettes ont été édités et mis à la disposition des metteurs en marchés. Enfin des campagnes publicitaires dans la presse écrite nationale et locale ainsi qu’à la radio ont été entreprises cet été et l’opération «l’Origine n’a pas de prix» a été renouvelée avec l’AFIDOL sur les marchés de Vaison la Romaine, de Nyons et de Buis les Baronnies.

En conclusion le président Floret appelait à la mobilisation des oléiculteurs de la région : « Il est, à mon sens, primordial de faire en sorte, que le maximum d’entre nous revendique l’AOC (ou AOP) dorénavant) car cela donne une image représentative et forte de nos appellations Olives et Huile d’olive. Ce n’est que par un signe d’origine et de qualité comme l’AOP et la notoriété acquise en grande partie grâce à l’obtention de cette AOC, qu’il peut y avoir un avenir pour nos produits…. »

Alain BOSMANS
Article paru dans l’Agriculture Drômoise du 17 novembre 2011

Un calendrier pour Celia, Martin et les autres «Etoiles»

Emouvante présentation du calendrier 2012 en présence de Servanne Jourdy, Michel Grégoire, Marie Claire Cartégena, Yves Roux, Denis Julian et Léopold Pizzor

En lieu de l’habituel bilan annuel d’activités, traditionnellement détaillé à l’occasion de la présentation du calendrier 2012 des pompiers aux élus, l’adjudant-chef du centre de secours de Mollans sur Ouvèze Denis Julian devait prononcer vendredi soir 4 novembre dans la salle du bicentenaire un très émouvant discours.

Voila 3 semaines en effet, Celia quatre ans et demie, fille d’un pompier volontaire du centre, est décédée des suites d’une tumeur au cerveau après 6 mois de lutte contre l’innommable maladie. « Que pouvions nous faire d’autres que de soutenir les malheureux parents », s’est publiquement interrogé Denis Julian ?

Et les 22 pompiers volontaires de Mollans, pour qui la solidarité et l’engagement ne sont pas des vains mots, ont trouvé quoi faire. Rapidement, le projet d’éditer un calendrier caritatif fait par et pour les enfants malades a été monté en partenariat avec et au profit de l’association « L’étoile de Martin ». Une association qui porte le nom du petit Martin, envolé lui aussi d’une tumeur cancéreuse au cerveau en 2006 à l’âge de 2 ans. Une association présidée par sa maman Servanne Jourdy qui, depuis 5 ans, mobilise toutes les énergies et les solidarités pour que, un jour, « il n’y ait plus jamais d’enfants comme Martin ou Celia à rejoindre les étoiles … ».

Les amis des pompiers de Mollans étaient venus nombreux pour la présentation du calendrier 2012.

Une généreuse initiative

Depuis sa création, l’association « L’étoile de Martin » a reversé 500 000 € à l’Institut cancérologie Gustave Roussy pour ses recherches sur les cancers pédiatriques. Elle finance également des ateliers pour le mieux être des enfants malades, dont un atelier d’art plastique qui a participé à la réalisation du calendrier des pompiers de Mollans. « Notre calendrier est illustré de 12 dessins sur le thème des pompiers réalisés par des enfants malades de 5 à 12 ans », explique Denis Julian. « Le dessin de couverture a été réalisé avant de nous quitter par la petite Celia aidée par son frère Yohan … »

L’amicale des sapeurs pompiers de Mollans, présidée par le caporal chef Léopold Pizzorno, va maintenant entamer la traditionnelle tournée de distribution de ce calendrier sur les 4 communes de son périmètre d’intervention : Mollans, Pierrelongue, St léger du Ventoux et Mérindol Les Oliviers. Sur les sommes collectées par cette tournée, 20 % des bénéfices seront reversés à « L’étoile de Martin ».

Mais les pompiers de Mollans souhaitent mobiliser un public plus large à leur généreuse initiative. Les calendriers sont donc également mis en vente par correspondance (10 € minimum) au profit intégral de l’association. Pour y participer, les calendriers seront envoyés par la poste contre un chèque de 10 € (minimum) à l’ordre de l’Amicale des Sapeurs Pompiers de Mollans sur Ouvèze – Centre de secours – 26170 – Mollans sur Ouvèze.

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 8 novembre 2011

Le dessin de couverture du calendrier a été réalisé par la petite Celia qui a pu en voir la maquette avant de nous quitter

Pour tout savoir et soutenir l’association « L’étoile de Martin » : voir son site Internet : www.letoiledemartin.org – On peut également soutenir sa présidente Servanne Jourdy qui participe en ce moment au grand concours de « La Femme Formidable 2011 » organisé par la revue féminine « Femme Actuelle » en votant pour elle (vous et vos proches) sur Internet jusqu’au 13 novembre : http://www.femmeactuelle.fr/actu/femmes-formidables/je-vote/votez-pour-la-femme-formidable-2011-00123

Servanne JOURDY

Plein feu sur le développement du sport dans les Baronnies

De gauche à droite : Gérard Coupat, Jérôme Louvet, Marie Claire Cartagéna Pierre-Jean Veyret, Gilberte Brémond, Jean Pierre Hommage et Jean Pierre Buix

Un aréopage de personnalités concernées par le développement des sports de pleine nature dans les Baronnies ont participé le 18 octobre dernier dans le cloître de la résidence Escapade de Buis à une importante cérémonie inaugurale. Accueillis par le maire Jean Pierre Buix, son adjointe Gilberte Brémond et la conseillère générale Marie Claire Cartagéna, le vice président du conseil général en charge des sports et de la jeunesse Pierre-Jean Veyret était venu de Valence accompagné de son chef de service Nicolas Gomoro, du président du comité départemental montagne et escalade Jérôme Louvet et du président du comité départemental des courses d’orientation Gérard Coupat.

Il s’agissait, devant un parterre de présidents et responsables d’associations sportives des Baronnies, d’inaugurer officiellement l’édition du guide de « l’Escalade en Drôme Provençale » et de « l’Espace Sports d’Orientation » (ESO) récemment mis en place au cœur même du village de Buis. Créé par le comité départemental de course d’orientation, en partenariat avec le conseil général et la commune, l’Espace Sports d’Orientation de Buis est le 16ème ESO de la Drôme, et le premier à être situé entièrement à l’intérieur d’une cité.

L’assistance était composée de responsables des principales associations sportives des Baronnies

Après avoir souligné le dynamisme des activités de sports de pleine nature dans les Baronnies en général et au Buis en particulier, Pierre-Jean Veyret rendait hommage à tous ceux qui avait participé à la création de cet ESO ainsi qu’à l’édition remarquable du premier guide complet de « l’Escalade en Drôme Provençale », véritable bible du grimpeurs et élément essentiel du développement de ce sport et de sa pratique sur ce territoire.

Prenant la parole, le responsable du comité d’organisation de la Buiscyclette, Jean Pierre Hommage, annonçait la création, dans le cadre du centre de vacances Escapade de Buis, d’une base de VTT et cyclotourisme, labellisée par la Fédération Française de Cyclotourisme, capable de renforcer l’attrait touristique des Baronnies pour les amateurs de la petite reine.

Enfin, le maire de la commune Jean Pierre Buix évoquait l’avancement du projet de création d’une Via Ferrata sur la face nord du Saint Julien. Longtemps retardé par la présence sur le parcours d’une espèce végétale protégée, le projet semble maintenant sur le point d’aboutir et devrait voir le jour à la fin 2012 ou début 2013.

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 22 octobre 2011

Pierre-Jean Veyret félicite Gérard Coupat en présence de Jérôme Louvet et Marie Claire Cartagéna