Parents d’élèves en colère : Non à une école au rabais

 manif-ecole1.1300725548.JPGRépondant à l’appel national du collectif « L’école est notre avenir » regroupant une vingtaine d’organisations syndicales et citoyennes, les enseignants et parents d’élèves du groupe scolaire de Buis (école maternelle, primaire et collège) se sont retrouvés en nombre samedi matin sur la place du Quinconce pour faire entendre leur voix et manifester leur inquiétude devant l’avenir de l’école buxoise.

Des représentants des parents d’élèves et le directeur de l’école primaire Gilles Maigron énuméraient les différentes menaces qui pèsent aujourd’hui sur cette école du fait de la politique de suppression de postes. Il s’agit notamment de la possible fermeture à la rentrée prochaine de 2 classes et de 3 postes d’enseignants. « On est en train de remettre en cause un des piliers de la République : l’égalité de l’éducation pour tous…. Il y a une véritable volonté de casser l’école et de traiter les élèves comme une quelconque marchandise… Nous voulons alerter les parents sur les problèmes que pose la suppression d’adultes dans le premier comme dans le second degré… » devaient déclarer les intervenants.

Racheter la prime du recteur

Aussi, choqués d’apprendre que les recteurs d’académie « toucheraient une prime variable pour la mise en œuvre de la politique gouvernementale en fonction du nombre de postes supprimés et de classe fermées », les manifestants invitaient symboliquement tous les citoyens attachés à une éducation de qualité, à « racheter » la prime du recteur en établissant un chèque de 1 euro libellé au nom du recteur. Plus de 200 chèques furent ainsi collectés dans la matinée et envoyés au recteur de l’académie de Grenoble.

Plusieurs animations citoyennes, débats et lectures de textes et poèmes par le comédien metteur en scène Serge Pauthe se déroulaient jusqu’à midi autour du thème: « Vous trouvez que l’éducation coûte cher ? Essayez donc l’ignorance … » En fin de matinée, Michel Grégoire au nom du conseil régional et Brigitte Mertz au nom de la mairie prenaient la parole pour apporter leur soutien aux manifestants.

Alain BOSMANS
Article paru dans le Dauphiné Libéré du 20 mars 2011

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *