S.F.R. s'est laissé faire...
 

(Article du dauphiné Libéré du 3 juin 1999)
 

  
Le temps des discours avant le cocktail.


Evénement très attendu à Buis, le relais S.F.R. qui permet la couverture radio-téléphonique de la commune et de ses alentours a été inauguré en grandes pompes.

        « S.F.R. s’est laissé faire… » C’est en utilisant cette formule (tout en s’excusant de la légèreté du jeu de mots) que Marc Paganel, le sous préfet de Nyons, devait expliquer dans une intervention qui ne manquait pas d’humour comment l’opérateur Cegetel avait finalement répondu aux demandes pugnaces des élus de Buis les Baronnies. L’événement était en effet très attendu par les buxois dont le maire Jean Pierre Buix n’avait pas ménagé depuis plus d’un an sa peine pour solliciter auprès des différents opérateurs de téléphonie mobile l’installation d’un relais permettant la couverture du chef lieu de canton et de ses environs. Et c’est S.F.R., comme devait donc le dire plaisamment le sous préfet, qui fut le premier (et seul pour le moment !) à avoir eu le courage de poursuivre une politique d’extension de son réseau vers une zone rurale aussi peu peuplée.

        Jean Pierre Buix au nom de la commune, Gérard Bertrand au nom du conseil régional et plus tard le député Michel Grégoire de retour du palais Bourbon, trouvèrent eux aussi les mots pour témoigner leur reconnaissance pour l’implantation de ce relais qui constitue « un véritable acte d’intérêt public » selon Marc Paganel. Les communes concernées par ce nouveau relais sont, en dehors du Buis, La Roche sur le Buis, Eygaliers, la Penne sur l’Ouvèze et d’autres communes limitrophes sont partiellement couvertes. L’installation de ce relais, qui correspond pour Cegetel à un investissement de l’ordre du million de francs, a été réalisée en utilisant le pylône TDF de télévision de la montagne « sans regret ». Le responsable marketing du réseau Cegetel, Pascal Berard, devait par ailleurs confirmer que cette inauguration n’était qu’une étape dans la poursuite de la stratégie d’extension de l’opérateur global et que le taux de couverture de la population drômoise par le réseau S.F.R.( actuellement de 93%) devrait continuer à s’étendre.

        Une centaine de personnes, représentant tous les aspects de la vie sociale et économique buxoise (et donc de la clientèle potentielle), avaient été conviées à l’occasion de cette inauguration dans les jardins de la mairie. A l’issue des discours un agréable cocktail y fut servi par l’opérateur qui en profita pour vanter la qualité de ses mobiles et la diversité de ses forfaits.

        Bien joué ! S.F.R. faut l’faire !

         Alain Bosmans