(Article du Dauphiné Libéré
du 4 mai 1999)
Cinq circuits de 80 à 10 km auront permis aux
meilleurs comme aux plus petits de se livrer à leur sport favori
dans un décor admirable.
(certaines photos proviennent du site de la société
ATEK: http://www.guideweb.com/buiscyclette/
)
Beau succès populaire pour la quatrième édition du « Raid ROUTENS - V.T.T. des Baronnies » qui a attiré en ce premier dimanche de mai quelques 1700 Vététistes en provenance de 32 départements.
Sportifs amateurs ou athlètes confirmés se sont élancés en nombre dimanche matin sur les magnifiques sentiers de la Drôme Provençale. Cette année cinq circuits respectivement de 80, 50, 30, 20 et 10 km étaient offerts à l’appétit des mordus de la pédale verte. Rappelons qu’il ne s’agit pas d’une compétition mais d’un « raid » qui permet à chacun quelque soit son niveau, son sexe ou son âge de pratiquer en toute sécurité son sport favori tout en découvrant les Baronnies, « ce pays à part », en dehors des grands axes, entre le Rhône et les grandes Alpes, à l’ombre du Mont Ventoux, le géant de Provence. Un relief accidenté, des paysages variés d’une beauté à vous couper le souffle, les Baronnies autour de Buis constituent un décor idéal pour ceux qui souhaitent marier l’effort athlétique et la découverte de nouveaux terroirs.
Pas de chrono ni de dossard donc au départ, mais une température estivale et une ambiance familiale qui ne devait pas caché pour autant le caractère réellement sportif et de pur V.T.T. des différents circuits. Le plus difficile en particulier, qui ceinturait sur 80 km la vallée de la haute Ouvèze et présentait un dénivelé positif de 2500 m, était réservé aux vététistes très affûtés de plus de 16 ans. Les 270 participants, dont 2 femmes seulement, (la plupart venant de tous les coins des deux régions Rhône-Alpes et PACA) qui le parcoururent en quelques 4h50 pour le premier arrivé (Il s’agit de Philippe Jardet du véléo-club d’Ollioules dans le Var, également champion de France V.T.T. des pompiers), le jugèrent tous comme très dur physiquement.
Organisée par l’U.C.B. (Union Cycliste des Baronnies), sponsorisée depuis l’origine en 1996 par le fabricant de cycle de Grenoble Jean Paul Routens et solidement épaulé par le Conseil Général, le Conseil Régionale, la commune du Buis et l’office du tourisme du canton, la « Buiscyclette » a brillé une fois de plus par la qualité de son organisation entièrement bénévole. Circuits remarquablement balisés (au total 180 km de pistes et sentiers), points de contrôle, ravitaillement, secours, dépannage, régulièrement et judicieusement placés, mesures de sécurité et de prévention omniprésentes enfin et surtout accueil chaleureux au départ, repas plantureux à l’arrivée, cadeaux et sourires pour tous de la part d’une équipe de quelques 200 volontaires entourant un noyau dur d’une dizaine d’organisateurs passionnés.
Après le succès de cette quatrième édition, le Raid Routens des Baronnies confirme sa position désormais incontournable parmi les manifestations de masse du cyclisme V.T.T. en France.
Alain BOSMANS
La BUISCYCLETTE: La belle de mai du Saint Julien
(Article du Dauphiné Libéré du 4 mai 1999)
Vététistes amateurs, ou athlètes
confirmés, licenciées ou non, solitaires, entre amis ou en
famille, de 7 à 77 ans, ils ont pédaler pour le plaisir à
la découverte des Baronnies Drômoises.
Fidèle à son concept d’événement sportif de masse à caractère bucolique et touristique, la quatrième édition du raid V.T.T. des Baronnies bat tous ses records en recevant à l’ombre du Saint Julien plus de 1700 participants en provenance de 32 départements.
Etrange et amusant spectacle que celui que l’on découvre depuis l’allée des Princes de Monaco en ce samedi après midi de ce dernier premier mai du siècle. Le ciel est bleu, le soleil brille et Buis est plein comme un œuf ! Les pétanqueurs ont envahi l’aire de jeu de la place des platanes (ils sont plus de 300 à s’affronter fraternellement à l’occasion du grand concours du 1er mai) et les vététistes arrivent de toutes parts pour participer le lendemain à ce qui est en train de devenir l’une des plus importantes manifestations cyclistes de masse du sud est de la France : « La Buiscyclette ».
Qui l’eut cru… ? Ils n’étaient en effet pas nombreux à y croire voilà quatre ans lorsqu’un groupe de Buxois, amoureux de la petite reine sur sentiers caillouteux et dénivelés, se lança dans l’aventure. Aujourd’hui ils sont prés de 2000 à s’être inscrit, soit presque autant que la population totale de la bourgade… Ils viennent de 32 départements, principalement de Rhône-Alpes et PACA bien sûr, mais également de toute la France et même de Suisse et de Hollande (sans oublier cette famille australienne et cet américain en vacances dans la région !). Ils sont donc un peu plus de 1700 en ce dimanche matin à avoir fixé une plaque de cadre avant de s’élancer entre tilleul et genêts, oliviers et lavandin, le Ventoux devant et le Saint Julien dans le dos (et l’inverse au retour bien entendu) en famille ou entre amis, sans dossard ni chronomètre, avec au coeur le seul bonheur de parcourir à son rythme et à son niveau un décor somptueux : Celui des Baronnies au printemps…
On l’a déjà
dit les autres années, il faut le redire encore cette année
: l’organisation fut en tout point remarquable. Accueil conviviale, prise
en main immédiate et chaleureuse des participants, assistance et
sécurité omniprésents sur les parcours (au nombre
de cinq couvrant quelques 180 km de sentiers remarquablement balisés…),
arrivée triomphale de chacun (entre midi et 17heures pour les derniers…)
avec cadeaux (tee-shirt et tombola) et délicieux plateaux repas
(2000 repas servis avec le sourire)... Pour réussir ces exploits,
ils sont plus de 200 volontaires bénévoles, sur la place
des platanes ou disséminés sur tout les circuits, efficacement
relié par un système de transmission radio et une dizaine
de motards sur trials (qui finissent eux aussi la journée sur les
genoux…). Un budget de quelques 300 000 francs, quelques sponsors fidèles
et efficaces, mais surtout un investissement humain considérable
réuni autour d’un petit groupe d’une dizaine de passionnés
qui y travaille toute l’année.
Parmi les innovations il y a surtout un circuit de plus (cinq au lieu
de quatre) qui permet une meilleure adéquation de la difficultés
des circuits avec le panel des participants. Pour le reste les organisateurs
ont surtout souhaité améliorer encore la qualité de
l’accueil, peaufiner l’assistance et la sécurité avec le
souci permanent et essentiel de donner aux participants l’envie de revenir
l’année suivante. Mission accomplie ! A l’arrivée, les vététistes
de tous âges étaient unanimes à ne pas tarir d’éloges
sur la beauté des parcours et la rigueur de l’organisation. Un chiffre
est d’ailleurs révélateur : 70% des concurrents de cette
année avaient déjà participé à au moins
une des 3 éditions précédentes de la Buiscyclette…
Au niveau des retombées on aura bien sûr noter qu’il était impossible de trouver un lit de libre ou un emplacement de camping ce week-end entre Carpentras et Nyons. On aura également noté l’impact de cette manifestation chez les jeunes Buxois qui manifestent depuis trois ans un réel engouement pour la pratique sportive du V.T.T. Actuellement une soixantaine d’adolescents s’y adonnent régulièrement et l’année dernière Richard Gallet, le professeur d’éducation physique du collège du Buis, a put accompagné dans le Périgord une équipe de jeunes du Buis au championnat de France de l’U.N.S.S.
Epuisés mais ravis, les organisateurs avaient dimanche soir toutes les raisons d’être fiers et satisfaits du déroulement de cette quatrième édition de leur « Buiscyclette ». Et le projet d’atteindre les 2000 participants pour la prochaine édition qui sera celle de l’an 2000 semble bien désormais envisageable. Encore un petit coup de pédale…
Alain BOSMANS
La BUISCYCLETTE: Un "Raid" qui monte...
(Article du Dauphiné Libéré du 4 mai 1999)
Pas de chronos ni de compétitions mais une chaude
ambiance et une organisation sans faille pour cette fête du V.T.T.
en Baronnies.
1000 participants en 96, 1400 en 97 et 98, la quatrième édition du « Raid ROUTENS-V.T.T. des Baronnies » en rassemblant dimanche dernier plus 1700 vététistes poursuit sa progression et remporte un beau succès populaire. Une réussite dont le secret tient peut-être dans cet Abécédaire…
A comme Accueil : le maître mot des organisateurs
de la « Buicyclette », celui qui fait la différence
avec les manifestations équivalentes ailleurs. « Ici, il n’est
pas question de dire aux participants « Pédale et barre-toi
» explique Richard Gallet. La convivialité de l’accueil et
du repas sont à nos yeux aussi importants que la qualité
des circuits parcourus ou la beauté des sites traversés.
Le jeu n’est pas d’augmenter chaque année le nombre de participants
à tout prix, mais bien plutôt de leur donner l’envie de revenir…
»
B comme Buis : C’est à la fois le nom d’un arbrisseau
à feuilles persistantes et celui de la commune qui abrite la manifestation.
C’est également (avec un x) celui de son maire prénommé
Jean Pierre. Probablement le seul maire de France à porter le même
nom que sa commune. C’est lui qui assura avec enthousiasme toute la journée
l’animation radiophonique de la fête à partir d’un podium
situé à coté de l’Office du Tourisme. Jean Pierre
Buix est un grand spécialiste de cette activité qu’il pratique
régulièrement chaque week-end à travers la France.
C comme Casque : Le port du casque par chacun des participants
sur chacun des cinq circuits du raid est obligatoire. Une armée
de quelques 1700 cyclistes casqués à donc envahi pacifiquement
les Baronnies en ce dimanche matin 2 mai 1999.
D comme dénivelé : Le circuit le plus difficile,
réservé à des vététiste très
affûtés, offrait un dénivelé positif de 2500
m. Le circuit de 50 km, un dénivelé positif de 1800 m, de
1000 m environ pour ceux de 30 et 20 km. Le dernier circuit de 10 km était
ouvert à tous avec un dénivelé de 260 m.
E comme Enfants : la Buiscyclette est largement ouverte
aux enfants qui y ont participé cette année par centaine,
seuls ou en famille. Une autorisation parentale signée était
nécessaire pour les mineurs.
F comme Femme : Bien que le V.T.T. soit un sport athlétique
plus spécifiquement destiné aux hommes au niveau des compétitions,
les femmes sont de plus en plus nombreuses à venir le pratiquer
à Buis à l’occasion de la « Buiscyclette » en
particulier sur les parcours les plus courts. Il y en a eu quand même
deux à terminer le parcours des 80 km…
G comme Gamelle : Aucun accident sérieux ne fut
à déplorer lors de cette quatrième édition
1999. Un nombre impressionnant de gamelles fut néanmoins enregistré.
I comme Internet : C’est la société ATEK
de Saint Euphémie qui était chargée de la promotion
de cette manifestation sur « la Toile ». Un journal virtuel
local, « Le tam-tam des Baronnies » en donna également
le soir même plusieurs compte-rendus.
J comme Jardet : Prénommé Philippe, c’est
le nom du vététiste arrivé le premier à l’issue
du circuit le plus long. Membre du Vélo-Club d’Ollioules dans le
Var, il aura parcouru les 80 kms du circuit le plus long en 4h50. C’est
également le champion de France V.T.T. des sapeurs-pompiers.
L comme Ludique : Pas de dossards, ni de chrono, ni de
compétitions. Le V.T.T. de la « Buiscyclette » est avant
tout un jeu que l’on pratique pour le plaisir, chacun à son niveau
et à son rythme en fonction de son âge et de son sexe. Le
jeu et le plaisir sont ceux de la découverte en harmonie avec la
nature d’une région magnifique. Ce qui évidemment ne change
rien aux conditions sportives et athlétiques requises pour aborder
les différents circuits…
M comme motards : Ils étaient une douzaine sur
leurs machines pétaradantes enduros ou trials à ouvrir les
circuits, servir de liaisons et assurer la sécurité de tous
tout au long de cette journée.
O comme Ondes courtes : Celles utilisées par les
petits postes radio dont étaient munis tous les organisateurs, contrôleurs
et personnes chargées de l’organisation et de la sécurité
sur l’ensemble du parcours.
P comme Plaques de cadre : Il s’agit d’une plaque numérotée
remise au départ à chaque participant avec un descriptif
du parcours qui permettra d’assurer sa sécurité en suivant
sa progression aux points de contrôle.
R comme Routens : La « Buiscyclette » est
également appelée « Raid Routens des Baronnies »
du nom de ce fabricant de cycle de Grenoble qui le sponsorise depuis l’origine.
Jean Paul Routens était aussi au départ (et à l’arrivée
même si pas dans les tout premier…) du circuit des 80 km ! Son épouse
Myriam s’est contentée de parcourir celui des 10 km !
S comme Sécurité : Elle est assurée
pendant toute cette journée et sur les quelques 180 kilomètres
de sentiers et pistes des différents circuits par tout un réseau
de volontaires, contrôleurs, motards, gendarmes, sapeur-pompiers
et secouristes de la Croix rouge de Vaison, Montélimar et Valence.
T comme Transmissions : La mise en place par des radio
amateurs du Vaucluse d’un réseau d’émetteur/récepteurs
permit la réalisation d’exploits technologiques en matière
de transmission. Des interview de concurrents en pleine nature purent avoir
lieu depuis le podium tandis que grâce aux équipements audiovisuels
mis à la disposition par le conseil Général de la
Drôme, des images du raid on put être retransmises en direct
sur le grand écran situé devant l’Office du tourisme.
U comme U.C.B. : L’Union Cycliste des Baronnies est l’association
qui avec la Mairie du Buis et l’Office du Tourisme du canton se charge
de l’organisation de la Buiscyclette. C’est en son sein que l’on retrouve
la douzaine de « mordus de la pédale verte » dont le
travail de toute une année a garanti une fois le plus le succès
de l’édition 99.
V comme Volontaires : Ils sont prés de 200 à
s’être mobilisés pour assurer l’accueil des participants,
le balisage des sentiers, les points de contrôle, le ravitaillement,
les secours et les dépannages, les mesures de sécurité,
et mille autres tâches qui font que la Buiscyclette est devenu aujourd’hui
une manifestation qui compte parmi les plus importants rassemblements de
masse du cyclisme V.T.T. en France.
Alain BOSMANS