L'union pour défendre la gendarmerie de Séderon
 
 
Michel cossantelli, Michel Grégoire, Christian Beaume, Jean Mouton et Claude Pommero
 
 
Michel Grégoire rejoint Christian Beaume et Jean Mouton dans leur combat pour éviter la fermeture de la caserne de Séderon.

    Profitant des cérémonies à la mémoire des héros de la résistance du maquis Ventoux, qui rassemblent chaque année à cette date à Séderon des personnalités des deux départements limitrophes, le maire de Séderon, Christian Beaume avait organisé hier en début de matinée une nouvelle réunion à laquelle étaient invités tous les élus concernés par la menace qui plane sur l’avenir de la brigade de gendarmerie du chef lieu de canton. Et cette fois, les élus de tous bords ont répondu présent. A coté de Jean Mouton, président du Conseil Général qui avait déjà manifesté sa détermination à ne pas laisser fermer la brigade de Séderon, Michel Grégoire, le député de la circonscription ainsi que le conseiller Général Michel Cossantelli étaient venus, eux aussi, apporter leur soutient à l’ensemble des 18 maires du canton qui pour la plupart s’étaient déplacés en personne.

    La réunion permit de faire le point sur l’avancée du dossier. Christian Beaume rappelait que le Colonel Hurtevent lui avait confirmé, lors d’une réunion récente à Nyons, que la décision de fermer ou non la brigade de Séderon relevait désormais du ministère et que cette décision ne serait pas prise avant le mois de novembre. Entre-temps, des études seront diligentées par les services du Préfet de la Drôme que le maire de Séderon devait rencontrer mardi prochain à cet effet.

    Michel Grégoire annonçait qu’il avait déjà pris contact avec le ministre Alain Richard ainsi qu’avec le directeur des services de la gendarmerie, M. Prevost, afin d’obtenir un historique du dossier et de provoquer une réunion au plus haut niveau qui permettra aux représentants du canton d’exprimer leurs préoccupations. « Ce qui est inadmissible dans cette affaire c’est la brutalité et l'absence de concertation dans la décision. » devait-il ajouter.

    Le maire de ballon, Claude Pommero, lui-même enseignant, fut très applaudi lorsqu’il résuma la situation en affirmant que « Ce n’est pas parce qu'il y a de l'insécurité en ville qu’il faut en créer à la campagne… ».

Jean Mouton de son coté réaffirma la volonté unanime du conseil Général à financer la construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie à Séderon identique à celle déjà prévue pour Montbrun les Bains. Une construction qui est néanmoins soumise au feu vert préalable du ministre de la Défense. Le docteur Christian Beaume, à nouveau, réaffirma avec force : « Que l’on n'acceptera jamais de fermer la gendarmerie de Séderon » et qu’il convenait de faire preuve d'imagination pour envisager une nouvelle répartition des effectifs de gendarmerie et des zones de surveillance des différentes brigades, que ce soient celles de Buis, de Séderon et de Montbrun, ou encore des autres cantons frontaliers du Vaucluse… !

    Avant de se séparer, les différents intervenants ont souligné l’importance de s’unir pour conjuguer les efforts de tous afin de convaincre l’administration parisienne de la nécessité de prendre en compte la réalité du territoire. Chacun se félicitant de constater que c’est par une démarche commune que Michel Grégoire et Jean Mouton avec les maires des deux communes de Montbrun et Séderon solliciteront une entrevue auprès du ministre Alain Richard.

        Alain BOSMANS